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DOSSIER ROUMANIE

Présidence du Conseil de l’Union Européenne 2019

Je vous propose une brève réflexion sur les enjeux stratégiques de la Roumanie pour l’année qui vient. Centenaire oblige, notons que la Roumanie profite aujourd’hui d’une sécurité et d’une prospérité sans précédent. Nos efforts sont fondés en priorité sur des objectifs majeurs : le Grand Centenaire comme repère de réflexion et projection.

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Edito

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M. Teodor Meleșcanu

Ministre des Affaires Etrangères en Roumanie

Je vous propose une brève réflexion sur les enjeux stratégiques de la Roumanie pour l’année qui vient.

Centenaire oblige, notons que la Roumanie profite aujourd’hui d’une sécurité et d’une prospérité sans précédent.

Nos efforts sont fondés en priorité sur des objectifs majeurs : le Grand Centenaire comme repère de réflexion et projection  ; la Présidence roumaine du Conseil de l’UE en 2019; la candidature pour un siège de membre non permanent du Conseil de sécurité; rejoindre l’OCDE lors de son prochain élargissement.

La présidence au Conseil au premier semestre 2019 figure en tête de notre liste de priorités. C’est la responsabilité la plus complexe que nous avons eu à assumer ces dernières décennies, et une opportunité historique.

L’avenir européen se construit en ce moment même, par un processus de débats et décisions cruciales. Nous devons nous y atteler de notre mieux pour que ce soit un avenir durable. La Roumanie souhaite davantage de cohésion, d’unité et de convergence dans nos valeurs européennes, pour restaurer la confiance des citoyens dans le projet Europe. À Sibiu, le 9 mai 2019, le Sommet de l’UE sera un point culminant de ce parcours.

Nous visons à renforcer, en soutenant la Haute Représentante/Vice-Présidente Federica Mogherini, la vocation de l’UE comme acteur mondial crédible. L’efficacité de l’action extérieure, à travers des progrès dans la mise en œuvre de sa stratégie globale, reste donc primordiale.

Nous sommes particulièrement portés sur l’avenir de la PESC et de la PSDC – où nos accents sont résilience, valorisation des capacités civiles de niche de l’UE, coopération UE-OTAN, en complémentarité et synergie.

Au programme de notre présidence, une place de choix est réservée aux Balkans occidentaux, dont l’avenir est un véritable enjeu stratégique pour l’Europe. L’Union doit tenir ses engagements et dynamiser le processus d’élargissement.

Pour notre stabilité européenne, nous devons aux pays voisins d’accompagner leurs efforts de construire des institutions résilientes, de consolider leur sécurité, souveraineté et prospérité. Au chapitre du voisinage, nous visons par ailleurs à renforcer le Partenariat oriental. Soutenir l’avenir européen de la République de Moldavie demeure un objectif incontournable pour notre pays.

Nous œuvrons également en faveur d’une attention accrue de l’UE à la mer Noire, à travers un nouvel agenda sectoriel qui revitalise la Synergie et la coopération régionale.

Notre présidence de la Stratégie de l’UE pour le Danube, que nous avons pris le 1er novembre, portera sur sa visibilité et son impact concret.

Vu que l’environnement global est en pleine accélération des turbulences, les enjeux sécuritaires redeviennent décisifs, dans un contexte d’augmentation des interdépendances, par le mouvement toujours plus rapide des infos, des gens, des ressources, des produits. Les populismes surgissent, exploitant voire suscitant des doutes sur nos projets – locaux, européens, multilatéraux. Les foyers de conflit se multiplient.

La Roumanie prend sa part à la décision et mise à exécution des objectifs de sécurité alliés. Nous contribuons substantiellement à consolider la posture défensive et de dissuasion de l’OTAN sur le flanc oriental, nous accueillons des installations du système allié antimissile, nous sommes des contributeurs de taille en Afghanistan, nous gérons le fonds cyberdéfense pour l’Ukraine. Notre crédibilité est renforcée par l’augmentation du budget de la défense au niveau des 2% du PIB.

Une relation transatlantique solide, pragmatique, fondée sur les valeurs et intérêts communs, reste essentielle pour sauvegarder l’ordre mondial. Dans ce cadre, notre partenariat stratégique avec les États-Unis est un pilier fondamental.

Nous restons pleinement engagés pour un multilatéralisme fondé sur principes et règles, capable d’assurer paix, stabilité, respect des droits de l’homme et de réduire les disparités de développement à l’échelle mondiale. La Roumanie veut contribuer à adapter l’ONU à venir avec de nouvelles solutions aux problèmes globaux : c’est le message de notre candidature au Conseil de sécurité.

En vue d’une convergence économique et d’une intégration européennes approfondies, nous avons intérêt à des politiques de croissance renouvelée – en témoignent les récents Sommet et Forum d’affaires de l’Initiative des trois mers, tenus à Bucarest, visant à capitaliser sur le potentiel de connectivité de l’arc Adriatique-Pontique-Baltique, afin de réduire les décalages au sein de l’UE et à fortifier le lien transatlantique. Cette plateforme jouit du soutien des institutions européennes et des partenaires majeurs Berlin et Washington. Bon nombre de projets de transport, énergie et numérique y sont déjà prévus.

Voilà les grandes lignes de notre action européenne et globale pour 2019, au service de l’Union, de nos citoyens et de nos partenaires !

 

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LA ROUMANIE ET SA VISION SUR L’AVENIR DE L’EUROPE

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Calendrier 2019

Présidence roumaine du Conseil de l’Union européene

 

 

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M. George Ciamba

Ministre délégué pour les Affaires européennes

Le 1er janvier 2019, la Roumanie assumera son premier mandat sous la présidence du Conseil de l’UE. La présidence tournante se déroulera à un moment crucial pour l’avenir de l’Europe, lorsque des réponses largement acceptées aux défis actuels de l’UE façonneront son architecture et son processus de prise de décision pour la prochaine décennie.

 

Dans un contexte difficile, tant au sein de l’Union européenne qu’au-delà, une approche ambitieuse, à la fois réaliste et pragmatique, guidera le prochain mandat de la Roumanie à la tête du Conseil de l’UE. La Roumanie se concentrera sur des dossiers politiques importants au cours d’un semestre particulièrement dynamique marqué par le Brexit, les négociations sur le cadre financier pluriannuel à l’horizon 2021-2027, l’étape finale du processus de réflexion sur l’avenir de l’Europe, ainsi que les élections au Parlement européen.

La Roumanie a défini ses priorités en tant que présidence du Conseil de l’UE sur la base du programme législatif en cours au niveau européen et d’une forte contribution de la société. Le processus d’élaboration des principaux piliers du programme de travail a été achevé après une vaste consultation et un débat public.

La présidence roumaine du Conseil de l’UE a pour objectif de consolider, par le biais d’efforts communs des États membres et des institutions européennes, l’unité et la cohésion au niveau de l’UE. Dans cette perspective, nous avons conçu le programme de travail de la présidence autour du principe de cohésion. Par conséquent, « la cohésion en tant que valeur commune européenne » est devenue la devise qui guide notre mandat.

À notre avis, la cohésion est une question horizontale, qui concerne de nombreux objectifs qu’il est important pour l’UE de poursuivre, notamment la nécessité d’adopter des approches communes et des initiatives assumées conjointement. En outre, nous avons inscrit ce principe dans les quatre piliers de notre programme de présidence.

Le premier pilier de notre programme de travail est axé sur les éléments essentiels d’une Europe convergente, à savoir le développement durable et la réduction des écarts de développement entre différentes régions et différentes catégories socio-économiques, cohésion, emploi et droits sociaux, innovation et digitalisation, interconnectivité et compétitivité pour un marché intérieur plus fort.

Reconnaissant que l’Union européenne est confrontée à un large éventail de risques et de menaces qui mettent en péril la sécurité de nos sociétés et celle de nos citoyens, la présidence roumaine s’attachera à garantir une Europe plus sûre et à promouvoir ainsi une réponse cohérente à ces défis.

Dans un monde confronté à des défis mondiaux qui appellent des solutions convenues à l’échelle mondiale, la présidence roumaine contribuera à l’objectif général de faciliter les efforts communs visant à renforcer l’Union en tant qu’acteur mondial, en assurant la continuité des actions de l’UE à proximité, ainsi qu’ en ce qui concerne la politique d’élargissement. Cet objectif nécessite une volonté politique pour faire avancer la mise en œuvre de la stratégie globale, en fournissant à l’Union les instruments d’action extérieure les plus appropriés, tout en préservant l’engagement commun de l’Union européenne vis-à-vis des pays candidats et des candidats potentiels, ainsi qu’envers les partenaires dans le voisinage de l’UE.

Enfin, la présidence roumaine du Conseil de l’Union européenne continuera à promouvoir les valeurs et les principes communs de l’UE. Nous sommes fermement convaincus que cette approche devrait sous-tendre toutes les politiques et actions de l’UE et que de nouveaux efforts pour lutter contre la discrimination et promouvoir l’égalité entre les hommes et les femmes pourraient servir cet objectif important que nous assumons tous. Nous accorderons donc une attention particulière aux initiatives visant à réduire les disparités sociales, à garantir l’égalité des chances, l’égalité de traitement entre hommes et femmes, ainsi qu’à fournir un accès à l’éducation et à la formation des catégories défavorisées.

Nous croyons fermement aux chances de l’UE de progresser de manière viable, uniquement par le biais d’une approche unie, inclusive et ouverte pour tous les États membres. Il ne peut y avoir qu’une seule union et c’est un message clé pour renforcer la confiance des citoyens. La Roumanie est pleinement consciente des grands défis à venir et entend montrer son engagement à construire une Europe plus forte et plus cohérente pendant son mandat à la présidence du Conseil de l’UE.

 

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Mme. Luminița Odobescu

Ambassadrice, Représentante Permanente de la Roumanie auprès de l’Union européenne

La Roumanie à la tête du Conseil de l’UE – promouvoir la cohésion, avec un agenda axé sur les citoyens (Janvier – Juin 2019)

La Roumanie exercera pendant les six mois à venir la présidence du Conseil de l’UE, une première depuis son adhésion à l’Union européenne, période au cours de laquelle elle sera au cœur du processus législatif de l’UE. La présidence roumaine du Conseil de l’UE ouvre le trio de présidences composées de Roumanie, de Finlande et de Croatie, qui constitue la dernière présidence du cycle législatif en cours du Parlement européen.

En ces temps difficiles, qui façonneront l’avenir de l’Union – comme le Brexit, les négociations pour le futur CFP, les élections au Parlement européen – la Roumanie maintiendra son engagement en faveur d’une Union européenne unie et cohérente. En tant que prochaine présidence tournante du Conseil de l’UE, la Roumanie fera office d’intermédiaire honnête et travaillera « à établir des ponts » afin de faire progresser l’agenda européen dans tous les dossiers pertinents. En outre, dans le cadre de cet effort, la Roumanie maintiendra son engagement en faveur d’une Union européenne unie et cohérente et d’un agenda axé sur les citoyens, en concentrant ses efforts sur les dossiers législatifs et non-législatifs ayant un impact concret sur la vie quotidienne des citoyens européens.

La devise de la présidence roumaine du Conseil de l’UE – « La cohésion, une valeur européenne commune » – reflète également le besoin d’unité et de coopération de tous les États membres de l’UE, avec les institutions européennes, ainsi que le besoin de renforcer cohésion sociale et territoriale. Nous promouvons la « cohésion » dans le sens de « l’unité », car après le Brexit, nous avons tous besoin de plus d’unité au sein de l’UE.

L’ordre du jour de la présidence roumaine sera axé sur quatre priorités :

  1. Une Europe de convergence, tenant compte du fait qu’une Europe cohésive doit offrir des chances égales de développement à tous les citoyens et à toutes les entreprises et que nous devrions utiliser tous les instruments disponibles pour assurer la cohésion économique, sociale et territoriale dans l’ensemble de l’Union. Nous le ferons en promouvant la connectivité, la digitalisation, la mise en œuvre de projets de coopération régionale, la stimulation de l’esprit d’entreprise et la compétitivité de l’industrie européenne.
  2. Une Europe plus sûre, grâce à une cohésion accrue entre les Etats membres face aux nouveaux défis de sécurité menaçant la sécurité des citoyens et au soutien d’initiatives de coopération dans les domaines de la justice et de la sécurité.
  3. L’Europe en tant qu’acteur mondial plus fort, consolidant le rôle de l’Union européenne en soutenant le programme d’élargissement et la trajectoire européenne de nos voisins du Partenariat oriental, à l’occasion de son dixième anniversaire. Assurant la cohésion autour des engagements communs et en développant des actions citoyennes dans les pays tiers.
  4. Stimuler la cohésion européenne par le biais d’un dialogue sur les valeurs communes adoptées par les citoyens européens, en mettant l’accent sur le rapprochement du processus décisionnel de l’UE.

 

La présidence roumaine sera également une présidence tournée vers l’avenir, assurant la transition au niveau institutionnel européen de la prochaine Commission et du prochain Parlement, et s’appuyant sur la réflexion sur l’avenir de l’Europe qui se terminera avec le sommet de Sibiu. Dans cette perspective, le sommet de Sibiu, qui se tiendra symboliquement à l’occasion de la Journée de l’Europe le 9 mai 2019, deux semaines avant les élections européennes, représentera une réunion marquante de notre présidence, axée sur une projection stratégique des actions futures de l’Union européenne, qui apportera de l’espoir et la relance du projet européen.

 

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Mme Angela CRISTEA

Représentante de la Commission européenne en Roumanie

Pouvez-vous nous présenter la Représentation de la Commission européenne en Roumanie, vos missions et compétences ?

La Commission a une présence en Roumanie depuis 1993, quand une Délégation a été ouverte, la première fois. Celle-ci a offert du support à la Roumanie pendant tout le processus d’adhésion et est devenue une Représentation depuis le moment de l’adhésion, en 2007.

La Commission a des Représentations dans tous les États membres. Une Représentation est la voix , les yeux et les oreilles de la Commission dans l’État membre en question, et son porte-parole sur place. La Représentation  suit l’opinion publique dans celui-ci, en tenant la Commission à Bruxelles informée sur les derniers développements économiques, politiques et sociaux qui sont relevant pour les affaires européens. Elle joue aussi un rôle d’interface avec les autorités, les parties concernées et les citoyens. Elle fait partie du service institutionnel de communication, placée sous l’autorité du président de la Commission.

L’un de nos objectifs principaux est de contribuer à la mise en œuvre des priorités politiques de la Commission. Nous réalisons cette mission à partir des activités de communication envers le publique roumain, d’un cote, et de monitoring et rapport envers nos services à Bruxelles. (Pour plus de détails sur nos activités et domaines d’action, nous vous invitons à consulter notre page d’internet: https://ec.europa.eu/romania

 

Quels sont les activités majeures réalisées ces dernières années ?

En ce qui concerne la communication avec des groupes cibles prioritaires, nous organisons des actions spécifiques pour les différents groupes.

Pour les parties concernés (groupes professionnels, société civile, etc.), chaque année, nous organisons des conférences et débats sur des sujets  d’une importance majeure au niveau européen et sur les priorités politiques de la Commission européenne. On les appelle “Ici, Europe”, un titre adapté à n’importe quelle région en Europe et, en plus, pour la Roumanie qui est un État membre assez nouveau.

Pour les potentiels bénéficiaires des fonds européens, nous avons organisé plusieurs éditions d’une caravane des fonds européens, qui met en place dans chaque macro-région du pays des rencontres avec des bénéficiaires des fond européens pour qu’ils puissent avoir l’opportunité d’échanger leurs expériences, ainsi qu’un gala pour récompenser les meilleurs projets inscrits dans une compétition associée à la caravane. On visite aussi, régulièrement, avec les ambassadeurs des autres États membres, des projets mis en œuvre avec des fonds européens dans le pays.

Pour les journalistes et les blogueurs nous organisons depuis des années  des séminaires régionaux,  le concours “Reporter / Blogueur européen”, visites des institutions européens de Bruxelles ou stages de travail comme correspondent de presse auprès de la Commission.

Pour les élèves nous organisons chaque année la campagne “Europe, notre maison” auprès de centaines d’écoles à travers une compétition national des connaissances générales sur l’Union Européen, « Euro quiz ».

Célébration du 9 mai dans le comté d’Alba Iulia, historiquement importante pour la Roumanie et la plus grande citadelle de Roumanie restaurée grâce aux fonds de l’UE

Nous menons également des actions ‘’grand public’’ soit directement, soit avec l’aide de notre réseau d’information local Europe Direct, qui est présent dans presque 30 localités du pays. La Journée de l’Europe, le 9 mai reste une des grandes opportunités annuelles de communication pour notre représentation. Cette année, parce que c’est le centenaire du pays, nous avons célébré la Journée de l’Europe dans « l’autre capitale du pays », la capitale de la grande union nationale de 1918, à Alba Iulia. Pendant deux jours entiers, nous avons organisé plusieurs évènements, parmi lesquelles la 5-eme édition du cross de l’Europe, qui est une compétition pour les athlètes amateurs, ainsi qu’un dialogue avec les citoyens avec la participation du ministre-délégué pour les affaires européennes.

Les années précédentes, nous avons également organisé de grands évènements publics, comme ‘’l’UrbanFest ou la RuralFest’’. Le premier était un festival du développement urbain durable, ayant pour but de promouvoir les valeurs européennes dans le domaine mentionné. Le deuxième était une foire pour les producteurs et artisans, incluant des démonstrations de métiers traditionnels, des présentations de produits bio, naturels et écologiques, afin de mettre en avant la contribution de l’Union Européen à travers la Politique Agricole Commune, pour la nourriture et la promotion des traditions spécifiques à chaque pays. Nous organisons régulièrement aussi des débats citoyens avec les commissaires qui visite la Roumanie, pour qu’ils puissent écouter les contraintes et les attentes des citoyens de l’UE.

 

Quels sont les secteurs stratégiques en Roumanie où vont se porter vos actions prochaines ? Et pourquoi ?

La Roumanie est en train de préparer sa première présidence du Conseil de l’Union européenne, qui aura lieu en 2019, au moment où les leaders de l’UE discuteront la vision à long-terme sur l’Europe, après la sortie du Royaume Uni. Le processus est appelé « le Chemin vers Sibiu/Road to Sibiu », parce que les conclusions de ce grand débat seront adoptées dans un sommet des chefs d’états et de gouvernements, qui aura lieu à Sibiu, en Roumanie, le 9 mai 2019. Cette vision sera importante non seulement pour la Roumanie, mais pour l’Europe entière. Nous voulons préparer ce sommet en organisant un sommet-miroir des citoyens des 27 pays membre, en collaboration avec les autorités roumaines. Il aura lieux vers la fin de l’année 2018 et les participants pourront élaborer leur propre agenda pour l’avenir de l’Europe.

En ce qui concerne la Roumanie, nous allons renforcer nos collaborations avec les autorités roumaines, y compris à travers les fonds européens, pour assurer une croissance économique durable, inclusive et intelligente du pays. Le principal but est de réduire les différences de niveau de vie par rapport au reste de l’UE. Ceci est bien visible dans les grandes villes, mais les zones rurales seront celles qui  profiteront le plus d’une croissance économique et social inclusive. On soutient aussi les efforts du pays de se préparer pour l’adoption de l’Euro, et de sortir, si possible avant la fin du 2019, du mécanisme de coopération et vérification dans le domaine de la justice et de la lutte contre la corruption. Nous suivons avec une grande vigilance les mécanismes de coopération et de vérification dans le domaine de la justice et de la lutte contre la corruption.

Quant à la communication, nous allons continuer à développer en Roumanie des campagnes de communication globale de la Commission, comme celle sur le Plan d’Investissement pour l’Europe (Invest EU), ou celle qui cible les citoyens jeunes de l’Europe (EU and Me). Le but sera toujours de faire connaitre au public local les opportunités offertes grâce à l’appartenance à l’Union Européenne.

 

Enfin, à la veille des élection européennes majeures, quel message souhaiteriez-vous adresser à la Roumanie, aux roumains et européens en Roumanie ?

Un sentiment d’optimisme en ce qui concerne l’avenir de l’Union européenne est prédominant en Roumanie, 65% de la population a une image positive de l’Europe en comparaison à la moyenne européenne qui est de 58%. Dans un contexte parfois difficile pour les citoyens, 52% d’entre eux restent confiant face aux institutions européennes.

Mon message est le suivant « L’avenir de l’Europe vous appartient, je vous invite à vous investir et vous impliquer activement dans la construction européenne, les prochaines élections européennes, en mai 2019, sont une belle occasion pour le faire ! ».

Mon espoir est que j’espère que les européens vont utiliser cette opportunité pour exprimer leurs voix et leurs choix et s’assurer qu’ils seront représentés auprès de la plus démocratique institution de l’UE, le Parlement Européen.

 

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Mme Corina CRETU sur la Roumanie

Commissaire européen

Janvier 2019 marquera une nouvelle étape décisive dans l’histoire récente de la Roumanie : pour la première fois, le pays assurera la présidence tournante du Conseil européen.

Et je dois dire que j’en suis fière pour notre pays et ses 20 millions d’habitants, car je considère la présidence roumaine du Conseil européen comme le point culminant d’un processus continu qui a débuté avec la chute du communisme dans mon pays il y a bien longtemps.

Le facteur temps est également important : on s’attend à ce que cela coïncide avec la finalisation des négociations sur le Brexit, mais tout aussi important, la Roumanie dirigera les discussions au sein du Conseil, entre les 27 États membres, afin de parvenir à un accord sur les futurs budgets de l’UE au-delà de 2020 ; ce processus inclut le sommet du Conseil européen à Sibiu. Cette présidence constitue une excellente occasion pour notre pays d’apporter une contribution essentielle à l’avenir de l’Europe et de ses citoyens en servant de guide à l’adoption du cadre pour l’exercice financier 2021-2027 !

Je suis également fière de mon pays quand je vois tant de forces dispersées au travail à travers l’Europe. La Roumanie reste une lueur d’espoir dans ce cadre. Personnellement, je ne me suis jamais abstenue de rencontrer des jeunes, en Roumanie et ailleurs en Europe, pour leur expliquer l’atout que représente l’Europe pour leur avenir.

Je parle par expérience : en tant qu’adolescente, je ne pouvais que rêver de voyager à l’étranger et de découvrir de nouveaux pays, de nouveaux modes de vie car sous le régime communiste, les voyages étaient interdits. Aujourd’hui, les jeunes roumains partent en vacances, étudient ou travaillent partout en Europe. Faisons en sorte qu’ils ne prennent pas leur liberté à la légère, assurons-nous qu’ils ne tiennent pas l’Europe et ses réalisations pour acquises.

Pour beaucoup de roumains, le 1er janvier 2007 restera une date inoubliable : la Roumanie a rejoint l’Union européenne. Pour moi, cela signifiait être élue au Parlement européen, où je suis restée huit ans et où je suis devenue vice-présidente. C’était un rêve devenu réalité puisque mes collègues députés roumains ont voté pour la première fois dans l’hémicycle de ce qui demeure le seul organe européen élu directement par des citoyens de toute l’Europe. Je suis fière de dire qu’à ce jour, les députés roumains ont pleinement joué leur rôle au sein du Parlement, faisant partie des plus actifs dans le plus grand nombre de domaines.

Ensuite, j’ai eu l’honneur de devenir membre roumain du collège des commissaires. Un véritable honneur et un immense privilège. Chaque fois que je suis en Roumanie, je consacre le plus de temps possible à écouter et parler aux politiciens, aux journalistes et aux citoyens afin de mieux faire comprendre l’Europe dans mon pays d’origine.

 

 

Je suis également ravi d’être la commissaire responsable de la politique régionale, en particulier en ce moment crucial où la Commission a présenté sa proposition pour le prochain exercice financier, y compris pour la future politique de cohésion. Comme indiqué ci-dessus, la présidence roumaine du Conseil européen guidera la position des États membres sur nos propositions, mais je suis fière de ce que nous avons mis sur la table pour la future politique de cohésion : une politique plus simple, moins bureaucratique qui rendra la vie des bénéficiaires, en Roumanie et au-delà par exemple, une dimension urbaine plus forte pour permettre également aux maires et aux habitants de villes roumaines et européennes d’avoir davantage leur mot à dire sur l’utilisation des fonds de l’UE.

En effet, l’Europe n’est pas la somme de ses États membres ou de ses institutions ; c’est la somme de ses habitants, de ses villes et de ses régions. Et à cet égard, je salue le rôle joué par les régions roumaines en Europe. Que ce soit par le biais de ses membres au Comité des régions, au Conseil des communes et régions d’Europe, à l’Assemblée des régions d’Europe ou Eurocités ou à la stratégie de l’Union européenne pour la région du Danube, la voix des régions de la Roumanie est entendue en Europe et la contribution des régions de la Roumanie à une Europe meilleure, plus forte et plus solidaire est indiscutable.

 

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Mme Natalia-Elena Intotero

Message du ministère des Roumains de l'étranger

La Roumanie est un pays profondément pro-européen, à la fois sur le plan politique et social. Dès son adhésion à l’Union Européenne, la Roumanie a connu une période de modernisation et de développement socio-économique visant à améliorer la qualité de vie de ses citoyens.

Des millions de Roumains travaillent, voyagent ou étudient au sein de l’Union Européenne et sont fermement attachés aux valeurs européennes telles que la paix, la démocratie, la solidarité et le respect des autres cultures.

La Roumanie, ensemble avec la Finlande et la Croatie, se trouvera au cœur du processus décisionnel européen et jouera un rôle essentiel dans le renforcement de la coopération entre les États membres de l’Union Européenne dans le déroulement des préparatifs de la Roumanie à la présidence du Conseil de l’Union Européenne en 2019, avec un mandat de six mois à compter du 1er janvier 2019 qui représente une première pour notre pays.

La Roumanie a gagné d’énormes avantages grâce à l’accès aux fonds européens et continuera de le faire. Les fonds européens attirés par notre pays constituent une source majeure d’investissement, de création d’emplois, de rattrapage des écarts de développement et d’amélioration de la qualité de vie des Roumains pour la prochaine période en contribuant à la création de nouveaux emplois, au soutien des petites et moyennes entreprises et aux autres activités et projets envisagés.

Ma vision de l’Europe et de notre pays est implicitement hautement démocratique. Elle doit réunir toutes les conditions requises pour devenir un espace de promotion active des valeurs européennes, un espace orienté vers l’unité et la démocratie. Dernièrement, nous avons assisté à une série d’événements qui ont divisé notre pays et notre Europe. C’est pourquoi j’exhorte les Roumains à garder leur confiance dans le système et à garder à l’esprit que, quels que soient les changements, la Roumanie fait des efforts vers sa croissance et sa cohésion au sein de l’Union Européenne dans un environnement où les mots clés sont censés être solidarité, cohésion, égalité des chances et justice sociale.

Notre ministère cherche à développer des liens plus étroits avec tous les Roumains du monde entier. Aussi, nos programmes et nos initiatives s’efforcent de leur offrir un support financier pour concrétiser des projets visant à préserver leur identité nationale, mais également des informations sur les opportunités qu’ils peuvent avoir dans notre pays. Par ce biais, on vise plusieurs objectifs. D’une part, nous voulons aider nos Roumains à mieux s’intégrer dans les sociétés dans lesquelles ils vivent, apprennent et travaillent, tout en maintenant un lien fort avec leur patrimoine et, d’autre part, nous souhaitons qu’ils soient mieux informés s’ils souhaitent retourner en Roumanie. De plus, j’ai récemment remarqué, lors de mes réunions avec les représentants de nos communautés à l’étranger, que les Roumains songent rentrer en Roumanie. Encourager cette tendance est une priorité importante pour le gouvernement roumain, de même que pour les gouvernements d’autres États membres de l’UE confrontés au même phénomène.

Chaque Roumain qui vit à l’étranger est important et, comme je le dis souvent, chaque Roumain qui choisit de vivre, d’étudier ou de travailler à l’étranger représente une perte pour la Roumanie. Nous vivons dans un monde globalisé et faisons partie de l’Union européenne, où la libre circulation des personnes et des services est l’un des piliers les plus importants, ce qui est essentiel pour un plein essor. Pourtant, nous sommes très conscients des conséquences d’un tel changement au niveau social, culturel et démographique.

Ainsi, le rôle de la Roumanie en tant que dirigeant du Conseil de l’Union européenne sera par ce biais, une excellente occasion pour notre ministère de souligner davantage la valeur et l’importance que les Roumains apportent à leurs communautés partout dans le monde. De plus, ce dernier constituera également une chance pour d’autres pays confrontés à des problèmes similaires, de faire connaître et d’accorder la plus grande attention à leurs priorités dans ce domaine.

 

Natalia-Elena Intotero
Ministre des Roumains de l’étranger

 

A propos de Natalia-Elena Intotero et du Ministère des Roumains de l’étranger > ICI

 

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Développement territorial, tourisme et patrimoine culturel

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M. Valer Daniel Breaz

Ministre de la Culture et de l’Identité Nationale

Présider le Conseil de l’Union européenne à compter de janvier 2019 sera une occasion favorable de promouvoir un plus grand intérêt pour la Roumanie, en tant que destination culturelle pour ceux qui souhaitent nous connaître comme une nation avec une histoire de deux mille ans, ancrée dans la tradition mais aussi tournée vers l’avenir.

 

En tant que peuple d’origine latine, descendants de Geto-Daces (qu’Hérodote considérait comme « le plus courageux et le plus honnête des Thraces »), les Roumains ont traversé, à partir des temps anciens jusqu’à nos jours, tous les moments fondamentaux de notre vie commune. L’histoire européenne, assumant chaque fois son rôle d’acteur politique parmi les plus équilibrés et de protecteur du patrimoine matériel et spirituel de cette région européenne. Ils ont porté – avec dignité leur identité nationale et ont promu –leurs valeurs fondamentales, étant situés au carrefour du monde oriental et de l’Europe occidentale, quels que soient les modèles socio-économiques ou les orientations culturelles et esthétiques qui se sont développés. Reconnus pour leur hospitalité et leur gentillesse, les Roumains sont avant tout des détenteurs de vertus appartenant à une longue tradition chrétienne, qui permet également le dialogue et le respect de toutes les autres religions, convictions, traditions et cultures des autres peuples.

En tant que lieu de diversité ethnique, de multiculturalisme et de multilinguisme, la Roumanie a pour mission particulière, au sein de l’Union européenne, de poursuivre les projets précédemment engagés. En outre, la Roumanie doit également élaborer des politiques et des stratégies nationales visant à améliorer les services publics dans le secteur culturel, à promouvoir la diversité des expressions culturelles, à soutenir l’entrepreneuriat culturel et les jeunes artistes, ainsi qu’à intégrer la culture dans les projets de développement territorial durable, en mettant l’accent sur les attractions touristiques avec une approche plus culturelle. Nous considérons que la vitalité de l’Union européenne est fortement influencée par la culture, par l’esprit de créativité et par tous les principaux acteurs du secteur culturel. C’est pourquoi, compte tenu de sa présidence du Conseil de l’Union européenne, la Roumanie s’est fixée comme objectif de développer des projets de grande envergure et d’organiser des événements internationaux qui promeuvent et encouragent l’unité dans la diversité, ainsi que de redéfinir la valeur des objets et produits culturels, qui font tous partie du patrimoine matériel et immatériel de chaque nation et de chaque culture. En ce sens, nous avons fixé comme objectif d’accorder une attention particulière aux organisations, institutions et autres acteurs culturels qui ont un grand potentiel pour élaborer des programmes complexes, transversaux, transnationaux et interdisciplinaires, par le biais de partenariats privés ou publics, afin de gérer le patrimoine et ses ressources afin que l’accès à la culture soit possible pour tous les niveaux socio-économiques, sans discrimination, en particulier pour les jeunes, que nous considérons comme une cible essentielle en raison de sa capacité de diffuser les valeurs culturelles de chaque pays ainsi que de l’Union européenne en tant qu’entité.

En s’alignant sur le cadre européen de conservation, de valorisation, de protection et de promotion du patrimoine culturel des nations, principal atout de l’Union européenne, la Roumanie s’est fixé des objectifs stratégiques et met actuellement en œuvre la Stratégie pour la Culture et le Patrimoine National 2016-2022 (SCPN 2016-2022) impliquant des projets d’importance internationale. Les bénéficiaires sont à la fois des acteurs du monde culturel et du grand public (Banque de développement du Conseil de l’Europe). Les projets visent à encourager la conservation d’éléments européens dans la culture roumaine, par des moyens modernes et en appliquant des normes académiques élevées ; et sur l’évaluation du potentiel que l’IT&C peut apporter au processus de numérisation du patrimoine culturel, dans le but d’accroître l’accessibilité des ressources culturelles au grand public. Je souhaite mentionner 3 de ces projets : « E-culture : la bibliothèque numérique de la Roumanie » (mise en œuvre : July 13th 2018 – July 12th 2021), « Monuments nationaux – planification stratégique et optimisation des politiques publiques » (mise en œuvre : July 12th 2018 – September 12th 2020) et « CultPlatForm_21 – Plate-forme pour la culture du Danube – Espaces créatifs du XXIe siècle », mis en œuvre par un consortium de 19 organisations de 8 États européens : Autriche, Allemagne, Bulgarie, Roumanie, Hongrie, Serbie, Slovénie et Luxembourg ; et ayant pour objectif principal de développer un environnement innovant pour la création de politiques dédiées aux connexions culturelles dans la région du Danube (mise en œuvre : janvier 2017 – juin 2019).

Parmi les politiques publiques proposées par la Roumanie, dans le cadre de la présidence du Conseil de l’Union européenne, certaines se concentrent sur l’évaluation internationale de certaines attractions culturelles importantes de la Roumanie, afin de les inclure sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO (ici, nous nous référons tout d’abord aux dossiers “l’Ensemble Monumental Constantin Brâncuși de Târgu-Jiu“ et “La Chemise avec altiță – la chemisie roumaine – «ia»), et d’autres à l’intérêt accru pour de nombreuses attractions trouvées dans d’autres états de l’UE. En même temps, nous souhaitons attirer l’attention d’autres Européens et l’orienter vers des personnalités roumaines de renom, qui ont eu une carrière internationalement reconnue (p. Ex. Dimitrie Cantemir, Constantin Brâncuâi, Nicolae Grigorescu, Ciprian Porumbescu, George Enescu, Mihai Eminescu , Lucian Blaga, Mircea Eliade, Emil Cioran, Eugen Ionescu et beaucoup d’autres), et qui appartiennent tous à une catégorie particulière de personnes, qui ont été déclarées les Thesaurus humains vivants, un titre très respecté en Roumanie, autour duquel de nombreuses manifestations culturelles sont organisées.

La Roumanie peut se vanter d’une culture très particulière localisée géographiquement : des traditions à son patrimoine et à ses attractions culturelles, en passant par des personnalités ou des artistes très respectés qui ont fait connaître la Roumanie, à des produits culturels d’une valeur inestimable, qui méritent tous une place importante à l’étranger (en particulier ceux de l’industrie cinématographique, des arts plastiques, des spectacles, des créations alternatives et expérimentales etc.). Afin de les promouvoir de manière appropriée et efficace, nous mettrons en œuvre un protocole entre les organisations et institutions roumaines et celles des autres pays européens. Nous proposons également la mise en œuvre d’une stratégie de valorisation de la diplomatie culturelle roumaine et du réseau d’Instituts Culturels Roumains.

Lorsqu’il s’agit de culture, il n’y a pas de frontières. On n’appartient pas spécifiquement à une nation, à une ethnie ou un groupe social en particulier. Nous faisons partie d’une plus grande totalité, un atout européen qui appartient à tous et qui, même s’il partage ses talents avec tous ceux qui le souhaitent, il ne diminuera jamais. C’est la raison pour laquelle nous devons continuer à cultiver la connaissance mutuelle, l’interaction, le dialogue, le travail intellectuel et créatif ; tout en respectant le même principe de respect de toutes les langues, histoires, croyances et cultures de tous les peuples, puisqu’ils représentent l’identité nationale, telle qu’elle est définie par les valeurs européennes communes.

 

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LA DENSITE DES ECHANGES ENTRE la ROUMANIE ET la FRANCE

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M. Luca NICULESCU

Ambassadeur de Roumanie en France

Après un parcours exemplaire dans les médias, début 2016 vous prenez la responsabilité de promouvoir votre pays en France en accédant à la fonction d’Ambassadeur de Roumanie auprès de la République française, comment appréhendez-vous cette mission ? Comment votre parcours vous a servi ? Quel bilan pouvez-vous tirer après deux années ?

En effet, je suis ambassadeur à Paris depuis février 2016, après un long parcours dans la presse, comme vous l’avez mentionné, de plus de 20 ans. J’ai notamment été rédacteur-en-chef de la chaine RFI Roumanie et correspondant, dans mon pays, de plusieurs médias francophones, tout en travaillant également pour des médias roumains. J’avais donc certes, dès le début, une certaine connaissance des réalités françaises, qui m’a été bien utile. Mais aussi certains réflexes du métier de journaliste m’ont beaucoup aidé dans mes fonctions actuelles : je pense que les deux domaines, le journalisme et la diplomatie, sont des métiers pour ceux qui sont curieux, pour ceux qui s’intéressent aux autres, pour ceux qui veulent apprendre. Donc, de ce point de vue, je suis gâté en tant que diplomate. C’est une activité passionnante et je suis très heureux de pouvoir contribuer au développement d’une relation aussi spéciale et chaleureuse que celle qui existe entre la Roumanie et la France.

Ces deux dernières années ont été marquées par un essor des contacts politiques de très haut niveau : deux visites des Chefs d’Etat français en Roumanie, plusieurs visites des Premiers Ministres en France et bon nombre d’autres rencontres officielles. Et oui, l’agenda futur de nos relations s’annonce tout aussi riche dans la perspective de la Saison France-Roumanie et de la Présidence roumaine du Conseil de l’Union Européenne. En même temps, je suis toujours content de pouvoir visiter d’autres régions de la France. Car il existe des liens très forts entre de nombreuses communes, villes et départements français et des communes, villes et « judet » de Roumanie. D’ailleurs, pour la France, la Roumanie est le deuxième pays au monde en ce qui concerne les jumelages et autres coopérations décentralisées. Ces liens directs qui se créent entre Roumains et Français sont peut-être le plus fort ciment pour nos relations.

 

Avec M. Emmanuel Macron à la bibliothèque de l’Hôtel de Béhague, le 21 mars 2017, copyright Ambassade de Roumanie en France;

Les relations culturelles et politiques entre la Roumanie et la France remontent au 19ème siècle, souvenons-nous au Quartier Latin de « La société des étudiants roumains de Paris » fondée en 1846. Quel est aujourd’hui le climat de nos relations politiques et culturelles ? Une année croisée à venir ?

Les liens entre Français et Roumains sont même antérieurs au 19ème siècle. Au 18ème siècle déjà, la langue française était largement diffusée en Valachie et en Moldavie. Paris est devenu au siècle suivant la destination privilégiée de bon nombre de jeunes Roumains désireux de faire des études. Nous nous rappelons bien sûr la fraternité d’armes entre Roumains et Français lors de la Première Guerre Mondiale, à travers la mission conduite par le général Henri Berthelot, et le soutien de la France dans la construction de l’Etat national roumain et la création de la Roumanie moderne, dont nous célébrons cette année le Centenaire.
Comme chacun sait, la France est devenue le pays d’adoption de bon nombre d’écrivains et d’artistes devenus célèbres, tels Constantin Brâncuși, Eugène Ionesco, Mircea Eliade, George Enescu, Tristan Tzara ou Gherasim Luca.

Il y a donc une amitié ancienne et profonde, mais notre coopération bilatérale est placée actuellement sous le signe d’un Partenariat stratégique solide sur le plan politique, économique et culturel. La France demeure un partenaire et un allié essentiel de la Roumanie au sein de l’Union Européenne et de l’OTAN.
La décision d’organiser une Saison Roumanie-France est le fruit d’un souhait partagé de mettre en valeur ce riche héritage. Elle répond aussi et surtout à un besoin pour les deux pays de renouveler leur image et la perception que les Français et les Roumains ont les uns des autres, car les clichés ont la peau dure, comme on dit en français. C’est pour cela d’ailleurs que le slogan de la Saison est « oubliez vos clichés ! ». Les effacer pour mieux se découvrir ou se redécouvrir. Cette Saison sera une véritable première pour la Roumanie et pour la relation bilatérale. Rien qu’en France il y aura près de 300 manifestations : des expositions dans de grands musées, des concerts dans des salles prestigieuses et autres lieux emblématiques à Paris et dans des dizaines de villes en France. Et puis il faut ajouter les 200 manifestations qui se dérouleront en Roumanie.

C’est aussi une Saison encadrée par les symboles : elle débutera cette année en France, quelques jours avant le 1er décembre, date de notre Fête nationale et du Centenaire de la Roumanie moderne, et s’achèvera en Roumanie en 2019, à une date non moins symbolique, celle du 14 juillet.

 

Présentation à l’ambassade de Roumanie en France du Réseau français pour l’entreprenariat féminin, le 26 avril 2018, copyright de l’ambassade de Roumanie en France.

Dès l’entrée de la Roumanie dans l’Union européenne en 2007, les relations commerciales entre la Roumanie et la France se sont développées, où en sommes-nous aujourd’hui ?

Ce sont les chiffres qui parlent le mieux. Ces 10 dernières années, les échanges bilatéraux de marchandises ont augmenté de 51%, si bien qu’à la fin de l’année 2017 elles ont atteint le record absolu de 8,23 milliards d’euros.

Pour ce qui est des investissements, les compagnies françaises du CAC 40 ont acquis une position stratégique dans l’économie roumaine, avec une présence forte dans les secteurs-clés de l’industrie et des services. Un seul exemple, le plus visible – celui de l’usine Dacia-Renault, qui continue de battre des records de ventes alors que la marque fête cette année ses 50 ans d’existence. Le potentiel de développement des relations économiques reste certes très prometteur, aussi bien au niveau des grandes entreprises que des PME.

 

Quel est le rôle de l’Ambassade de Roumanie en France dans l’accroissement de nos relations économiques et culturelles ?

On y travaille tous les jours ! Avec mon équipe, nous menons un dialogue soutenu avec une large palette d’interlocuteurs français et roumains. J’ai déjà évoqué notre riche coopération culturelle, qui culminera avec la Saison France-Roumanie. Côté économique, nous nous attachons à promouvoir à l’Ambassade de Roumanie en France les relations commerciales entre les compagnies françaises et roumaines. Nous aidons les acteurs économiques à développer des projets d’affaires surtout en France, mais aussi en Roumanie. Grâce a notre conseiller économique, l’Ambassade coordonne la participation annuelle de centaines d’entreprises roumaines à plus de 10 expositions internationales prestigieuses qui ont lieu à Paris. Elle fournit également un soutien relationnel pour l’implantation mutuelle des entreprises françaises et roumaines dans les deux pays.

Il est à noter également que, dans le cadre de la Saison France-Roumanie, l’Ambassade s’impliquera dans plus de 55 événements économiques en Roumanie et en France.

 

La Roumanie membre actif de l’OIF au même titre que la France, vous-même francophile averti, en quoi la langue française sert-elle nos relations ?

La langue française joue un rôle fondamental dans nos relations, elle facilite la coopération dans les domaines les plus variés. Le français est l’une des langues les plus étudiées et parlées en Roumanie, au niveau académique, de l’administration, des affaires. La Roumanie soutient constamment le pluralisme des langues de travail dans les organisations internationales, notamment au sein de l’Union Européenne et aux Nations Unies. Et ce n’est pas un hasard si actuellement la Roumanie assure la coordination du Groupe des ambassadeurs de l’UE et de l’ONU. A Paris, moi-même je suis vice-président du Groupe des ambassadeurs francophones, qui est une association très dynamique.

Avec la France, nous avons un dialogue privilégié dans le cadre de la Francophonie institutionnelle, dans l’esprit des valeurs communes qui sont la paix, la démocratie, les droits de l’homme, la diversité culturelle, la solidarité, le développement durable. Parmi les initiatives de la Roumanie dans le cadre de la Francophonie, je pourrais évoquer plus récemment le succès remporté par la Conférence des femmes entrepreneurs de la Francophonie, qui a eu lieu à Bucarest en novembre 2017, et qui mènera à l’adoption d’une stratégie francophone pour l’égalité femme-homme.

 

Quels sont les grands projets et objectifs visés par votre Ambassade dans les années à venir ?

C’est simple : renforcer les liens entre nos deux pays, à tous les niveaux et avec tous les partenaires roumains et français. Renforcer le dialogue politique franco-roumain, aussi bien sur les dossiers bilatéraux qu’au sein de l’Union Européenne. Nous avons des intérêts communs, nous partageons la vision d’une Europe plus forte, plus solidaire et plus proche de ses citoyens. La Saison France-Roumanie coïncidera d’ailleurs, comme je l’ai mentionné, avec la Présidence roumaine du Conseil de l’UE. Cela constituera une double opportunité pour mon pays de témoigner de son dynamisme, de sa créativité et de son attachement profond à l’Europe.

La Roumanie souhaite obtenir des résultats concrets pour les citoyens européens à travers sa Présidence, qui mettra le principe de la cohésion au centre de ses priorités. D’ailleurs, le motto de la Présidence roumaine sera « La cohésion, une valeur européenne commune ».

Le président de la Commission Européenne, Jean-Claude Juncker, a eu cette belle déclaration l’année dernière lors d’une visite à Bucarest : « Si la Roumanie n’est pas l’un des pays fondateurs de l’Union, elle a largement prouvé sa capacité d’être un pays refondateur de l’Union Européenne ». Ce sera donc un défi majeur pour la Roumanie et nous comptons beaucoup sur le soutien de nos partenaires français pour une présidence réussie.

Sur le plan économique, notre souhait est d’avoir davantage d’entreprises roumaines en France. J’ai été heureux de voir assez souvent ces derniers mois des entreprises roumaines qui ouvrent des bureaux en France ou qui exportent leurs produits ici. Et bien sûr, nous sommes ouverts pour les investissements français et nous souhaitons une présence encore plus dynamique des PME sur le marché roumain.

Par ailleurs, peu de gens savent que l’Ambassade de Roumanie à Paris a également pour rôle d’assurer la liaison avec l’OCDE. L’un des principaux objectifs diplomatiques de notre ambassade est de promouvoir la candidature de la Roumanie afin d’entamer les négociations d’adhésion à l’OCDE. Comme l’a récemment déclaré le ministre roumain des Affaires étrangères, notre adhésion à l’OCDE est un moyen de stimuler le programme national de réformes. C’est un développement naturel après notre adhésion à l’OTAN et à l’UE.

Enfin, à la veille d’élection européennes majeures, quel message souhaitez-vous adresser à la France, aux français et aux roumains en France ?

Mon message est le même pour les Français et les Roumains qui vivent en France : parlons d’Europe partout et le plus souvent possible ! Nous vivons une phase historique complexe, avec des changements et des crises diverses, qu’il s’agisse des flux migratoires ou du retour des nationalismes. Ce qui est sûr, c’est que nous tous avons besoin d’une Europe unie, forte et fonctionnelle face à ces défis majeurs. Les réponses nécessaires pour faire avancer le projet européen doivent venir de tous les horizons européens. Parlons donc d’Europe, trouvons ensemble des réponses et participons nombreux aux élections européennes de l’année prochaine !

 

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S.E. Madame Michèle RAMIS

Ambassadrice de la République Française en Roumanie

Le Centenaire de la création de l’État roumain moderne

et la Présidence du Conseil de l’Union européenne 2019

Son Excellence Madame Michèle Ramis pendant son discours lors de la célébration du 14 Juillet à Bucarest en 2018

Après un parcours diplomatique exemplaire dans de nombreux lieux et sur des thématiques diverses et complexes, à l’aune de l’été dernier vous prenez la responsabilité de promouvoir la France en Roumanie, comment appréhendiez-vous cette mission ? Comment votre parcours vous a servis ? Quel bilan pouvez-vous tirer après cette première année ?

J’ai pris en juin 2017 la tête de l’Ambassade de France en Roumanie avec beaucoup d’enthousiasme. Cette nomination, qui était mon quatorzième poste dans la carrière diplomatique, me permet de mettre en œuvre mes expériences antérieures notamment dans le domaine de la culture, de la défense et de la sécurité. L’Ambassade de France à Bucarest est une ambassade avec un très large spectre de compétences car la relation franco-roumaine est ancienne, profonde et ambitieuse. La présence économique française est forte, la proximité culturelle et linguistique est un atout, la communauté française en Roumanie s’accroît régulièrement. La Roumanie est un pays profondément pro-européen et nous souhaitons qu’elle fasse partie des pays qui vont refonder l’Europe pour la rendre plus forte, plus unie et démocratique comme l’a proposé le Président de la République Emmanuel Macron.
Ma première année en Roumanie m’a permis de tisser des liens avec les autorités politiques, les administrations publiques, les institutions culturelles, les acteurs économiques, la société civile, la jeunesse, les artistes notamment les musiciens.

Elle m’a aussi permis de découvrir le pays puisque j’ai effectué une trentaine de déplacements pour rencontrer les responsables politiques locaux, les entreprises et les communautés françaises et aussi parler à l’autre Roumanie, celle de l’intérieur.

C’est sur la base de ces contacts que j’ai pu définir une feuille de route pour renforcer la relation franco-roumaine dans tous ses aspects. Il y a des défis mais l’énergie et la volonté politiques sont présentes.

Nous préparons la Saison France-Roumanie qui s’ouvrira le 27 novembre à Paris avec la visite du Président Klaus Iohannis et verra se dérouler durant 7 mois, en France et en Roumanie, plusieurs centaines d’événements qui vont rendre encore plus visible la relation franco-roumaine et vont ouvrir de nouvelles opportunités pour chaque Etat. Cette Saison coïncidera avec la présidence roumaine du Conseil de l’Union européenne.
Nous sommes donc à l’aube de moments forts dans l’histoire de la Roumanie et des relations entre nos deux pays, qui plus est dans l’année du Centenaire de la création de la Roumanie moderne en 1918.

Les relations culturelles et politiques entre la France et la Roumanie remontent au XIXe siècle, souvenons-nous au Quartier Latin de « La société des étudiants roumains de Paris » fondée en 1846. Quel est aujourd’hui le climat de nos relations politiques et culturelles ? Une année croisée à venir ?

La Roumanie et la France appartiennent à un espace culturel commun et vivent dans une communion artistique puisque de nombreuses personnalités roumaines des arts et des sciences du XIXe et de la première moitié du XXe siècle vécurent en France et fréquentèrent le milieu culturel parisien de l’époque : George Enescu, Anne Elisabeth Brancovan, comtesse de Noailles, Constantin Brancusi, Eugène Ionescu, Emil Cioran se sont nourris d’influences françaises et réciproquement, il y eu une empreinte roumaine forte en France, donc une sorte de « fertilisation croisée ».

La coopération culturelle entre la Roumanie et la France est à la hauteur de ce patrimoine commun. Dans ce cadre, la Roumanie et la France célèbreront entre le 1er décembre 2018 et le 14 juillet 2019 une Saison qui renforcera, par l’organisation de nombreux événements dans les deux pays, les liens économiques, scientifiques, culturels et sociétaux qui nous unissent et témoignera du dynamisme et de l’imagination des créateurs des deux pays. Cette Saison, fondée sur un héritage commun et un futur à construire ensemble, mettra en place entre nos deux nations un dialogue tant sur le patrimoine que sur la contemporanéité.

Dès l’entrée de la Roumanie dans l’Union européennes en 2007, les relations commerciales entre la France et la Roumanie se sont développées, où en sommes-nous aujourd’hui ?

En effet, l’adhésion de la Roumanie à l’UE en 2007 a entraîné un fort accroissement en volume de nos échanges, mais j’aimerais rappeler que notre relation commerciale était déjà forte avant 2007, la France et la Roumanie étant des partenaires historiques. Par exemple, la CCIFER, qui recense actuellement près de 500 membres, représentant environ 15% du PIB et 125 000 emplois, fête cette année son 22ème anniversaire.

Cela étant dit, nos échanges commerciaux ont progressé de 71% en dix ans, atteignant près de 8 Mds€ en 2017. La France est ainsi le 5ème fournisseur de la Roumanie et son 3ème client. Nous exportons majoritairement des machines industrielles et agricoles, du matériel de transport et des produits chimiques en Roumanie, tandis que nos importations en provenance de Roumanie sont essentiellement composées de matériel de transport et de biens d’équipement. La nature de ces échanges s’explique en partie par la densité de la présence économique française sur l’ensemble du territoire roumain. Les quelques 2 300 entreprises à capitaux majoritaires français sont à la fois composées d’un grand nombre de PME et de 36 des 40 plus grandes entreprises françaises. Nombre d’entre elles sont leaders dans leur secteur en Roumanie.

Les entreprises françaises ont su s’adapter au spectaculaire développement de la Roumanie depuis 2007 et répondre à la demande de la population en améliorant la qualité de leurs produits et en allant vers plus de valeur ajoutée sur le sol roumain, notamment dans le secteur agroalimentaire. De nombreuses opportunités restent à saisir dans les années à venir, nous y travaillons chaque jour.

 

Madame Michèle Ramis, Ambassadrice de France en Roumanie, avec Son Excellence Monsieur Klaus Iohannis, Président de la Roumanie, à la célébration du 14 Juillet à Bucarest en 2018

 

Quel est le rôle de l’Ambassade de France en Roumanie dans l’accroissement de nos relations économiques et culturelles ?

L’Ambassade de France et ses différents services conduisent les relations politiques franco-roumaines avec les interlocuteurs institutionnels et interagissent avec le secteur privé pour promouvoir notre présence économique et culturelle en Roumanie. Ceci passe par des contacts et échanges formels ou informels, l’organisation de visites officielles et d’événements.

L’Ambassade anime aussi l’ « Equipe de France » qui comprend plusieurs entités dont Business France et Campus France et s’appuie sur les conseillers du commerce extérieur français, la chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture franco-roumaine, les clubs francophones d’affaires et les Instituts français de province. Comme vous le voyez, c’est un travail d’équipe.

La France est un membre actif de l’OIF au même titre que la Roumanie, en quoi la langue française sert-elle nos relations ?

La Roumanie est un grand pays de la francophonie et je me réjouis qu’un quart de la population roumaine parle notre langue.

La langue française est notre trait d’union et la marque de notre appartenance à une famille culturelle commune : le monde latin, les valeurs démocratiques. L’OIF réunit des pays des cinq continents et permet de promouvoir notre langue, notre culture et les principes auxquels nous sommes attachés. Mais la langue française est aussi un vecteur de développement économique et d’emploi, elle offre des débouchés.

Je regrette cependant que la langue française n’occupe plus la même place qu’autrefois dans l’enseignement en Roumanie et chez les jeunes.

Aujourd’hui, ceux-ci parlent moins français que leurs aînés et c’est dommage car le multilinguisme est source d’opportunités. La Saison aura pour ambition de renforcer la place de la langue française en Roumanie.

Quelle sont les grands projets et objectifs visés par votre Ambassade dans les années à venir ?

Je m’emploie à construire un agenda positif avec la Roumanie. Dans trois domaines :

  • Le dialogue politique et la coopération européenne d’abord. La Roumanie et la France ont des intérêts politiques communs et l‘ambition de renforcer ensemble l’Union européenne. A ce titre, la présidence roumaine du Conseil de l’Union européenne sera une responsabilité importante pour Bucarest et la France soutiendra la Roumanie pour que cette présidence soit un succès ;
  • Les échanges et la coopération économiques et de défense en second lieu : dans ce domaine, il existe des marges de progression et nos investisseurs et nos entreprises sont intéressés par la Roumanie ;
  • La coopération éducative, universitaire, scientifique et la promotion de la francophonie enfin. Nous devons moderniser et renouveler nos champs de coopération et promouvoir ensemble l’usage du français notamment dans le domaine économique.

Enfin, à la veille d’élections européennes majeures, quel message souhaitez-vous adresser à la Roumanie, aux roumains et aux français en Roumanie ?

Je leur dirai d’abord d’aller voter nombreux car le taux de participation à ces élections sera un signal fort en faveur d’une Europe plus proche des citoyens et plus puissante.

Je leur dirai ensuite de s’intéresser aux enjeux européens et de contribuer à définir le futur de l’Europe en faisant connaître ce qu’ils attendent de l’Union européenne. Une consultation a été mise en ligne à cet effet par la Commission européenne et chacun est invité à y donner son avis.

Enfin, je leur dirai que face aux défis sans précédent auxquels est confrontée l’Union européenne, il faut refonder le projet européen et consolider cet édifice afin de préserver ce capital de paix et de prospérité qu’il nous a offert depuis 70 ans.

 

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Crédit Agricole Roumanie

 

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Mme Dana GRUIA DUFAUT

Conseiller Consulaire pour la Roumanie et la République de Moldavie, Avocate aux Barreaux de Paris et de Bucarest, Administrateur de la CCI Française en Roumanie

LA ROUMANIE RESTE UNE DESTINATION DE CHOIX POUR LES INVESTISSEMENTS FRANÇAIS AVEC DE MULTIPLES AVANTAGES

 

Vous êtes depuis 2014, Conseiller Consulaire pour la Roumanie et la Moldavie, pouvez-vous revenir sur votre parcours exceptionnel et nous décrire en quoi consistent vos missions ?

En effet, il existe beaucoup de liens entre mon parcours professionnel et la représentation des Français en Roumanie. Tout a commencé après la chute du régime communiste de Bucarest, en 1990. En tant qu’avocate française inscrite au Barreau de Paris, j’ai été appelée à assister un grand groupe français à s’installer en Roumanie, puis j’ai entamé une collaboration avec un des BIG4 pour réaliser des audits juridiques pour les privatisations en Roumanie. Les premiers projets ont été suivis par d’autres, année après année, au fur et à mesures que les entreprises françaises étaient plus nombreuses à s’intéresser à la Roumanie.

J’ai assumée la mission de bâtir des ponts entre les deux pays, auxquels je me sens fortement attachée, par ma naissance et mon éducation.

En 2002, j’ai ouvert le Cabinet de Bucarest qui s’est rapidement affirmée comme un des premiers cabinets francophones du pays, animé par des avocats dotés d’une double culture juridique franco-roumaine.

Mon contact avec les expatriés français de Roumanie, avec la communauté à laquelle j’appartiens a été toujours important. Je ne ferme jamais mon téléphone. C’est une habitude et non plus une stratégie. Ensuite, j’ai toujours encouragé les échanges entre le deux pays, convaincue que nos valeurs communes et nos liens historiques sont la garantie du meilleur partenariat qui peut exister entre la France et la Roumanie.

C’est à cette fin que je me suis toujours associée bénévolement aux initiatives qui ont visés à encourager les échanges sociaux-culturels ou économiques, en tant qu’avocat ou membre du Conseil d’Administration de la CCIFER.

Dans un tel contexte, j’ai aussi accepté de déposer ma candidature pour un poste de Conseiller Consulaire de la France. Le Conseiller Consulaire est une sorte d’élu de proximité de la communauté française de l’étranger qui, par la force du contact permanent avec les préoccupations de celle-ci, agit en tant que porte-parole et interface avec les autorités consulaires ou parlementaires françaises.

En 2014, j’ai été donc élue par les français de Roumanie et de la République de Moldavie, Conseiller Consulaire, avec deux autres collègues pour un mandat de 6 ans. Notre mandat qui est honorifique est également inédit, car nous devons conjuguer nos efforts avec la diplomatie et veiller en même temps à ne pas outrepasser les compétences de celle-ci. En tant que Conseiller Consulaire, nous sommes également, les grands électeurs des 12 sénateurs représentant les Français établis hors de France.

Même si nous n’avons pas des compétences particulières, nous sommes un relai des problématiques relevant de nos domaines d’interventions: la protection sociale, l’enseignement et la formation professionnelle, la réponse aux questions pratiques posées presque tous les jours par la communauté française de Roumanie et de Moldavie.

Enfin, les Conseillers Consulaires assument une mission bénévole de soutien des actions françaises en Roumanie et nous pouvons accompagner parfois le Consul ou l’Ambassadeur dans leurs divers déplacements et actions publiques.

 

Les conseillers consulaires de la France pour la Roumanie et la Moldavie : Benoît Mayrand, Dana Gruia Dufaut, Christian Lemaître ©DGD

Vous avez en 1991 fondé l’un des premiers cabinets francophones spécialisés en droit des affaires en Roumanie, quel est votre regard sur le monde des affaires aujourd’hui et sur les échanges franco-roumain ?

En moins de 30 ans, une période assez courte à l’échelle de l’histoire, la Roumanie a connu un parcours extraordinaire. Elle a réussi à reconstruire, en dépit d’allers-retours inhérents, une économie de marché fonctionnelle, a mis en place un système financier moderne et des institutions compatibles avec le fonctionnement des démocraties occidentales. Cela ne fait que prouver la force de récupération immense de ce peuple extrêmement doué, animé par des valeurs européennes authentiques.

Depuis plusieurs années déjà l’économie roumaine connaît une dynamique accélérée, au-delà de la moyenne européenne, déployant toute une palette d’opportunités d’affaires pour les investisseurs.

Les français ont été parmi les premiers à y arriver. La plupart des entreprises du CAC 40 et bon nombre de leurs fournisseurs ou des PME dynamiques y sont présentes (Airbus, Auchan, Carrefour, Crédit Agricole, Michelin, Orange, Renault, Société Générale, Total, Véolia, etc. …). Ces sociétés ont une importante contribution à l’économie du pays.

D’autres entreprises françaises sont encouragées à découvrir ce pays à fort potentiel de l’Europe de l’Est, car il y a à la fois une volonté politique commune et des chiffres extrêmement encourageants : une croissance du PIB de 6,9 % en 2017, soit la plus grande de l’UE, un marché amoureux de la consommation (2/3 du PIB roumain), une fiscalité encore douce (16% d’impôt sur les sociétés et 10% d’impôt sur le revenu), des ressources naturelles importantes, une proximité géographique et … plus de 600 ans d’histoire commune franco-roumaine.

La Roumanie a toujours été animée par la volonté d’être un acteur important dans sa région et la France a toujours été un modèle et un partenaire privilégié de ce pays. Bon nombre des institutions modernes du pays ont été créées suivant un modèle français, aussi bien que son organisation administrative, voire même son système législatif. Le Code Civil roumain a été inspiré du Code napoléonien…

Les investisseurs français ont ainsi la chance d’intégrer en Roumanie la plus grande communauté francophone de la région et de faire valoir leur savoir-faire dans des secteurs où la Roumanie a le plus besoin d’investissements : la santé, les infrastructures, l’éducation, les services, le tourisme, l’agriculture ou encore l’agroalimentaire.

En contrepartie, la Roumanie affiche une plus grande volonté d’offrir un cadre juridique qui favorise les investissements étrangers. Le pays a adopté récemment une nouvelle législation des marchés publics, une nouvelle loi des PPP et pas mal de facilités fiscales, soit une législation destinée à faciliter et à protéger les investisseurs, à combattre la corruption.

Enfin, dans le nouveau contexte de sécurité mondiale, la Roumanie offre une certaine stabilité politique et un engagement par rapport aux valeurs européennes, même si l’approche d’une période électorale en 2019 donne lieu parfois à des dérapages déclaratifs.

 

Le Gala de la CCIFER ©DGD

La Roumanie est entrée dans l’Union européennes depuis un peu plus de 10 ans, quels changements notables se sont opérés ? Que tirez-vous comme conclusions ?

Si on considère la date d’adhésion de la Roumanie à l’Union Européenne la période qui commence 10 ans avant 2007 (la date d’admission comme membre de plein droit de l’UE) et finit à nos jours, l’impact est facile à quantifier. Un simple recours aux chiffres relève que le PIB du pays a augmenté cinq fois entre 1998 et 2018, les exportations – huit fois, l’inflation a baissée, le taux de chômage a aussi baissé significativement, le gain salarial a augmenté nettement.

L’adhésion à l’Union Européenne a donc nettement profité à la Roumanie. Elle a aussi profité à l’Europe, qui avait pris la décision de l’élargissement vers l’Est animée par un besoin d’élargir son marché et d’introduire de nouveaux partenaires pour se développer. N’oublions pas non plus que la migration de la main d’œuvre roumaine a aussi profité à une Europe qui est proie à un vieillissement accentué de sa population.

Si on ajoute à ces aspects, le fait que l’intégration a permis à la Roumanie de diversifier ses ressources financières (des fonds structurels, de cohésion ou de développement) et à accéder au plus grand marché commercial, doté du plus grand PIB au point de vue du pouvoir d’achat, alors on a l’image d’un pays pour lequel l’UE est un catalyseur de ressources.

Sur le plan externe, le statut de pays membre de l’UE et de l’OTAN, a permis à la Roumanie de gagner en termes de crédibilité aux yeux des investisseurs, qui ont lancé des investissements durables et à longue terme dans ce pays.

L’intégration de la Roumanie a été une réussite du pays et de l’Europe, même si deux autres objectifs – l’intégration dans l’espace Schengen et l’adoption de la monnaie unique – n’ont pu être encore atteints.

Les causes sont multiples et elles ont du rapport avec le rythme difficile des réformes internes dans certains domaines, en Roumanie, la mauvaise gestion des coûts sociaux et économiques de la période de transition du pays, superposées sur la plus profonde période de crise vécue par l’Union Européenne en 2008 et même après, qui a dû changer, à son tour, à plusieurs reprises les règles du jeu, surtout en matière de politique monétaire et de sécurité.

La Roumanie affiche aujourd’hui une économie en plein essor, se fait découvrir comme un réservoir de talents, qui justifie le choix des grands groupes internationaux d’installer ici leurs centres de développement régionaux, comme ce fut le cas de Renault, un pays qui a pris des mesures pour reconnaître les droits fondamentaux des citoyens, pour la protection de la propriété et qui s’apprête à assumer pour, la première fois, la présidence du Conseil de l’Union Européenne à partir du 1er janvier 2019.

 

Dana Gruia Dufaut ©DGD

Enfin, à la veille d’élections européennes majeures, quels sont les grands enjeux pour la Roumanie et l’Europe et quel message souhaitez-vous adresser aux entreprises françaises en Roumanie et à celles qui souhaiteraient s’y implanter ?

La Roumanie tout comme l’Europe se trouve devant un nouveau tournant de son existence.

L’une et l’autre doivent s’affirmer comme des voix crédibles, se mettre à l’abri du populisme et de la corruption, et prouver leur force de proposer des partenariats viables et de projets communs.

Je ne peux prévoir l’avenir, mais je peux affirmer que la Roumanie reste une destination pour les investissements français, avec de multiples avantages: il s’agit d’un pays ouvert aux investissements étrangers, qui peut fournir une main d’œuvre éduquée et accessible. Enfin, le potentiel de développement est grand dans presque tous les domaines d’activité, avec la promesse d’un rendement des investissements difficilement atteignable ailleurs en l’Europe occidentale.

J’encourage fortement tous ceux qui ont des projets d’investissements de regarder sérieusement vers la Roumanie, car il ne faut pas perdre de vue que dans les affaires les résultats de demain sont l’effet des actions d’aujourd’hui. Comme disait Antoine de Saint-Exupéry « Pour ce qui est de l’avenir, il ne s’agit pas de le prévoir, mais de le rendre possible ».

 

Novembre 2018
www.gruiadufaut.com

 

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Climat d’investissements

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BNP PARIBAS LEASING SOLUTIONS

Filiale de BNP PARIBAS spécialisée dans le financement d'équipements professionnels

Interview croisée de Charlotte DENNERY, CEO de BNP Paribas Leasing Solutions & de Lionel PIQUER, Country Manager BNP Paribas Leasing Solutions Roumanie

 

Vous êtes présent dans le monde entier et depuis 10ans en Roumanie, pouvez-vous nous présenter votre entreprise, son histoire, son modèle ‘’Core’’ et ses chiffres clés ?

Charlotte Dennery

Charlotte DENNERY : BNP Paribas Leasing Solutions, leader européen, accompagne le développement de ses partenaires industriels (constructeurs, distributeurs et éditeurs) en leur proposant des solutions de financement pour leurs clients finaux ; des entreprises avec des offres de location avec services et de gestion de parc pour leurs équipements informatiques, leurs véhicules industriels et commerciaux ; des clients professionnels des réseaux bancaires de BNP Paribas en soutenant leurs projets d’investissements.

BNP Paribas Leasing Solutions finance tout particulièrement deux grandes catégories d’équipement. Les équipements logistiques roulants : agriculture, BTP, manutention, transport et les équipements technologiques : bureautique, IT, télécoms, médical, technologies spécialisées (LED, portiques de sécurité…)

En 2017, BNP Paribas Leasing Solutions a financé 320 000 projets pour un volume total de 12 milliards d’euros. Ses 3 200 collaborateurs accompagnent la croissance de ses clients et partenaires dans 18 pays, en Europe mais aussi en Chine, aux Etats-Unis et au Canada.

Le marché du leasing est en croissance, il représentait 384 milliards d’euros en Europe en 2017, avec une croissance de +9,4% vs 2016.

Cette progression du leasing est à rapprocher des nouvelles habitudes de consommation et à l’économie de l’usage. En effet, les consommateurs, tout comme nos clients professionnels, préfèrent aujourd’hui privilégier l’accès à un équipement, sa location par exemple, plutôt que de le posséder. Dans l’univers B to B, il va s’agir de Spotify, Netflix.
Mais on retrouve aussi cette tendance dans l’univers professionnel.

Les solutions locatives permettent notamment aux entreprises de changer régulièrement d’équipements afin d’avoir à disposition les machines les plus performantes, les plus innovantes possibles.

Lionel Piquer

Lionel PIQUER : BNP Paribas Leasing Solutions, est implantée en Roumanie depuis 2008. Fort d’une équipe de 45 personnes à fin octobre 2018, nous contribuons au développement des ventes de nos partenaires en proposant des offres de financement adaptées à leurs clients.

Nous intervenons principalement sur le marché de l’agriculture, qui connait une forte croissance ces dernières années. Parmi les pays européens, la Roumanie se place à la 6ème position en termes de surfaces agricoles cultivées et cultivables, un des greniers de l’Europe. Le potentiel de développement de ce secteur d’activité reste donc très important. A cela s’ajoute le constat que le parc de matériel est vieillissant et doit être rapidement renouvelé et modernisé.

En 2017, BNP Paribas Leasing Solutions Roumanie a financé un volume d’affaires de 110 millions d’euros, ce qui fait de nous un des leaders sur le marché du Leasing en Roumanie. Malgré une large gamme de produits financiers disponibles, le crédit représente 90% de notre activité. En effet ce produit répond à la fois aux attentes de nos clients qui restent très attachés à la propriété, mais surtout permet de bénéficier pour partie des subventions accordées par le fonds européen.

Ces subventions contribuent fortement à la modernisation du pays en termes d’équipements professionnels.

 

Quelles sont les grandes évolutions de votre secteur d’activité et les spécificités du marché roumain depuis votre implantation il y a 10 ans ?

CD : Le secteur des équipements roulants, camions-équipements agricoles, a très bien fonctionné ces dernières années. Cependant, en ce qui concerne les équipements technologiques, il y a eu une baisse du marché de l’Office Equipement par exemple. Ceci est lié à la montée du digital et aux stratégies de diminution de papier des entreprises.
Nous avons donc fait évoluer notre business modèle pour aller vers de nouveaux marchés, tels que le médical, les technologies spécialisées comme le financement de LED pour les collectivités locales ou pour les grandes surfaces, les vitrines réfrigérées ou encore les portiques de sécurité…

LP : Concernant le marché roumain, les fonds européens permettent d’accélérer la transformation du pays, ce qui profite à différents secteurs d’activité notamment le transport, la construction. La demande en équipements professionnels est importante, et l’offre de financement accompagne les besoins de ces secteurs.
En ce qui concerne les équipements technologiques, les secteurs du médical et de l’IT sont également en croissance, un constat très positif pour le pays. C’est une opportunité supplémentaire de contribuer à cette croissance économique, via des solutions de financement.

 

 

Dans le cadre de votre croissance externe, vous venez de racheter IKB, quelle est votre stratégie et vos ambitions suite à ce rachat ?

CD : Notre stratégie en Roumanie repose sur trois points majeurs, consolider notre taille critique, servir encore mieux nos partenaires sur ce territoire et diversifier notre modèle en finançant d’autres types d’équipements tels que les équipements médicaux et l’IT.

LP : Notre ambition était de devenir le leader du marché, par cette acquisition nous pouvons aujourd’hui conforter notre position. Désormais constituée d’une équipe de 70 personnes, notre organisation se trouve renforcée, et notre expertise est élargie à d’autres secteurs. Cela nous permet de répondre à cette ambition aujourd’hui.

 

Quelle est votre politique de développement et votre relation à l’Europe, quels sont les secteurs à fort potentiel en Roumanie et quel rôle doit jouer l’Europe ?

CD : Les racines de BNP Paribas Leasing Solutions sont européennes. Nos principaux partenaires sont européens mais ils souhaitent pouvoir se développer à l’international. L’Europe est donc le point de départ de notre développement à l’international. L’Europe a mis en place des règlementations additionnelles depuis 2008, telles que le rôle de la BCE ou encore la GDPR. Le cadre juridique s’est durci ce qui a engendré de nombreuses contraintes supplémentaires et par conséquence des coûts additionnels afin de respecter ses normes. Nous nous transformons en interne pour répondre à ces attentes. Il s’agit de contraintes mais aussi d’opportunité dans le sens où cela nous permet de conforter et préserver notre place sur ce marché en rendant difficile l’arrivée de nouveaux compétiteurs (‘’New Comers’’).

LP : Les infrastructures en Roumanie demeurent globalement encore peu développées. Le réseau routier et autoroutier est le moins dense d’Europe, avec ses 834 km, la Roumanie constitue une partie importante du corridor pan européen avec un axe qui s’étend de l’Allemagne à la Grèce. L’infrastructure roumaine est donc cruciale pour l’interconnexion.
Il existe une véritable demande pour un réseau plus étendu et de meilleure qualité. Ceci permettra de fluidifier les activités économiques et de rendre accessibles certaines régions assez isolées car mal desservies. Les fonds européens permettront d’accélérer la transformation du pays et la modernisation du réseau routier, ce qui profitera à l’Europe dans son ensemble mais aussi, fortement à la Roumanie pour de nombreux secteurs d’activité.

 

 

BNP Paribas Leasing Solutions
12 rue du port
92000 NANTERRE, France
leasingsolutions.bnpparibas.com

 

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Schoenherr si Asociatii

La Roumanie, une terre de possibilités

La Roumanie est devenue, ces dernières années, l’une des économies les plus dynamiques d’Europe, avec des données et des statistiques montrant que le pays a parcouru un long chemin depuis sa démocratisation. Qu’il s’agisse des 29 dernières années (depuis la chute du régime communiste) ou des 12 dernières années (depuis son adhésion à l’UE), les choses se sont, sans aucun doute, améliorées de différentes manières. Maintenant, face à la présidence tournante de six mois du Conseil de l’Union européenne, le pays peut revenir sur ses réalisations, mais il devrait avant tout envisager ses possibilités et commencer à les transformer en réalité.

 

Sebastian Gutiu, Associé directeur

Pendant plus de 10 ans, je suis l’associé directeur de Schoenherr si Asociatii, l’un des plus grands cabinets d’avocats d’affaires en Roumanie. Schoenherr, un acteur régional éminent basé en Autriche, a été le premier cabinet d’avocats international à entrer sur le marché roumain en 1996. Conscient du potentiel du pays, l’entreprise a décidé de créer un bureau local axé initialement sur le travail transactionnel et le conseil au jour le jour pour les entreprises autrichiennes ayant des filiales locales. Aujourd’hui, le bureau de Bu-carest est un cabinet d’avocats offrant une gamme complète de services. Il assiste des centaines de sociétés (principalement des multinationales) sur pratiquement toutes les questions juridiques relatives à leurs activités. Nous sommes devenus une force avec la-quelle il faut compter sur le marché juridique principalement grâce à notre équipe, qui comprend certains des meilleurs avocats roumains dans des domaines tels que la banque et la finance, les marchés de capitaux, le droit des sociétés, le droit immobilier, le contentieux & l’arbitrage, et le droit de la concurrence.

En tant qu’avocats d’affaires, nous avons le privilège d’être au premier rang lorsque les transactions et les investissements les plus importants ont lieu en Roumanie et dans la région. Nous sommes sur place lorsque certaines des opérations les plus importantes du pays ont été conclues, modifiant ainsi le visage des marchés en cause et aidant les principaux acteurs dans les secteurs des services financiers, de l’énergie, de l’immobilier, de la construction, des biens de consommation en rapide mutation, des technologies de l’in-formation et de la communication, etc. Nous accompagnons les entreprises depuis leurs entrées sur le marché tout au long de leurs projets d’expansion et parfois jusqu’à leur sortie, en voyant comment les investissements croissaient ou ralentissaient en fonction du contexte économique et politique, des changements juridiques et même des aspects sociaux.

Nous avons assisté à des vagues de tentatives de réformes et à des modifications législatives visant à stimuler un domaine ou un autre, tout en surveillant de près l’impact de ces modifications sur les activités de nos clients. De la traduction des nouvelles dispositions légales en termes commerciaux concrets à la poursuite de leur mise en œuvre et parfois même leur annulation, les avocats ont été très actifs dans l’histoire récente du pays.

En dirigeant Schoenherr si Asociatii, tout en étant activement impliqué dans le travail des clients, j’ai eu la chance de rester au fait de l’évolution des investisseurs en période de croissance, ainsi qu’en période de récession économique. De plus, notre appartenance à un grand réseau régional m’a permis de garder le contact avec les points de vue et les perceptions de nos bureaux plus occidentaux.

Si je devais tracer la ligne de démarcation et résumer le sentiment général que me pro-curent nos clients et partenaires, notre réseau et nos connexions dans la région et le marché en général, la Roumanie est une terre de possibilités. En plaçant les choses dans une perspective positive, il est encore possible de mettre en place un cadre législatif et fiscal stable et prévisible susceptible d’encourager davantage les investissements étrangers directs, d’accroître l’attrait des fonds européens disponibles, de développer les infrastructures du pays et, en définitive, d’améliorer son statut de pays parmi les plus pauvres d’Europe à un pays florissant.

 

 

 

Schoenherr si Asociatii SCA
RO-010413 bucharest, 30 dacia blvd, sector 1
t: +40 21 319 67 90
e-mail: office.romania@schoenherr.eu

 

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WISE FINANCE SOLUTIONS

M. Bogdan Hossu, Directeur Général

La présentation de WISE FINANCE SOLUTIONS, l’historique, les compétences, les services.

WISE FINANCE SOLUTIONS est une société de conseil en gestion d’entreprises et de projets. Son domaine d’activité principal consiste à fournir des conseils d’expert sur les financements non remboursables. La société dispose d’une vaste expérience dans l’accès aux fonds européens, aux fonds publics (aides d’État) et à d’autres types de subventions, ainsi qu’à la gestion de projets d’investissement financés par des fonds non remboursables. WFS fournit en permanence un soutien aux clients pour la mise en œuvre de leurs projets d’investissement et la médiation des relations entre les bénéficiaires potentiels et les institutions qui coordonnent la mise en œuvre et la gestion de l’assistance financière non remboursable.

WISE FINANCE SOLUTIONS offre principalement les services suivants :

  • Aide à l’investissement financier,
  • Développement des projets de subvention comprenant : l’identification des sources de financement, la vérification de l’éligibilité et le développement de la documentation nécessaire pour accéder aux subventions,
  • Gestion de projet (mise en œuvre de projets financés) comprenant : la planification et le contrôle des activités de projet, la préparation du dossier d’appel d’offres, l’élaboration des demandes de remboursement, la préparation des rapports d’avancement du projet.

 

En outre, WISE FINANCE SOLUTIONS propose des services complémentaires pour le développement d’entreprises ou de projets, tels que : Consultation juridique (rédaction de contrats et d’avis juridiques, négociation de contrats pour le compte du client, activités juridiques complexes) ; Actes juridiques et représentation devant diverses autorités – création de nouvelles entreprises, préparation de documents ; Représentation légale au tribunal ; Services de conception tels que : Conception de bâtiments civils et industriels, y compris : Etude de faisabilité, Documentation technique relative à l’autorisation de construction, Projet de conception technique et détails d’exécution, Expertise en matière de préparation de la documentation technique relative à des projets de financement non remboursables (fonds de l’UE et aides d’État) en fonction d’exigences spécifiques ; Conseil financier.

WISE FINANCE SOLUTIONS peut être considéré comme un guichet unique offrant tous les services nécessaires aux projets d’investissement ou au développement des affaires.

Disposant d’une équipe vaste et très expérimentée, Wise Finance Solutions peut analyser non seulement le projet de financement, mais également la partie technique de l’investissement, car l’équipe compte des spécialistes et auditeurs techniques. En outre, WFS peut analyser tous les documents du point de vue juridique car l’équipe comprend des avocats spécialisés dans les FONDS EUROPÉENS et LES AIDES D’ÉTAT.

 

Pourquoi WFS est-il le bon partenaire pour accéder aux fonds de l’UE, en termes de qualité (certifications) et de résultat (succès 100%) ?

WFS est le bon partenaire pour accéder aux fonds de l’UE car :

Nous avons plus de 10 ans d’expérience dans le domaine des fonds non remboursables (fonds européens et aides d’État) et une équipe complète et expérimentée d’experts – guichet unique – Experts en fonds européens, Gestionnaires de projet, Experts Financiers, Evaluateurs de projet, Experts en marchés publics, Spécialistes techniques, avocats spécialisés dans les fonds européens et les aides d’État.

Nous avons développé et géré une grande variété de projets d’investissement, y compris d’importants projets d’investissement (supérieurs à 100 millions d’euros / projet), dans différents domaines d’activité. La plupart de nos projets appartiennent au secteur manufacturier, en particulier l’automobile, mais nous avons également des projets dans les domaines de l’agriculture, du tourisme, de la santé, de l’alimentation, du plastique, des incubateurs d’entreprises, des parcs industriels, etc.

Un grand nombre de nos projets sont des investissements étrangers car notre objectif n’est pas uniquement de soutenir les entreprises roumaines mais également les entreprises étrangères.

Nous avons un taux de réussite de 100% sur les projets que nous avons soumis, car nous effectuons une analyse précise des candidats et de l’idée du projet. Nous décidons de ne nous impliquer que dans le développement des projets qui sont éligibles et qui ont de réelles chances d’obtenir un financement. Notre taux de réussite de 100% repose non seulement sur le travail acharné, mais aussi sur l’enthousiasme et la souplesse lors du travail sur des projets de grande envergure incluant de multiples parties prenantes.

Nous sommes une entreprise suivant le système du guichet unique, c’est-à-dire une entreprise qui offre tous les services nécessaires aux projets d’investissement ou de développement commercial, tels que : conseils spécifiques sur les fonds européens, aides d’État et autres subventions, services de gestion de projets, services de conception, services juridiques et conseils financiers.

Nous sommes membres de : Chambre de commerce roumaine néerlandaise – CCRN, Chambre de commerce roumaine britannique – CCRB, Chambre de commerce roumaine française – CCIFER, Chambre de commerce roumaine italienne, Chambre de commerce roumaine israélienne, Association des entreprises japonaises.

Nous avons des partenariats au niveau régional afin d’aider tout investisseur à s’introduire dans des pays tels que la Hongrie, la Pologne, la Bulgarie, la Serbie, la République tchèque, la Moldavie et la Grèce.

 

Pourriez-vous présenter un succès important dès aujourd’hui, et qu’en est-il pour demain ?

L’un des projets que nous avons réussi est le projet Glasscorp Romania. Glasscorp fait partie du groupe turc SISECAM, l’un des plus grands producteurs d’Europe de verre de base, de verre automobile, de verre énergétique et de verre d’électroménager. Glasscorp est un fabricant de vitrage automobile pour constructeurs automobiles tels que Volkswagen, BMW, Ford, Audi et Renault. Leur investissement en Roumanie, d’une valeur totale d’environ 60 millions d’euros, a été partiellement financé par le gouvernement roumain au moyen d’un régime d’aides d’État. Ils ont créé environ 300 nouveaux emplois et mis en place une nouvelle usine de production de verre pour automobiles.

La collaboration avec Yazaki Romania est un autre projet important de notre société. Sur la base du projet d’aide d’État élaboré conjointement, Yazaki a obtenu une aide d’État pour le financement des coûts salariaux liés aux nouveaux emplois créés (830 employés) dans l’une de leurs usines en Roumanie. Yazaki est l’une des plus grandes sociétés de production de faisceaux de câbles automobiles en Roumanie. Le groupe YAZAKI est présent en Roumanie depuis 2003 et n’a cessé de développer son activité dans ce pays. Yazaki emploie actuellement plus de 12 000 personnes en Roumanie.

À l’heure actuelle, nous collaborons avec de nombreuses entreprises du secteur automobile, mais pas seulement, et le développement de projets d’investissement en Roumanie se poursuit.

Outre la stratégie actuelle visant à continuer d’attirer les investissements traditionnels de l’Union européenne et de la Turquie, Wise Finance Solutions vise une autre frontière, l’Asie.

Nous avons exploré les potentiels de ce continent qui aurait généré une grande somme de richesses mondiales, provenant de la croissance économique durable et de l’innovation, et avons finalement conclu qu’il était plausible d’encourager notre approche principalement envers le Japon, la Corée du Sud et, par la suite, l’Asie du Sud-Est, y compris la région océanienne.

Forts de notre confiance, nous avons récemment accueilli un haut dirigeant possédant la nationalité japonaise pour intensifier notre soutien stratégique à l’Asie, ainsi que la perspective d’ouvrir un bureau en Extrême-Orient afin de servir plus rapidement les investisseurs potentiels.

Notre vision est peut-être effrénée et audacieuse, mais dans un milieu des affaires qui évolue rapidement et qui ravage les secteurs d’activité, nous sommes certains que les projets galvaniques sont le moyen de réussir dans les années à venir.

www.wfs.eu

 

 

 

 

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DIVERSIFICATION DE l’ECONOMIE

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BDR Associates

Un accueil chaleureux à la Roumanie de la part de BDR Associés

Let’s have a look at the Romanian market and business opportunities open to investors in this country which has taken over the EU Council presidency starting this January 2019. Mrs. Catalina Rousseau, President and CEO of the reputed strategic agency BDR Associates, part of the Hill & Knowlton/WPP global group, speaks about her 23 years professional and business experience in Romania.

 

Catalina Rousseau, Senior Partner, President and CEO Romania & Republic of Moldova

Mrs. Rousseau, you run an agency leader in the communication industry in Romania, highly reputed in the market, and known internationally. How did you manage to grow the business in a country which joined EU only in 2007, and which are the major differences that you’ve noticed before and after the integration of the country in the European Union?

BDR Associates was created back in 1995 as an independent agency acting in an emerging and promising market for business in communication, at that time. Later on in early 2000, we joined the global network Hill & Knowlton Strategies/, part of the WPP group, as we quickly realized the need to have constant access to high professional standards, and to align our work to the worldwide latest trends in strategic communications, including PR and PA. That was the first good step towards growing the agency business. We have started cooperation with multinational companies since about 20 years ago, yet our turnover increased significantly closer to the integration in the EU and after the process was completed. Therefore the EU integration was the step forward for Romania making the big difference. It had strong influence and positive impact on economic and business development, bringing image capital to our market and building investors’ trust. This new era determined the significant increase in the demand for strategic communication, PR and Public Affairs consulting. We adjusted our marketing policy looking carefully at what were the communication needs of the new investors coming to Romania, who did not know much about the local environment, culture, mentalities. It was the right time for us to create our public affairs division, developing necessary skills and competences for government relations, for sector monitoring , SWOT analyses and market overviews. In parallel, we formed a specialized professional team for various communication trainings. We paid special attention to strengthening our capacities in issue and crises management. The next challenge was the social media explosion. We made a new step forward and integrated the latest innovative communication tools in our professional offer to clients. In parallel, branding era was raising in Romania and creativity has started to be highly valued in the market. So, in 2005 we brought the Superbrands Programs in Romania and build a solid platform for evaluating brands performance ever since.

 

Traffic trails on Transfagarasan pass at sunset. Crossing Carpathian mountains in Romania, Transfagarasan is one of the most spectacular mountain roads in the world.

Now, after almost 11 years since Romania has joined the EU how do you feel the market and which are those positive aspects which impact significantly the local business environment.

Investment opportunities existed, of course, before our integration in the EU. Yet, after 2007 the improvement has been substantial, the local market has become more trustable, it was perceived as safer by investors from everywhere. Almost all multinational companies which count in the process of economic development of a region are now present in Romania in all economic sectors, helping them grow and flourish, and contributing to a better standard of living for the population. Not in the least, the business organizations and associations have consolidated their presence, playing a key role in the attempt to build and sustain a healthy business environment here. Among them , the Romanian Chamber of Commerce and Industry , Amcham (the American Chamber of Commerce), FIC (The Foreign Investment Fund), CCEIFR (the French Romanian Chamber of Commerce) and BRCC (the British Chamber of Commerce) are perceived as the most prominent and efficient voices on behalf of their company members. The European choice of my country opened new horizons in our field and allowed my agency to be known at international level, and to position itself, along the years, among those elites in PR and PA, operating in Europe. We have established new business alliances with reputed global or regional consultancies in strategic communication and public affairs like FTI, Kreab , or CEC Government Relations, to name just some of our international partners with which we have cooperated in assisting either multinational clients, or European institutions, in the last decay. We were invited to participate as jury members in several international, European or global competitions in our field and this represent for me the highest tribute paid to our agency professional reputation in Romania and abroad.

 

The Triumphal Arch (Arcul de Triumf) in Bucharest, the capital of Romania.

From your perspective of senior professional in the communication industry what should a foreign company investing in Romania look at in terms of strategic communication and public affairs policy?

Companies investing here should always keep in mind that the local market is competitive, dynamic and demanding, but it is a market capable to also generate crises. So, any company should look first and foremost at its reputation management at corporate and brand level, as well as at how to make the difference in their segment of activity. The today Romanian consumer is educated, and well-informed on brand performance. Companies and brands are expected to keep their promises and to provide quality products or services. Almost all global giants in various industries and economic sectors, in banking or financial services, as well as global investment funds came here and stayed. I’d like to point out that Romania is not only a market with potential, but also a very beautiful country, having a unique and rich offer, including from touristic perspective. We are used to here expats saying that they did not expect such a country at all , when visiting it for the first time, which tells us that we still need to work on improving its image abroad. Many multinational companies set up their regional hubs in Bucharest and in several other key cities of Romania. All these key players communicate strategically and constantly and have public affairs policies in support of their marketing and business goals, always attentive at how to maintain an impeccable reputation.

 

Panoramic view of Sibiu central square in Transylvania, Romania.

Mrs Rousseau , in the eve of Romania’s taking over the Presidency of the Council of the EU on January 2019, please give us 3 attributes to be taken into account by foreign investors when looking at business opportunities in Romania , next year and on.

Reasons are many. Let me mention the everlasting ones: Romania has resources, talents, and future. Valuing opportunities and momentum would be a smart decision. We have constantly provided our professional support during the process of entering the market and beyond, as we usually settle long-term partnerships with our clients and commit ourselves to successful strategic communication, PR and PA consulting services. We are fully aware that results are the only ones which matter for our clients. So, give us a call when in need:-) Thank you!

 

Catalina Rousseau
Senior Partner
President and CEO
Romania & Republic of Moldova 

www.bdr.ro
www.superbrandsromania.ro

 

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Industrie

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TOTAL ROUMANIE

Le Challenge Startupper de l’Année par Total dans près de 60 pays

Les idées ont besoin d’énergie pour grandir !

Suite au succès de la première édition lancée en 2015 dans plus de 30 pays d’Afrique, Total renouvelle en 2018 le Challenge Startupper de l’Année, et cette fois-ci, à l’échelle mondiale dans près de 60 pays répartis sur tous les continents.

 

 

Le Challenge Startupper de l’Année par Total 2018-2019 soutiendra et récompensera de jeunes entrepreneurs locaux, ayant un projet ou une entreprise créée depuis moins de 2 ans, quel que soit le secteur d’activité. Dans chaque pays participant* , un jury local composé d’experts Total, de personnes issues du monde des startups, de responsables d’entreprises et d’acteurs locaux de la vie sociétale, sélectionnera trois gagnants.

Les projets seront évalués au regard de trois critères :

  • leur caractère innovant;
  • leur impact social et sociétal;
  • leur faisabilité et leur potentiel de développement.

 

Chaque gagnant remportera le label de « Startupper de l’Année par Total » et pourra bénéficier d’une aide financière de 25.000 EUR au total, d’un accompagnement professionnel et d’une campagne de communication pour donner de la visibilité à son projet.

Nouveauté cette année : l’attribution d’un label « Coup de cœur féminin » par pays, pour soutenir les femmes entrepreneures. Avec ce prix spécial, complémentaire des autres prix, Total encourage les femmes à participer en plus grand nombre au Challenge Startupper.

Un Grand Jury se réunira dans un second temps pour sélectionner six « Grands Gagnants » pour l’ensemble du monde, parmi les vainqueurs de chaque pays.

Au-delà d’un challenge entrepreneurial, le Challenge Startupper de l’Année 2018-2019 réaffirme la volonté de Total de soutenir le développement socio-économique de tous les pays où le Groupe est implanté à travers le monde. Il contribue localement au renforcement du tissu social, à travers l’appui apporté aux entrepreneurs les plus innovants, dans la réalisation de leur projet.

Les inscriptions seront ouvertes à compter du 9 octobre, et accessibles directement en ligne sur le site : http://startupper.total.com/. Les candidats auront alors jusqu’au 13 novembre pour remplir leur dossier de candidature.

 

À propos de Total Romania

Total Romania a été créé en 2005 après la jonction économique entre Total (France) et Lustic (Roumanie). Actuellement, la société est basée à Bucarest et possède une usine à Cristian, Brasov, un dépôt de de bitume à Ozun, Covasna et couvre des domaines d’activité complexes tels que: production de lubrifiants et de graisses, distribution et vente de lubrifiants et de fluides spéciaux, stockage , distribution et vente de bitume.

Destiné à être une référence sur le marché local et tout aussi attaché à son engagement pour une meilleure énergie, Total Romania propose une gamme complète de services personnalisés et de solutions de pointe dédiées à un large éventail de domaines: voitures et motos, agriculture, transports lourdes, travaux publics, industrie, transport maritime, aéronautique.

 

À propos de Total

Total est un groupe mondial et global de l’énergie, l’une des premières compagnies pétrolières et gazières internationales, et acteur majeur des énergies bas carbone. Ses 98 000 collaborateurs s’engagent pour une énergie meilleure, plus sûre, plus propre, plus efficace, plus innovante, et accessible au plus grand nombre. Présent dans plus de 130 pays, Total met tout en œuvre pour que ses activités soient accompagnées d’effets positifs dans les domaines économiques, sociaux et environnementaux.

 

*- Afrique du Sud, Algérie, Angola, Botswana, Burkina Faso, Cambodge, Cameroun, Chili, Congo, Côte d’Ivoire, Egypte, Erythrée, Ethiopie, Fidji, Gabon, Ghana, Guinée Conakry, Guinée équatoriale, Jamaïque, Jordanie, Kenya, Liban, Madagascar, Malaisie, Malawi, Mali, Maroc, Ile Maurice, Mauritanie, Mexique, Mozambique, Namibie, Niger, Nigéria, Ouganda, Pakistan, Philippines, Pologne, République Dominicaine, République Tchèque, Roumanie, Sénégal, Sierra Leone, Tanzanie, Tchad, Thaïlande, Togo, Tunisie, Vietnam, Zambie et Zimbabwe et concernant la France ne sont concernés que la Nouvelle-Calédonie, Mayotte, la Polynésie et la Réunion.

 

 

Avertissement

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ArcelorMittal Galati – M. Bogdan Grecu

président-directeur général de l’aciérie ArcelorMittal Galati

blockquote>« L’aciérie Galati se prépare actuellement en tant que fournisseur d’acier moderne et fiable pour l’Europe »

Bogdan GRECU

M. Bogdan Grecu, quelle est l’importance de l’aciérie Galati pour l’économie roumaine et pour la communauté locale ?

Nous étions et sommes le plus grand producteur d’acier roumain. Avec une histoire de plus de 50 ans, notre site de production produit actuellement 2 millions de tonnes de produits plats destinés à diverses applications, telles que : la construction navale, l’énergie, l’automobile, les éoliennes, la construction, les infrastructures et le laminage. Une équipe qualifiée et enthousiaste de près de 8 000 travailleurs et spécialistes, y compris des sous-traitants, travaille sans relâche pour fournir un acier de haute qualité à nos clients.

L’aciérie Galati est également un important producteur et exportateur régional.

En outre, nous sommes la plus grande entité industrielle de Roumanie et, bien entendu, le principal pilier de l’économie locale où notre contribution représente près du tiers du PIB local.

 

Qu’est-ce que cela signifie pour vous d’être un producteur de l’UE ?

L’acier fait partie intégrante de l’industrie de l’Union européenne. Nous sommes honorés de vendre et d’expédier notre acier sur un marché libre, mais en attendant, nous assumons nos responsabilités pour préserver l’environnement et la communauté dans laquelle nous vivons et travaillons.

Nous saluons la position prise par les autorités de l’UE pour protéger les producteurs d’acier face aux importations faisant l’objet d’un dumping et à d’autres décisions commerciales déloyales.

 

Le paysage de l’aciérie de Galati

L’usine Galati est en train de changer de propriétaire. Quels changements clés ce processus apportera-t-il ?

Cette décision découle de la nécessité de mettre en place un mécanisme de concurrence loyale. Ce qui est plus important est le fait que nous devons nous rappeler que la transaction et les mois de transition ont été supervisés par la Commission européenne. Ils ont nommé un administrateur qui s’est assuré que nous agissions déjà comme un concurrent et que notre activité se poursuit sans interruption, afin de créer une base solide pour l’avenir.

Toutes les décisions ont été conçues pour protéger les unités sidérurgiques incluses dans le plan de désinvestissement proposé par ArcelorMittal et la réalité d’aujourd’hui montre que cette opération a été un succès.

L’avenir, tel que nous le voyons maintenant, montre une croissance pour l’aciérie Galati. L’investisseur, Liberty, a annoncé des mesures pour augmenter la production de 2 à 3 millions de tonnes et des investissements totaux supérieurs à 300 millions d’euros pour les 3 à 5 prochaines années.

 

Votre entreprise est-elle prête à rivaliser sur le marché européen de l’acier ?

Tout à fait, oui, nous livrons dans l’Union européenne depuis longtemps et nos produits sont bien connus de nos clients. À Galati, nous avons produit de l’acier pour les navires de croisière et les navires capables de briser la glace qui explorent le pôle Nord, pour l’extraordinaire gare de Koge – Danemark (récompensé pour son design superbe et audacieux), pour le pont Oman Gazi sur le Bosphore (un des plus grands ponts du monde) ou pour les voitures Dacia.

Nous sommes prêts à élargir notre portefeuille de produits, à proposer davantage de produits à valeur ajoutée et, par conséquent, à renforcer notre présence sur le marché.

 

L’usine Galati a subi une transformation complète. Pouvons-nous voir maintenant les résultats de ces efforts ?

Oui, notre transformation était ample et englobait toutes les couches de notre activité. Mais la transformation se poursuivra, notamment sur la modernisation des équipements, la numérisation des processus et le développement des employés.

L’aciérie Galati est maintenant mieux préparée aux réalités d’aujourd’hui. Le plus important est que nous poursuivrons encore plus fortement ce processus, compte tenu des opportunités offertes par l’appartenance à un nouveau groupe.

 

Quels sont les défis qui vous attendent et comment l’Union européenne peut soutenir les producteurs d’acier ?

Les autorités européennes soutiennent déjà l’industrie sidérurgique. Bien sûr, il y a aussi des préoccupations, notamment celles liées à la nécessité d’adapter notre empreinte carbone et notre environnement. Avant d’être des producteurs d’acier, nous sommes des Européens et nous comprenons parfaitement la nécessité de préserver l’environnement et de lutter contre le changement climatique. Dans cette perspective, les mesures prises par l’Europe devraient également être adoptées par d’autres pays et continents, afin de garantir une solution globale et cohérente. Nous pensons que tous les acteurs devraient bénéficier de conditions égales pour éviter la migration de l’industrie sidérurgique de l’UE vers les pays voisins non réglementés, ce qui ne fera qu’accroître l’impact négatif sur l’environnement.

L’acier reste un matériau vraiment respectueux de l’environnement, car il peut être recyclé presque à l’infini. Entre-temps, nous sommes encouragés par les mesures prises par les autorités européennes pour protéger les producteurs face aux comportements commerciaux de dumping.

Pour conclure, je suis confiant que l’aciérie Galati se prépare actuellement en tant que fournisseur d’acier moderne et fiable pour l’Europe, avec une équipe jeune, professionnelle et engagée ainsi qu’avec une coopération élargie avec les communautés.

 

ArcelorMittal Galati,
Romania, Galati, No.1 Calea Smardan, 800698
+40.236.80.1003
galati.arcelormittal.com

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BUREAU VERITAS – M. Alexandru Vidu

Directeur Général, Bureau Veritas Roumanie

SPECIALIZED TRAINING, THE SOLUTION TO TACKLE THE GLOBAL SKILLS DEFICIT
www.bureauveritas.ro

The Bureau Veritas Group, world leader in certification of various management systems, with offices in more than 140 countries and more than 75.000 employees, has been present in Romania since 1930. Bureau Veritas Certification completed the world’s first certification of a company, in accordance with the requirements of the ISO 50001 Standard for Energy Management, being accredited by DAKKS Germany. It also completed the first certification of a Romanian company in accordance with the requirements of the SA 8000 Standard for Social Responsibility. What strategic development plan does the group have in Romania, which areas have potential for growth, but also why the accredited certifications are important – to all these questions answered Alexandru Vidu, CEO of Bureau Veritas Romania.

 

 

Mr. Director, How is Bureau Veritas positioned worldwide and in the region and how do you promote your services in Romania? Which are the company’s main strengths?

At global and regional level, Bureau Veritas is the undisputed leader in TIC services.

In Romania, we are in the resetting process and we aim the top position through sustained efforts in all directions: by dedicated campaigns on target markets, participating to events, seminars, proving credibility, international recognition, diversity of services, by the auditors’ professionalism.

Unfortunately, the culture in our field of activity is very low on the Romanian market, few companies being aware of the true benefits of a properly implemented management system. This has led to the fact that top global TIC firms have only about 10% of the market.

 

Given the increased labor market dynamics and the higher competition to attract employees, what services does Bureau Veritas provide to improve their skills and abilities?

In early 2018, we set up a training department within Bureau Veritas Romania to address the issues outlined above. Currently, we have an improved service offer for training and professional improvement through ‘open’ or ‘in house’ sessions tailored to the clients’ profile and needs.

Training courses with trained instructors having international experience are an added value for those who choose our services. Unfortunately, I believe that due to the high demand on the labor market, many prefer to ignore the benefit of having quality training, believing this is not necessary at the stage of candidates’ selection.

 

Certifications are an additional guarantee of professional safety and competence. Considering that, as you have recently said, more than half of the ISO certifications in Romania are issued by apartment firms, what measures can be taken to work out this situation?

I go back to what I have mentioned above, market culture, first of all, plays a decisive role. In this respect, world-class TIC companies should make a concerted effort to try to change this situation through intensive marketing campaigns for better awareness about quality services.

Increasing the RENAR (Local Accreditation Body) exigency and the involvement of the national accreditation body in the monitoring of the certification bodies market is, at the same time, essential. Also, the exclusive recognition of accredited certifications is imperative.

 

As CEO, how do you define risk situations, what does a proper management involve and which is the secret of setting up a productive team?

A risk situation involves exposing the company and its employees to issues that could damage the capital and the image. Considering that independence is the great asset of TIC companies, the major risk is related to it. Risks exist every day, but if managed correctly they can be minimized. Ideal is not to be taken by surprise by the things that can harm the company. When you are aware about the risks, you can cope with them much easier.

A productive team is a united team. There must be professionalism, but also a little bit of pleasure in what we do, otherwise everything becomes routine and the employees reach their limits. Their results depend on the working environment, and here a leader plays a very important role in motivating the team and sending the right messages. Communication is essential. I have seen many teams of highly experienced professionals which, due to faulty communication between the members, failed to perform.

 

Which are the most enjoyable aspects of your job, and the most demanding ones?

The most pleasant aspects are related to the fact that I am part of a team of extraordinary people, real professionals. We have made many organizational changes over the past two years in Bureau Veritas Romania, so we have now managed to get to what I would call a strengthened team.

At the same time, it is very demanding because, when the company is in a high growth process, you must be careful not to lose control. Growth is generated either by the increasing market share on existing services or by the introducing new services, and the most demanding aspect is related to discovering the right human resources to deliver high quality service. Accelerated growth must also be solid growth.

 

Which directions does the Bureau Veritas Group’s strategic local and regional development plan include for the future? What fields have growth potential in your view?

The development plan was launched in early 2016 by opening a new office in Cluj. At the moment, we want to expand our area of activity in Transylvania by opening a new office in Timisoara and by ‘attacking’ Republic of Moldova through an office most likely to be set up in Iasi.

The market has changed radically if we look at what happened in the last two years and at the performing areas of activity now. For example, services related to the Oil & Gas industry, which went well in 2017, were stagnating in 2018, not only in Romania but also at European level. Thus, we are now in the position to conclude successful contracts with some of the most important players on the market only because of our solid reputation & large service portfolio. Growth potential is also foreseeable in the area of HSE services, where many businesses choose outsourcing or a better awareness in caring about employees and environment.

Overall, Bureau Veritas Romania had a 27% increase in 2018, mainly driven by services for the Industry market, with 52% growth in this segment in 2018, and by the certification services with an increase of 23%.


 

 

 

 

 

www.bureauveritas.ro
www.bvtraining.ro

 

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CALITOP Roumanie

M. Dan C. MARIUS - Directeur Général de CALITOP Roumanie

 

Pour plus d’informations :
https://calitop.ro/

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Climat & énergie

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VITALIA MEDIU – M. Octavian MORARIU

Président Directeur Général de Vitalia Mediu

M. Octavian Morariu

Après vos études d’ingénieurs, en parallèle de votre parcours sportif émérite, vous avez occupé de nombreux postes à responsabilité dans le domaine de la construction et des services publiques, comment ce parcours exemplaire vous a mené à vos responsabilités actuelles ?

Je pense que cela s’est construit d’une manière, disons, à la fois progressive et naturelle, l’expérience accumulée au sein des grandes entreprises françaises et dans le service publique roumain, doublée d’un certain esprit d’entrepreneur alimenté peut être par la ténacité et la détermination induites par le sport, notamment par le rugby, m’ont permis de bâtir tout cet environnement professionnel dans lequel je me trouve aujourd’hui.

Vous présidez le groupe «Vitalia Mediu» qui fêtera ses 20 ans en 2020, vous en devenez actionnaire en 2006 et reprenez l’entreprise en 2010. Pouvez-vous après une première décade, nous présenter votre groupe, ses missions, ses compétences et ses implantations ?

Vitalia est un acteur de référence de la gestion des déchets pour les collectivités locales et les entreprises, assurant des services de logistique des flux de déchets (collecte, regroupement et transfert), de tri et de traitement des déchets municipaux et industriels non dangereux. Notre principale mission est d’accompagner nos clients en respectant des standards européens dans le domaine de la protection de l’environnement. Nous avons une présence régionale dans deux importants départements du pays, Prahova et Bistrita, et nous exploitons trois centres de stockage de déchets ménagers et industriels non-dangereux.

Votre activité relève du service public et doit faire face aux problématiques environnementales. Quelle est votre politique en termes de qualité de service et de respect de l’environnement ?

Une des valeurs fondamentale de notre société est le sens du client, rechercher une efficacité et une qualité toujours meilleures de nos services étant une traduction de cette valeur pour tout le groupe. Changer le regard sur les ressources et avancer vers un modèle soutenable et durable de l’économie circulaire représentent des priorités pour nous dans le respect de l’environnement.

De plus, nous essayons d’aligner nos projets futurs sur l’objectif de zéro émission nette, qui devient encore plus impératif compte tenu des conséquences de plus en plus dramatiques du changement climatique.

Dans le cadre de la valorisation des déchets, quels sont vos grands chantiers réalisés et à venir ? les nouvelles technologies ont un rôle important à jouer, où en êtes-vous dans ce domaine ?

Dans le département de Bistrita, la valorisation matière des déchets issus de la collecte sélective des ménages et des déchets banals des industries et du tertiaire est réalisée à travers le centre de tri qui est géré par une de nos sociétés, tandis que la valorisation biogaz des déchets est assurée dans les deux centres de stockage des déchets municipaux que Vitalia exploite.

A l’heure où émerge une prise de conscience générale que nos ressources sont limitées, nous voulons mettre en place le premier projet de « landfill mining » afin de valoriser les différents flux de matières retrouvés dans les anciennes décharges et de récupérer le terrain.

Votre secteur nécessite d’importants investissements, quels sont vos leviers actuels pour développer et améliorer votre activité ?

Il y a plusieurs vecteurs de développement dans ce secteur d’activité : les partenariats avec les fournisseurs de technologies pour le recyclage, les financements européens pour les entreprises, ou pour la recherche dans le cadre de partenariats avec des centres universitaires. N’oublions pas le Fond de Développement et d’Entretien dont les titulaires sont les collectivités locales partenaires pour les opérateurs de ces infrastructures, Fond qui pourrait être utilisé pour le développement des actifs concédés.

Vous occupés de grandes responsabilités au niveau sportif à l’échelon national, européen et internationale, quelle plus-value ces activités apportent-elles dans vos activités entrepreneuriales ?

Le sport est ma passion, il m’a beaucoup donné, à moi de lui rendre maintenant, notamment en me mettant au service des athlètes pour les accompagner dans leur carrière, comme d’autres l’ont fait avant pour moi. C’est aussi une source d’énergie et d’équilibre qui m’aide beaucoup dans mes activités professionnelles et notamment dans le processus d’analyse et de décision.

De même l’esprit d’équipe, très fort dans le rugby, m’a beaucoup aidé à bâtir autour de moi une équipe professionnelle efficace, responsable et passionnée par le travail et les projets que nous portons ensemble.

Riches et nourries de toutes ces expériences, quelles sont aujourd’hui, vos attentes majeures à la veille d’élection européennes et quel message souhaitez-vous adresser aux citoyens roumains et européens ?

Je souhaite que ces élections entrainent durablement un certain apaisement pour l’ensemble de notre continent, dont la vie politique notamment est soumise aujourd’hui à trop de challenges pouvant porter atteinte à la solidarité européenne, voir à l’esprit européen même. Qu’elles soient une forte source d’espoir nous permettant à tous et ensemble de continuer d’avancer.

Et je suis fortement convaincu que nous pouvons le faire en gardant chacun son identité tout en respectant l’identité de l’autre, car le respect est à la base de toute construction politique, sociale, économique… Pour le chrétien orthodoxe que je suis, fortement attaché aux traditions, le respect et la solidarité sont des valeurs essentielles, elles sont indispensables à notre vie communautaire.

Aussi, le rugby m’appris que chacun à sa place dans l’équipe, que chacun est différent mais que seulement ensemble et solidaires nous sommes forts.
Je crois donc que nous devons, chacun d’entre nous, assumer nos responsabilités et nous engager tous ensemble encore plus fermement dans la construction européenne, tout en apprenant que nos différences ne sont autre chose qu’une formidable source de force et de richesse, à la base de notre unité ! Vive la Roumanie, vive l’Europe !

 

VITALIA SERVICII PENTRU MEDIU TRATAREA DESEURILOR
Str. Costache Sibiceanu, nr.20, sect.1, BUCURESTI
Str.Poligonului, nr.6, Boldesti Scaeni, PRAHOVA
CMID, Tarpiu, BISTRITA NASAUD
Tel: (+40) 021 224 13 34
Fax: (+40) 021 224 14 48
E-mail: office@vitalia-mediu.ro

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INNOVATION, It & ROBOTIQUE

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DEVEHO Consulting Group

Partenaire international de Sage

DEVEHO Consulting Group accompagne les entreprises dans leur développement avec la mise en œuvre de la solution de gestion Sage Business Cloud Enterprise Management (anciennement Sage X3). En 2012, le Groupe ouvre son 1er bureau en dehors de France à Bucarest, Roumanie.

 

 

 

Interview de Guy Leclercq, Fondateur et CEO de DEVEHO Consulting Group

L’international fait partie intégrante de votre activité. Comment cela se traduit-il ?

Notre ambition a toujours été d’apporter un accompagnement global à nos clients, principalement des PME, ETI et filiales de grands groupes. Depuis le début, nous nous appuyons sur notre expertise autour de l’offre Entreprise Management de Sage associée à notre expérience en gestion de projets dans des contextes multi-pays. Nous sommes persuadés que l’ouverture au-delà de nos frontières est un enjeu fondamental sur lequel nous avons un rôle essentiel à jouer et que cela doit s’aborder différemment qu’un projet local.

L’international est notre quotidien chez DEVEHO Consulting Group. Aujourd’hui, le groupe est représenté dans 8 pays avec des équipes de plus 10 nationalités, ce qui est une vraie richesse humaine. Dans ce contexte multiculturel, nos équipes nous permettent de travailler avec plus de proximité et ainsi de faciliter les échanges avec nos clients quelle que soit leur localisation. Un point également très important est notre activité d’édition de localisations et d’enrichissement de la solution Enterprise Management par la création d’add-ons. Cela nous permet de proposer une solution conforme aux réglementations fiscales et comptables du pays (ex. : la Roumanie) et de répondre aux enjeux internationaux.

 

Votre activité est donc double : intégrateur et éditeur. Est-ce une manière de proposer une offre différente sur le marché ?

Etre intégrateur d’une solution de gestion d’entreprise reconnue mondialement et éditeur pour cette solution est effectivement un élément différenciant. Cette double casquette nous permet de proposer une solution qui, d’un côté, a fait ses preuves de par sa performance et sa fiabilité auprès de plus de 6 000 entreprises dans le monde, et de l’autre côté, qui s’adapte aux contraintes locales du pays avec les évolutions réglementaires que nous y apportons. La puissance d’une solution internationale et la finesse d’adaptations locales ! Nous couvrons aussi bien les besoins métiers de toute entreprise que les impératifs légaux de chaque pays.

A ce jour, nous sommes responsables pour Sage Business Cloud Enterprise Management de la Roumanie mais aussi de la République Tchèque, de la Slovaquie, de la Hongrie et des Pays-Bas. En fonction de la demande, nous avons aussi la capacité d’étendre la solution à d’autres pays.

 

Présent depuis 2012 à Bucarest, quelle est votre vision des entreprises en Roumanie ?

Suite à des demandes récurrentes d’entreprises locales, nous avons officialisé notre partenariat avec Sage concernant la Roumanie en 2012 et avons ouvert un bureau à Bucarest. En quelques années, nous avons vu les entreprises roumaines évoluer. La croissance soutenue en Roumanie fait de ce pays un marché dynamique avec l’arrivée de nombreux acteurs internationaux. Raréfaction des ressources, progression forte des rémunérations et changements fréquents des règles fiscales sont des enjeux forts que nous rencontrons. Quant aux nouveaux usages liés à l’automatisation des process et la digitalisation de l’économie, ils imposent de se réinventer pour rester compétitif. C’est en ce sens que nous proposons de nouvelles solutions avec le Cloud, la mobilité, …

Nous rencontrons aussi de plus en plus d’entreprises roumaines qui s’exportent pour conquérir de nouveaux marchés. Une solution de gestion d’entreprise comme Enterprise Management les aide dans ces changements en apportant fiabilité et agilité. Etre implanté localement nous permet aussi de répondre au besoin de proximité vis-à-vis de nos clients. Finalement, nous intervenons pour anticiper et planifier ces évolutions dans le système d’information de l’entreprise et ainsi que cela reste fluide pour nos clients à des coûts contraints.

 

En 2019, DEVEHO Consulting Group fêtera ses 10 ans. Quelle est la clé de votre réussite ?

Nous connaissons une croissance soutenue et maitrisée depuis les débuts en 2009. Le Groupe a beaucoup évolué et compte aujourd’hui des équipes de 60 personnes présentes dans 8 pays. Durant ces 10 années, nous avons tenté de nous réinventer en permanence, de garder notre savoir-faire au service de nos clients. Notre investissement permanent auprès de nos équipes nous a permis d’assumer cette croissance.

Mais notre plus grande satisfaction est celle de nos clients que nous accompagnons avec toujours autant d’enthousiasme dans une vingtaine de pays. Cette nouvelle année marque un pas vers de nouvelles évolutions, et de nouveaux enjeux qui nous poussent à aller toujours plus loin et ouvrir de nouveaux bureaux pour être toujours au plus près de nos clients.

 

 

 

 

Contact :
• Siège social : 42 rue de l’Université – 69007 Lyon – +33 (0)4 78 02 71 72
• Bureau Paris : 11, rue de Cambrai – L’Artois – 75019 Paris – +33 (0)1 78 42 91 68
• Bureau Romania : Splaiul Unirii Nr.4 – Bl.B3, Tronson 3, Et.4, Birou 4.3 – Sector 4, Bucuresti – Tel.: +40 (0)21 311 70 60
contact@deveho.com
www.deveho.com

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THALES – M. Silviu AGAPI

Thales en Roumanie une histoire de développements

Silviu Agapi, Directeur de pays de Thales en Roumanie

En combinant une diversité unique de compétences, de talents et de cultures, les architectes de Thales conçoivent et fournissent des solutions de haute technologie extraordinaires. Des solutions qui rendent demain possible, aujourd’hui. Avec 64 000 employés, une présence mondiale et un chiffre d’affaires de 15,8 milliards d’euros (2017), Thales fournit des technologies de dernière génération dans les domaines de l’aérospatiale, de l’espace, du transport terrestre, de la défense et de la sécurité. Du fond des océans à la profondeur de l’espace et du cyberespace, Thales aide ses clients à penser plus intelligemment et à agir plus rapidement – en maîtrisant une complexité toujours plus grande et chaque moment décisif le long du chemin. Thales est un acteur clé dans la sécurité du public, la protection des infrastructures vitales et la protection des intérêts des pays du monde en matière de sécurité nationale.

Dans tous ses domaines stratégiques, Thales fournit des systèmes logiciels qui incorporent l’intelligence, qui constituent fondamentalement le « cerveau », aidant les clients à prendre les meilleures solutions dans les moments décisifs.

Depuis 2014, Thales a investi près de 7 milliards d’euros dans les technologies numériques, y compris l’intégration de plusieurs sociétés de technologies de pointe telles que Vormetric, Guavus et Gemalto (la finalisation est prévue pour le premier semestre 2019). Thales est en train de devenir un leader mondial du marché en pleine croissance de la sécurité numérique, accompagnant ses clients les plus exigeants dans leur transformation numérique.

Cela transformera de manière significative la manière dont la société interagira avec les clients, augmentera la compétitivité des solutions et accélérera la mise sur le marché de nouveaux produits et solutions innovants.

 

Thales en Roumanie, une présence depuis 2007

En 2007, la Roumanie a rejoint l’UE et, la même année, Thales a commencé à développer ses activités industrielles dans le pays. C’est à ce moment-là que Thales a entrepris d’élargir son équipe de recherche et développement informatique afin de répondre aux besoins en matière de transport ferroviaire.
Silviu Agapi, directeur de pays de Thales en Roumanie « Depuis la mise en place des capacités d’ingénierie en Roumanie pour les activités de transport ferroviaire, notre équipe à Bucarest est au service des clients de Thales dans le monde entier. Nos ingénieurs ont été reconnus pour leur compétence et leur expertise au sein du groupe Thales. »

 

Une vitesse maximale dans le développement de la présence locale

En 2018, la Roumanie a été choisie pour accueillir un centre de compétences en ingénierie de groupe. Le centre de compétences, qui doit être lancé début 2019, fournira des solutions allant au-delà du transport terrestre dans plusieurs domaines d’activité de Thales, allant de l’espace et la défense à la sécurité et l’aéronautique. « Le Centre capitalisera sur l’expérience de l’équipe locale et tirera parti de l’environnement d’ingénierie local qui est très habile et agile. Notre objectif est de créer une capacité de haut niveau pour Thales Engineering en Roumanie. Nous visons un haut niveau de recrutement – plusieurs centaines par an sur la période 2019-2021. Pour réussir, nous planifions des formations sur les domaines et les processus technologiques ainsi qu’une expérience de travail attrayante, au service de projets mondiaux. »

Aujourd’hui, les besoins du marché roumain se développent et se diversifient : allant du transport ferroviaire et la défense / sécurité, en passant par la science et la technologie, jusqu’à l’aviation et l’espace. « En tant que leader mondial de la technologie, Thales dispose des capacités, forces et volontés nécessaires pour faire face aux nouveaux défis et aux nouvelles opportunités en Roumanie. Avec nos ingénieurs et nos chercheurs, nous disposons d’une capacité sans précédent pour concevoir et déployer des équipements, des systèmes et des services répondant aux exigences de sécurité les plus complexes. Grâce au centre de compétences basé à Bucarest, nous pourrons mieux répondre aux ambitions de la Roumanie. »

 

LASER © M. Perreau, Thales

La lumière au bout du tunnel

L’engagement de Thales en Roumanie signifie également l’engagement dans un projet scientifique unique : la contribution au projet européen de recherche sur le laser ELI-NP (infrastructure de lumière extrême – physique nucléaire). La société fournit le plus puissant laser au monde à l’Institut roumain de physique nucléaire et met au point un programme spécial de formation technique et scientifique. Lorsque les scientifiques ont découvert pour la première fois la possibilité d’ouvrir de nouvelles connaissances sur l’univers grâce à des lasers ultra-puissants, ils étaient confrontés à un défi : aucun laser n’était suffisamment puissant à l’époque. Mais dix ans plus tard, Thales les a amenés au bord de la réalisation de leur vision. En mai 2018, après cinq ans de partenariat avec ELI-NP, l’équipe de Thales a généré avec succès 3 Peta Watts. Ils espèrent atteindre 10 Peta Watts d’ici juin 2019, alors que l’l’établissement accueillera les premiers chercheurs internationaux en 2020. Cela permettra à Thales de contribuer de manière significative aux progrès mondiaux, car le projet ELI-NP sera utilisé dans presque tous les domaines d’activité, allant de la santé et la défense à l’industrie.

 

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ORANGE – Mme Liudmila CLIMOC

Directrice Générale d'ORANGE Roumanie

Liudmila CLIMOC

Vous êtes PDG d’Orange Roumanie, pouvez-vous nous parler de votre entreprise, de son histoire, ce qu’elle offre ainsi que les chiffres clés de vos activités ?

Orange est sur le marché roumain depuis plus de 20 ans et, à travers ses plus de 10 millions de clients, connecte 1 Roumain sur 2. Au cours de cette période, nous avons assisté à des changements spectaculaires dans une industrie représentant 2% du PIB, ainsi que dans la société en général. Le plus souvent, nous avons dirigé le changement et innové sur le marché local et au niveau du groupe. C’est quelque chose dont nous sommes très fiers et qui n’aurait pas été possible sans une excellente équipe et, bien entendu, la réputation que nos spécialistes ont acquise au cours de cette période.

Grâce à cet atout important, nos employés, nous avons réussi à introduire de nouvelles technologies sur le marché, année après année. Notre mission principale est de réduire la fracture numérique en Roumanie, et jusqu’à présent, nous l’avons fait en apportant la connectivité mobile, y compris le haut débit, au plus grand nombre possible de Roumains. À l’heure actuelle, Orange Roumanie exploite le plus vaste réseau 4G du pays. De plus, nous avons actuellement plus de 160 villes où les gens peuvent accéder à des vitesses 4G+ allant jusqu’à 500 Mbps et avons testé, au printemps et en été derniers, la technologie d’accès sans fil fixe 5G avec des clients de Florești, dans le comté de Cluj-Napoca. Il s’agissait du premier test 5G de ce type exécuté en Europe. De plus, nous avons récemment lancé le réseau LTE-M dans plus de 3 000 localités afin d’aider nos partenaires commerciaux à intégrer les technologies IoT dans leurs opérations.
Cela dit, le marché roumain est très concurrentiel et au rythme rapide, et les Roumains, en tant que nation, ont très envie d’essayer les nouvelles technologies et sont très attentifs à la qualité de service qu’ils attendent. Orange est le leader de la téléphonie mobile depuis plus de 14 ans. C’est une conséquence directe de l’importance que nous accordons à la qualité de nos produits et services et à la manière dont nous interagissons avec nos clients. À ce sujet, il convient de mentionner que cette année, Orange a été récompensée pour ses meilleures performances sur le marché local pour ses réseaux fixes et mobiles par l’autorité de régulation locale – ANCOM, par des auditeurs indépendants – Systemics PAB, et par nos clients en exécutant des tests sur la plateforme Speedtest d’Ookla.

Plus important encore, la confiance de nos clients est notre atout le plus précieux, un atout pour lequel nous travaillons constamment en écoutant et en discutant avec les utilisateurs de nos services afin de les mettre en contact avec ce qui compte vraiment pour eux.

Ce que nos clients veulent, c’est une connectivité transparente, qu’ils soient chez eux ou en déplacement. Ainsi, en 2016, Orange Roumanie s’est réinventé en un opérateur convergent et intégré, qui fournit tout le spectre des services de télécommunication. Cette initiative a été bien accueillie et nous avons donc continué à progresser à un rythme accéléré cette année. Les avantages de la convergence sont évidents : un point de contact, une facture, une valeur ajoutée pour un ensemble de services de haute qualité. C’est tellement plus simple pour les clients de satisfaire tous leurs besoins de connectivité avec Orange. Plus important encore, outre ce besoin fondamental de connectivité, notre objectif est de fournir une excellente expérience client sur tous les canaux.

Lorsque nous parlons de « convergence », nous ne pensons pas seulement à la connectivité, mais à un spectre de services plus large. Les services financiers sont un domaine dans lequel les gens recherchent l’innovation et la simplicité, ainsi que des moyens rapides et sécurisés de gérer leur argent. Ainsi, depuis 2016, les clients peuvent gérer leurs finances avec nous grâce à Orange Money. Nous mettons constamment à jour et développons cette partie de notre activité. En novembre, Orange Money a signé un partenariat avec Visa pour les paiements par carte de débit physique et virtuelle, smartphone NFC et montre intelligente.

 

La croissance d’Orange Roumanie est sans aucun doute le plus important du secteur, comment expliquez-vous un tel succès ?

Orange Roumanie a réalisé un chiffre d’affaires de 1,07 milliard d’Euros en 2017 et de 832,6 millions d’Euros sur les trois premiers trimestres de 2018, en hausse de 5,8% par rapport à la même période de l’année dernière. La croissance a été principalement tirée par l’évolution positive des services fixe-mobile et de la consommation de données mobiles. Tout cela a été soutenu par de lourds investissements dans le réseau. Orange est l’un des principaux investisseurs du pays, avec plus de 3,2 milliards d’euros investis au cours des 21 dernières années, qui ont permis de créer durablement des infrastructures, ainsi que des emplois, contribuant ainsi de manière significative au développement économique.

Notre succès en Roumanie tient également à l’expertise en technologie et informatique de personnes bien formées qui vivent et travaillent ici. La contribution de nos meilleurs ingénieurs se reflète également dans les réalisations de la Roumanie, qui font de notre pays un acteur majeur en Europe et même dans le monde entier pour la vitesse de l’Internet et la qualité de la connectivité.

Les innovations numériques et les nouvelles technologies continueront de stimuler le développement du secteur, ce qui sera en partie réalisé grâce au soutien apporté aux start-ups technologiques et aux projets de recherche et développement. Nous le voyons déjà dans l’écosystème d’innovation créé autour de la ville intelligente d’Alba Iulia, déployée par Orange. La connectivité, l’innovation et l’infrastructure sont donc essentielles. Étant donné que l’économie numérique repose sur notre infrastructure numérique, l’investissement dans cet élément essentiel de l’infrastructure du pays est stratégique. Rapide et fiable, le réseau vous permet de faire plus, de jouer plus, d’échanger plus. La carte SIM ou l’objet connecté ne permet pas seulement des applications professionnelles, d’information ou de divertissement, mais également des services qui changent le secteur, tels que la surveillance en temps réel, des solutions de sécurité, des transactions bancaires mobiles instantanées ou des villes connectées. Cela apporte un bénéfice à long terme pour le client et le pays en créant un environnement favorable aux investissements, un climat qui stimule la création de valeur et la stabilité.

Il est important de souligner le fait que le secteur des télécommunications a besoin d’un cadre réglementaire équilibré et favorable aux investissements, ainsi que de l’appui des autorités pour ce faire.

 

Vous avez lancé le programme « Orange Fab » il y a plus d’un an, quels sont les domaines clés ? Quels sont les secteurs les plus prometteurs et quels sont vos premiers résultats ?

Nous valorisons l’innovation et croyons fermement en la co-création. Au fil des ans, Orange Roumanie a participé à des programmes de pré-accélération et a collaboré directement avec la mise en route de divers projets. Cela nous a amenés à la conclusion qu’il nous fallait un programme d’accélérateur pour les nouvelles entreprises technologiques, avec des objectifs commerciaux qui conviendraient le mieux à Orange, à nos clients et, bien entendu, aux entreprises nouvelles.

C’est ainsi qu’Orange Fab est né – un accélérateur d’un an pour les start-ups axées sur 4 pistes. L’une des pistes, nommée Smart Territories (Territoires Intelligents) couvre des domaines tels que la ville intelligente, l’agritech, l’énergie et le commerce de détail. La piste Future of Life (Avenir de la Vie) aborde l’intelligence artificielle, les biotechnologies, la vie numérique, la santé et la mobilité intelligente ; tandis que Networks of the Future (Réseaux du Future) recherche des produits qui vont fondamentalement changer les réseaux de communication et aider à créer le réseau intelligent ultime. La piste Security (Sécurité) met l’accent sur les innovations en matière de sécurité, que ce soit dans le monde numérique ou physique.

Au cours de la première année du programme, en 2017, six start-ups ont rejoint le programme.

En septembre, une deuxième vague de jeunes entreprises a rejoint le programme. Les start-ups de la première édition continuent de travailler avec Orange sur divers projets, R&D ou pour les services du segment B2B. Une fois la première année du programme terminée, la collaboration entre Orange et les entreprises participantes passe à un nouveau niveau. Jusqu’à présent, des efforts ont été déployés pour développer et tester des projets pilotes. Orange Roumanie a investi 500 000 € dans le programme de soutien aux startups, investissant dans le déplacement de nouveaux produits vers la production, développant de nouvelles fonctionnalités et même directement acquis des équipements et des produits développés par des start-ups. À la prochaine étape, nous nous concentrons sur les efforts de vente et sur l’accélération du développement des projets.

Par exemple, à travers BOX2M, l’une des premières start-up à rejoindre le programme, Orange a testé les capacités du réseau LTE-M dans les villes d’Alba Iulia et de Constanta. Les deux projets s’adressent aux réseaux de distribution (éclairage, eau, gaz, énergie) ainsi qu’aux secteurs de l’industrie et de la vente au détail.

Nous avons également intégré à notre solution de cybersécurité, Business Internet Security, un outil de test d’intrusion dans la sécurité développé par Pentest-Tools, la start-up d’Orange Fab, utilisé par les visiteurs de la plate-forme pour tester les vulnérabilités de leurs sites Web. Maintenant, Orange travaille sur le développement d’une nouvelle fonctionnalité pour la plate-forme avec Dekeneas, une start-up Orange Fab 2018, pour identifier les menaces du jour au lendemain.

 

À la veille d’une saison 2018-2019 très chargée, compte tenu en particulier des élections européennes sous présidence roumaine, quel message souhaitez-vous adresser à vos équipes et à vos clients actuels et futurs ?

Nous avons un engagement à long terme concernant notre présence en Roumanie. Orange fera de son mieux pour poursuivre ses investissements et pour aider davantage le pays dans sa transition vers la numérisation. L’infrastructure de télécommunications offre un potentiel considérable pour le développement de toutes les autres industries, de l’énergie aux services, en raison de leur envergure nationale et de la rapidité avec laquelle la Roumanie se classe parmi les 5 pays disposant des meilleures connexions Internet au monde.
Je suis fier de ces résultats et des équipes qui rendent cela possible au jour le jour.

Notre objectif est de continuer à avoir un impact positif grâce à la technologie et nous comprenons également l’importance que joue l’éducation ici. C’est un domaine essentiel pour nous, où nous investissons dans la génération d’ingénieurs et de développeurs de demain au moyen de programmes tels que SuperCorders ou Program Educatif Orange ou avec l’aide de la Fondation Orange. Digitaliada, un exemple de la Fondation, est un projet visant à lutter contre la fracture numérique et à apporter de la technologie et du contenu éducatif numérique aux écoles des zones rurales du pays.

 

ORANGE ROMANIA
Europe House building,
no 47-53 Lascăr Catargiu Boulevard,
Bucharest, Romania
https://www.orange.ro/

 

 

 

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WEBHELP Roumanie

Mme Raluca LEONTE, Présidente de WEBHELP Roumanie

Mme Raluca LEONTE, Présidente de WEBHELP Roumanie

Le Groupe Webhelp est présent dans le monde entier et depuis 17 ans en Roumanie, pouvez-vous nous présenter votre entreprise, son histoire, ses compétences et valeurs ajoutées ?

Notre histoire est née en Roumanie. L’idée de Webhelp et les premiers services ont été mis à l’épreuve ici, lorsqu’en 2000, les entrepreneurs français Olivier Duha et Frédéric Jousset ont créé une société pour faciliter l’accès à l’information digitale. 18 ans plus tard, soutenu par deux fonds d’investissement, Charterhouse et Kohlberg Kravis Roberts & Co. (KKR), Webhelp est devenu l’un des leaders du secteur de la sous-traitance des processus d’affaires, se classant au premier rang en Europe et dans top 10 mondial.

Aujourd’hui, le groupe Webhelp est présent dans 35 pays et compte plus de 50 000 employés avec un portefeuille de plus de 500 clients dans différents domaines. Toutefois, les premiers pas du groupe en Roumanie ont été basés sur le talent et la passion des citoyens Roumains pour les langues étrangères.

Webhelp est devenu le plus grand employeur francophone en Roumanie, ayant en 2010 une équipe de plus de 500 employés. Au cours des années suivantes, Webhelp Roumanie a poursuivi son expansion pour atteindre plus de 1 500 employés à la fin de l’année 2015.

Au fil des années, les services de l’entreprise ont évolué constamment. Centralisés autour de l’expérience client, tant sur le segment B2C que sur le segment B2B, les services proposés sont passés de l’offre voix, à une offre multilingue, omnicanal et leader du secteur, destinée aux entreprises du monde entier. Parmi les clients du groupe Webhelp figurent certaines des marques les plus influentes, telles : Sephora, Samsung, Easy Jet, Bouygues Telecom, Vodafone, Valentino ou Marc Jacobs.

Aujourd’hui, Webhelp Roumanie est une entreprise mature avec une équipe de 2000 personnes et une présence dans quatre villes de Roumanie. Nous sommes le premier hub multilingue avec 14 langues utilisées pour nos clients et également le premier hub numérique et KYC au sein du Groupe. Grâce à nos efforts continus en matière de digitalisation, le service Digital compte plus de 300 employés.

En tant que valeur ajoutée apportée par les services Webhelp, je mentionnerais le rôle de consultant en technologie numérique BPO. Ainsi, les clients ont accès à une solution complète qui intègre de manière optimale la valeur ajoutée humaine et la technologie adaptée à chaque type d’entreprise. La facilitation technologique fait partie de notre proposition de Solution Design, en tant que facteur clé de succès au niveau mondial.

Notre rôle de consultant en technologie est axé à la fois sur l’intégration et la rationalisation de l’utilisation des solutions déjà utilisées par nos clients, mais également sur la capacité de leur fournir et d’assurer une transition en douceur lorsqu’un partenaire a besoin de solutions technologiques pour pouvoir opérer avec les processus actuels.

 

Vous êtes le plus important employeur francophone de Roumanie, quelle est votre politique de recrutement, de formation et votre approche sociale ? en quoi la Roumanie est-elle attractive ?

Webhelp Roumanie offre un environnement de travail flexible et cosmopolite avec de nombreuses possibilités de développement professionnel. Nous recrutons des candidats qui ont une connaissance approfondie des langues étrangères, principalement le français, et les critères de sélection les plus importants sont les compétences linguistiques, les relations interpersonnelles et la motivation pour réussir. Depuis le recrutement nous les encourageons à s’orienter vers l’activité la plus adaptée à leur profil et à s’intégrer facilement dans l’entreprise. Nous avons une équipe dédiée de formateurs Webhelp University qui ont pour objectif principal le développement, l’orientation de carrière et la performance des employés.
Après 6 mois dans l’entreprise, nos employés peuvent postuler au sein de l’Assement Center pour les postes de management disponibles. Avec un taux de promotion interne de plus de 70%, Webhelp Roumanie peut être considéré une école de carrière.

Aussi, tous les membres de l’équipe bénéficient d’avantages non financiers ainsi que financiers. Nous proposons un horaire flexible, en fonction des priorités individuelles, le transport gratuit pour les collègues qui finissent leur programme très tard, des abonnements médicaux pour eux et pour les membres de leur famille. En plus de ces avantages, nous proposons une gamme diversifiée de programmes de formation professionnelle et e-learning, Webhelp Roumanie étant un fournisseur de certificats de formation professionnelle, certifié par l’Autorité Nationale des Qualifications. La plupart de ces cours se déroulent on-line, afin de permettre aux apprentis de planifier leurs propres curriculums de développement en fonction de leurs besoins dans des domaines de compétences spécifiques. En ce qui concerne les avantages financiers, nous avons un système de comptabilisation de la performance qui comprend des bonus de performance mensuels individuels.

Le secteur de la BPO a beaucoup évolué ces dernières années en offrant une variété de postes avec une réelle opportunité de carrière.

 

Quelles sont les valeurs de votre entreprise, et votre stratégie de développement économique ?

Nous avons défini cinq valeurs fondamentales qui définissent la relation de la société avec ses clients et ses employés, mais également avec la communauté à laquelle ils appartiennent. La première de ces valeurs est la Reconnaissance. Quel que soit le poste occupé, nos employés sont reconnus pour leur contribution au succès de l’entreprise. L’Intégrité est l’une des valeurs qui fait que l’entreprise est un véritable partenaire pour nos clients. Une autre valeur est l’Unité – nous sommes une grande équipe dédiée à la fois à notre société et à nos clients. Le Dévouement – est le respect des promesses que nous faisons à la fois entre nous et aussi à nos clients. Et la cinquième – l’Impression positive, qui est la valeur de l’organisation par laquelle nous nous efforçons d’offrir à nos partenaires commerciaux la meilleure collaboration possible et efficace.

Notre stratégie de développement se construit sur trois piliers : la transformation digitale, l’innovation et la croissance de notre portefeuille de clients du marché local.
Le processus de diversification de la gamme de services et de repositionnement sur le marché BPO local et mondial se poursuivra en 2019.

Les nouveaux services Market Data Research, Invoice & Credit Control, Knowledge & Risk Management, Business Transformation, Digital, Client Expectation Management, Invoice & Credit Management, Analytics and Business Controlling réunissent à la fois l’expertise et la créativité humaine à des technologies numériques innovantes.

En même temps, nous souhaitons qu’un grand nombre d’employés bénéficient de la mobilité internationale pour leur créer une perspective de carrière multiculturelle et multi compétente au sein du groupe.

 

A la veille d’une saison 2018-2019 très chargée en évènements, notamment les élections européennes sous Présidence roumaine, quel message souhaitez-vous transmettre à vos équipes et vos clients actuels et à venir ?

Nos opérations reflètent un monde connecté et efficace et j’espère que les choix des Européens soutiendront cette ouverture qui est notre seconde nature.

Je dis à mes collègues de garder leur enthousiasme et de se faire remarquer. Souvent, les voir autant impliqués, il me semble que si tout le monde leur ressemblait, nous progresserions davantage en tant que société. A nos clients je leur dis qu’avec nous, ils peuvent se concentrer sur le développement de leurs activités principales et qu’ensemble, nous pouvons créer des opportunités pour les communautés dans lesquelles nous opérons. Nous avons une expertise internationale, des outils digitaux développés et adaptés à leurs besoins, ainsi qu’une connaissance intime des marchés et des besoins de leurs clients.

 

Bâtiment Premium Plaza,
63-69, rue Dr. Iacob Felix, Bucarest
T : +40 374 155 600
bpo.services@ro.webhelp.com

 

Premium Plaza Building,
63-69 Dr. Iacob Felix Street, Bucharest
T : +40 374 155 60
bpo.services@ro.webhelp.com

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COMMERCE & ENTREPRISE

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Mr Ștefan-Radu Oprea

Ministre de l’Environnement des affaires, le Commerce et l’Entrepreneuriat en Roumanie

Quelles sont vos priorités pour le Conseil des affaires étrangères / Présidence du commerce ?

Les priorités commerciales de la Roumanie pour la présidence du Conseil de l’Union européenne ont été établies à la suite d’une consultation publique transparente organisée au niveau national et impliquant des institutions, des ONG et des citoyens. Nous nous fixons des objectifs ambitieux et réalistes.
Nous avons regroupé ces priorités à quatre niveaux: renforcer les relations avec les pays du partenariat oriental ayant signé des accords de partenariat, réduire l’impact économique du retrait de la Grande-Bretagne de l’Union européenne, préserver l’ordre international sur la base des règles définies au sein de l’Organisation mondiale du commerce, et promouvoir la nouvelle approche de l’UE en matière de protection des investissements au niveau international, notamment en ce qui concerne la création du tribunal multilatéral des investissements.

Des dossiers législatifs tels que le filtrage des investissements étrangers dans l’UE et les négociations commerciales de l’UE avec le Mexique, le Mercosur, l’Indonésie, l’Australie, la Nouvelle-Zélande ou la Tunisie sont en cours de discussion. Ils reflètent l’importance de la mise en œuvre de la politique commerciale de l’UE du point de vue de la promotion des valeurs et des normes européennes, dans le respect des objectifs de développement durable et dans le but de procurer des avantages concrets aux entreprises et aux consommateurs européens.

Nous pouvons dire que les priorités de la présidence roumaine dans le domaine du commerce envisagent le concept « UE – acteur mondial ». Dans cette perspective, nous voulons parvenir à la signature d’un accord de libre-échange entre l’Union européenne et le Vietnam sous la présidence roumaine.

 

Selon vous, quels seront les plus grands défis de ce mandat ?

Il ne fait aucun doute que les principaux défis seront le Brexit et le début de la campagne électorale du Parlement européen, qui affectera la capacité administrative des institutions européennes. Nous sommes conscients qu’au cours des trois premiers mois, nous devons déployer beaucoup d’efforts pour faire avancer les négociations sur les dossiers à jour.

 

Comment voyez-vous l’avenir des relations commerciales avec le Royaume-Uni après le Brexit ?

Le Brexit est un événement que nous ne voulions pas, mais cela est en train de se produire et nous devons nous préparer à divers scénarios.

La Roumanie soutient la promotion de relations commerciales post-Brexit qui préserveront les flux commerciaux bilatéraux et la circulation des marchandises sans difficulté entre les deux partenaires, en simplifiant les procédures douanières et en maintenant les normes réglementaires. Il est dans notre intérêt que les secteurs économiques à flux commerciaux importants par rapport au Royaume-Uni bénéficient de zéro droit de douane et de procédures douanières simplistes.

Comme d’autres pays européens, nous examinons très attentivement l’avancement des négociations et en évaluons l’impact sur les PME et l’économie en général. La Roumanie soutient fermement d’une seule voix les négociations avec le Royaume-Uni, conformément au mandat que les États membres ont précédemment accordé.

 

Selon vous, quelle sera l’évolution des relations commerciales avec les pays du partenariat oriental ?

Au cours de la présidence, nous considérons que la promotion du commerce avec les États membres du partenariat oriental est une priorité. Ceci notamment par la mise en œuvre effective des dispositions relatives aux accords de libre-échange approfondis et complets dans le cadre des accords de partenariat avec la République de Moldavie, la Géorgie et l’Ukraine.

Cet objectif peut être atteint en diversifiant et en augmentant les échanges avec ces partenaires, notamment en identifiant les secteurs prioritaires pour la conformité aux normes réglementaires de l’UE. Le groupe de travail sur le commerce et la coopération au sein de la 2e plate-forme de coopération pour le partenariat est-européen propose d’organiser des manifestations consacrées à la normalisation et aux réglementations techniques, aux mesures sanitaires et phytosanitaires (SPS), aux droits de propriété intellectuelle (DPI), à la facilitation des échanges, aux indications géographiques (IG), à l’assistance commerciale du Partenariat oriental, et à la promotion du commerce par le biais d’attachés commerciaux.

Dans le contexte géopolitique actuel, nous souhaitons adresser un message très clair de soutien au partenariat oriental. En ce qui concerne la Roumanie, vous savez qu’il y a aussi un enjeu sentimental, car nous avons une communion historique et linguistique avec les habitants de la République de Moldova.

 

Comment l’environnement économique roumain perçoit-il la présidence du Conseil de l’UE ?

Le milieu des affaires est conscient du rôle que peut jouer la Roumanie dans l’exercice de la présidence du Conseil, raison pour laquelle les attentes sont de ce fait. Les associations d’employeurs ont participé à la définition des objectifs. Nous avons également une partie plus visible et plus facile à comprendre: le fait que la Roumanie soit au cœur de la politique européenne pendant six mois est une très bonne occasion de promouvoir l’image de marque et les produits du pays. La célébration du centenaire de la Roumanie en 2018 était un bon exemple de coopération entre les environnements public et privé en termes de promotion par le biais de missions économiques et d’expositions internationales.

 

Quels messages avez-vous pour les entreprises et les entrepreneurs de l’UE ?

En tant que ministre de l’environnement des affaires, je souhaite à la Roumanie de disposer de l’environnement des entreprises le plus convivial possible en Europe centrale et orientale. À un niveau plus large des politiques de l’UE, nous soutenons la création d’un réseau européen de pépinières d’entreprises. En Roumanie, nous avons prouvé que le programme de financement de démarrage est très efficace, mais il a également besoin de soutien pour la période d’accélération. Nous avons des exemples de bonnes pratiques, mais il n’y a pas de surveillance européenne. Beaucoup d’entreprises vont chercher du financement aux États-Unis, quittent l’Europe, et nous perdons nos capacités d’innovation, ce qui signifie que nous perdons notre compétitivité. Je pense que les solutions appropriées consisteraient à créer un réseau de pépinières d’entreprises et à soutenir les nouvelles entreprises et les PME grâce au prochain cadre financier pluriannuel. Nous devrions également mettre à jour les politiques publiques de l’UE en matière d’environnement afin de nous adapter au niveau de numérisation dans les années à venir. Nous devrions aussi poursuivre les efforts communs visant à promouvoir le libre-échange fondé sur des règles, permettant l’accès à de nouveaux marchés et le développement de nouvelles opportunités et de nouveaux partenariats commerciaux pour les entreprises roumaines et européennes.

 

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Popovici Niţu Stoica & Asociaţii – M. Ernest Popovici

Associé principal du cabinet d'avocats Popovici Niţu Stoica & Asociaţii

Ernest Popovici © Beringer

Vous êtes le fondateur du cabinet Popovici Nitu Stoica & Asociatii SCA, pouvez-vous nous présenter son histoire, ses compétences et vos secteurs d’activité clients ?

Nous avons créé Popovici Niţu Stoica & Asociaţii en 1995, dès que la loi sur l’organisation et l’exercice de la profession d’avocat a permis la constitution des associations professionnelles.

A la fin de l’année 2002, Florian Niţu, mon partenaire et co-fondateur du cabinet, est devenu Avocat Associé Coordonnateur ; c’est l’année où je suis devenu moi-même Avocat Associé Coordonnateur Senior. Si en 1995 Popovici Niţu Stoica & Asociaţii comptait deux avocats associés et 7 avocats collaborateurs, dix ans plus tard, en 2005, le cabinet avait déjà 6 avocats associés et 40 avocats collaborateurs.

A l’occasion de notre 15e anniversaire, en 2010, nous avons décidé de lancer nos services de conseil fiscal, en constituant une entité distincte – PNSA Tax
– et en cooptant deux anciens conseils fiscaux seniors du Big Four. A partir de 2012 – notre Groupe de Pratique Arbitrage International est devenu autonome. A présent, ce Groupe et le Département de Litiges constituent l’une des plus grandes équipes de litigants sur le marché local.

En octobre 2015, lors de notre 20e anniversaire, Bogdan C. Stoica a été promu et il est devenu Avocat Associé Coordonnateur.

Popovici Nitu Stoica & Asociatii est aujourd’hui, après plus de 20 ans depuis sa création, l’un des leaders reconnus en droit des affaires au niveau local. Le cabinet réunit plus de 80 avocats et conseils impliqués dans des projets d’assistance juridique parmi les plus complexes.

Popovici Niţu Stoica & Asociaţii est souvent considéré comme l’un des cabinets d’avocats faisant partie du Big4 du Droit des Affaires en Roumanie et a été également reconnu comme tel par prestigieuses publications internationales, le magazine « The Lawyer » lui conférant le titre de Société d’Avocats de l’Année en Roumanie.

Tout au long des années, Popovici Niţu Stoica & Asociaţii a été classifiée comme une société de premier choix et a reçu une série de distinctions telles que :

  • « No. 1 Law Firm in Romania », conformément à Chambers Europe 2006 – 2018 et Legal 500 EMEA 2007- 2018 dans les domaines de l’Immobilier et du Bâtiment;
  • « No. 1 Law Firm in Romania », conformément à la publication Legal 500 EMEA 2010 – 2018 dans le domaine du Partenariat publique-privé et des Acquisitions;
  • IFLR 1000 – « Top Tier Firm 2018 ».
  • « Top Law Firm in Romania » conformément à la publication Chambers Europe 2007 – 2018 et Legal 500 EMEA 2007 – 2018 dans le domaine des Litiges;

 

Pendant les dernières décades, Popovici Nițu Stoica & Asociații a accordé du conseil dans plus de 150 projets nationaux majeurs, plus de 15 milliards d’Euros valeur cumulée des investissements étrangers assistés, quelques institutions de l’économie de marché à la conception et création desquelles nous avons également contribué.
Mais, tout d’abord, Popovici Nițu Stoica & Asociații signifie une équipe de professionnels éduqués dans l’esprit d’une philosophie du droit d’affaires marquée par compétence et loyauté, adaptabilité et compréhension entrepreneuriale.

 

Quelle est votre politique d’accompagnement et quelles sont vos valeurs ajoutées ?

Popovici Nițu Stoica & Asociații restera attaché aux mêmes valeurs et principes établis dès sa création, il y a presque 25 ans. Nous sommes un cabinet local et indépendant. Nous considérons notre équipe d’avocats comme un moteur essentiel du développement et de l’expansion.

Popovici Nițu Stoica & Asociații jouera toujours la continuité en alliant une grande qualité du travail juridique avec la disponibilité et la loyauté dans le traitement des dossiers de nos clients. Nous maintenons comme élément principal du partenariat avec nos clients la confiance réciproque soutenue par les mêmes valeurs partagées.
Cette philosophie rend de Popovici Nițu Stoica & Asociații le cabinet de choix pour nombreuses entités juridiques, incluant des acteurs essentiels du secteur industriel, institutions financières, autorités publiques et fonds d’investissements, bourses, nombreuses agences de réglementation. Pendant des décennies, Popovici Nițu Stoica &

Asociații a offert des services d’assistance juridique pour des investissements significatifs et des projets d’acquisitions sur le marché national. Et à l’avenir, les efforts de notre cabinet se concentreront pour offrir l’excellence des services juridiques, en combinant la maîtrise du droit commercial à la connaissance et à la compréhension.

L’excellence des conseils juridiques rend de Popovici Nițu Stoica & Asociații le cabinet de choix pour les clients les plus exigeants.

 

Qui sont les grands investisseurs nationaux et internationaux aujourd’hui en Roumanie ? Quel regard portez-vous sur l’évolution de ces investissements dans les années à venir ?

Toutes les synergies géostratégiques, commerciales, légales sont maintenant réunies en Roumanie et je crois que nous assisteront aux grands projets qui seront réalisés dans presque tous les domaines cette fois-ci, notamment dans le secteur de la construction et réhabilitation de l’infrastructure d’utilités, dans le secteur agroalimentaire, dans les technologies de l’information et les télécommunications, mais également dans le domaine de l’énergie.

En outre, au niveau régional il y a une nouvelle vague de fusions et acquisitions, il y aura également des redressements des entreprises en difficulté suite à la liquidation des prêts improductifs. Et en dernier, mais non par ordre d’importance, les litiges arbitraux restent l’un des domaines clé dans l’activité des sociétés locales d’avocats.

 

Les investissements européens sont-ils une condition indispensable à la pérennisation du développement de votre pays ? Pourquoi ?

Les investissements européens comptent énormément. Ils ont toujours été extrêmement importants, même avant l’adhésion de la Roumanie à l’Union Européenne.
Je voudrais vous donner un exemple. C’était en 1992-1993, j’étais à Paris où plusieurs investisseurs stratégiques venus de différents continents envisageaient de démarrer un investissement en Roumanie.

Ils avaient trouvé des partenaires locaux, chacun dans son secteur d’activité, avec qui ils négociaient plusieurs transactions simultanées. Après une série de réunions, avec les inhérentes difficultés des négociations à cette époque, des nuits perdues, j’ai participé à une réunion au siège de la banque d’investissement assurant les services d’intermédiation desdits investissements. Lors de cette réunion j’ai présenté au conseil d’administration, soutenu par le directeur des affaires juridiques et leur secrétaire général – deux juristes éminents – trois projets alternatifs pour la Roumanie. Tous les membres du conseil d’administration et les consultants m’ont écouté attentivement, quelques-uns ont demandé des clarifications et ensuite ils se sont retirés pour délibérer.

Pendant ce soir-là, plus précisément pendant cette nuit-là, vers 1h00 du matin, le décideur principal est rentré et m’a communiqué que, parmi les trois projets présentés, deux avaient été retenus. Il m’a également demandé de lui indiquer le projet à réaliser tout d’abord (ou peut-être le seul à réaliser), à mon opinion, si j’avais le pouvoir de décision, et la motivation de mon choix. J’ai exprimé mon opinion, avec les explications et justifications appropriées, tout en insistant sur les synergies « européennes » découlant du projet, sur chaque chapitre, et, vers 4h00 du matin, il m’a communiqué que j’aurais une réponse jusqu’à mon arrivée à l’aéroport – le vol était prévu pour 7h00 du matin. Veuillez noter qu’il s’agissait d’un ticket de 600 millions USD !

Finalement, ils ont suivi mon choix, mais le motif décisif est essentiel dans cette histoire. Ils m’ont donné une réponse brève et concise: « Cher Ernest, nous avons confiance en tes arguments techniques, mais ce qui nous a convaincu de suivre ton conseil est le fait que ton choix est structurellement européen ».

Pour moi, c’était une grande satisfaction. Mais je sais très bien aujourd’hui, et je le savais même à ce temps-là, que mon expérience en France, en Angleterre, dans d’autres pays européens, m’avait rendu, à l’époque, la compétence et la confiance dont j’avais besoin pour prendre une telle décision.

Enfin, à la veille d’élections européennes majeures, quels sont les grands enjeux pour la Roumanie et l’Europe ? Et quel message souhaitez-vous adresser aux entreprises roumaines et internationales déjà présentes et à celles qui souhaiteraient s’y implanter ?

Il est nécessaire une implication individuelle, personnelle plus active notamment dans la communauté, mais également dans la société, plus généralement. Non seulement les avocats, mais tous les professionnels, les entrepreneurs, les hommes d’affaires sont des voix qualifiées de la société civile. J’encourage tous à participer aux débats publics, à s’exprimer, à s’impliquer au moins dans les projets d’éducation professionnelles, sinon dans l’éducation, en général.
Nous avons besoin d’eux, de leur ouverture d’esprit et des valeurs qu’ils ont acquises dans ce monde.

En savoir plus > ICI

 

 

 

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1er arrondissement, Code 010567, Roumanie
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CCIFER – M. François COSTE

Président de la Chambre française de Commerce, d’industrie et d’agriculture en Roumanie (CCIFER)

Pouvez-vous nous présenter la CCIFER, ses missions et compétences ? sur le total des entreprises françaises en Roumanie combien sont membres de la CCIFER et ce que cela représente ? Quels sont les secteurs d’activité que vous regroupez ?

On recense plus de 3.000 investisseurs français en Roumanie.

François COSTE

Créée il y a 23 ans, la CCIFER anime à présent une communauté de grandes entreprises souvent en position de leader sur leur secteur, de PMEs dynamiques, d’associations et de professionnels qui contribuent fortement à l’économie roumaine : 17 milliards d’Euros de chiffre d’affaires cumulé et 125.000 emplois directs. Tous les secteurs y sont représentés, de l’industrie, en passant par l’aéronautique, l’automobile ou les nouvelles technologies, mais également l’agriculture et l’agri tech, la santé, la grande distribution et les services. Les investisseurs français ont trouvé en Roumanie un relai de croissance sur un marché émergent au sein de l’UE, ainsi qu’un relai pour leur compétitivité globale en y produisant une partie de leur valeur ajoutée en s’appuyant sur les talents et des coûts attractifs.

Les missions de la CCIFER? Créer de nouvelles opportunités pour les membres, soutenir le développement des entreprises à travers des services à valeur ajoutée et représenter la voix des entreprises membres dans le dialogue public. Parmi les services à valeur ajoutée, signalons l’accompagnement de 50 entreprises de France dans l’exploration des opportunités en Roumanie et un Executive Management Programme (ExMP) avec ESCP Europe depuis 6 ans.

 

Vous avez créé de nombreux groupes de travail, quelles sont vos actions de valorisation de la présence française et d’accompagnement des entreprises françaises en Roumanie ?

Le dialogue avec les autorités publiques pour contribuer à un environnement économique compétitif est l’une des trois missions de la CCIFER. Nous avons plus de 100 experts de nos entreprises impliqués dans 12 groupes de travail ce qui nous permet de contribuer activement aux consultations initiées par les autorités publiques, en étant force de propositions sur les points de réforme nécessaires à la compétitivité et l’attractivité de la Roumanie.

Actifs dans l’agriculture, les nouvelles technologies, la santé, mais également dans l’innovation ou la responsabilité sociale, nos groupes de travail nous permettent de mettre en évidence le savoir faire des entreprises membres à travers des projets vitrine. Le plus récent, la caravane de la Mobilité du futur, un cycle de 5 conférences dans des villes différentes, a introduit la vision européenne pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre et les bonnes pratiques d’une dizaine d’entreprises membres, qui proposent des solutions innovantes pour la mobilité urbaine dans le domaine des véhicules, des infrastructure ou des services.

Nos 100 évènements annuels rassemblent des entreprises françaises ou roumaines, des représentants des autorités centrales ou locales, des universités et des associations professionnelles et contribuent à dynamiser la relation économique franco-roumaine.

 

La France excelle dans de nombreux domaines d’activité, quels sont les secteurs en Roumanie qui sont porteurs pour les entreprises françaises ou pourraient le devenir ? Couvrons-nous dès lors l’ensemble des secteurs d’activité de Roumanie ?

La Roumaine est le pays de l’Europe de l’est accueillant une des plus importantes communautés d’investisseurs français : arrivés depuis les années 90, la majorité de 3.000 entreprises à capitaux français ont fait preuve de dynamisme dans les années favorables au développement et de résilience dans les années de crise.

La présence économique française en Roumanie est dense dans l’ensemble des secteurs d’activité : 36 entreprises du CAC40 sont présentes en Roumanie dans les secteurs de l’automobile, de la banque & assurance, des télécoms, de l’informatique, de la distribution, de l’industrie pharmaceutique ainsi que de l’énergie.

La France, avec un stock d’IDE de 4,2 Mld d’euros, est le 4ème investisseur en Roumanie, après les Pays Bas, l’Allemagne et l’Autriche.

Réactivité, expertise et engagement – sont les principes qui guident les 15 membres permanents de l’équipe de la CCI Française en Roumanie afin d’offrir le meilleur accompagnement commercial aux entreprises membres: depuis 10 ans nous avons accompagné plus de 1.000 projets pour des entreprises françaises cherchant des clients, des distributeurs, des fournisseurs ou des partenaires roumains. En s’appuyant sur le réseau de nos membres, nous offrons aux entreprises françaises des informations de terrain, du savoir-faire sectoriel et de l’expertise technique pour vendre ou créer une structure en Roumanie. Notre centre d’affaires a hébergé plus de 40 projets d’entreprises qui y ont trouvé une structure clé en main pour y installer un commercial ou un responsable pays en bénéficiant de la proximité de notre équipe et de l’accompagnement de nos membres.

 

L’innovation et les nouvelles technologies sont très présentes en Roumanie, pouvons-nous faire un focus sur ce sujet dans le cadre des relations franco-roumaines ?

La Roumanie propose une infrastructure télécom haut débit parmi les plus performantes en Europe et un système universitaire qui diplôme chaque année plus de 7.000 spécialistes dans les domaines techniques. Représentant actuellement environ 4% du PIB, les nouvelles technologies ont vocation d’arriver à presque 10% dans les années qui viennent. Les investisseurs étrangers sont très présents dans ce secteur, les entreprises françaises s’y sont positionnées récemment – nous comptons environ une centaine (100) d’acteurs français dans ce secteur. Les grands investisseurs français soutiennent l’innovation, en contribuant activement à l’émergence et l’accompagnement des Start up roumaines, que ce soit dans les services, l’énergie ou le développement durable.

 

La France est un membre actif de l’OIF au même titre que la Roumanie, en quoi la langue française sert-elle nos relations de votre point de vue ?

Faire des affaires en Roumanie c’est facile pour les français. Il y a une proximité géographique (2h50 en avion depuis Paris), linguistique (le roumain est une langue latine), culturelle (les liens avec la France sont très anciens). Les roumains sont globalement multilingues et multiculturels, résolument ouverts. Latins, leur culture fait une place importante à l’oral et au relationnel. Autrement, c’est une culture de business internationale, puisque beaucoup d’entreprises françaises sont déjà basées en Roumanie. Le français nous permet d’avoir des collaborateurs plus fidèles, liés à une culture de l’entreprise et pas uniquement à une opportunité de carrière, et prêts pour des mobilités internationales en particulier en France. A la CCIFER, nous souhaitons contribuer à renforcer les filières francophones d’enseignement – on en compte plus de 100 en Roumanie – afin de permettre à nos entreprises de recruter des talents francophones dans tous les secteurs.

 

Quelles sont les retombées économiques attendues de la Saison France-Roumanie (novembre 2018-juillet 2019)

Lors des 7 mois de la Saison France – Roumanie, plus de 300 manifestations culturelles, scientifiques, éducatives, économiques, gastronomiques, auront lieu en France et en Roumanie. Tous ces évènements permettent de faire la promotion de nos savoir-faire respectifs et de projeter une image actualisée de nos deux pays, orientée vers le futur et vers ce que nous pouvons construire ensemble, en Europe, avec le potentiel de nos entreprises et le développement de notre coopération franco-roumaine.

Plusieurs conférences économiques, des visites de salons, un marché français, un hackathon viendront donc s’insérer dans cette programmation dense de la Saison France Roumanie.

 

Quels sont les grands projets et objectifs visés par la CCIFER dans les années à venir ?

Nous avons une stratégie sur 3 ans que nous déclinons dans nos activités. Le dialogue public est le premier axe – consolider et défendre la voix des entreprises dans un contexte politico-économique en évolution. Nous y travaillons avec d’autres chambres bilatérales et associations professionnelles afin de représenter la voix de l’ensemble de l’économie roumaine dans ces consultations.

Nous sommes également engages à soutenir l’entrepreneuriat – nous proposons déjà des services de mentoring et d’orientation de nouveaux projets, nous réfléchissons à aller plus loin afin de permettre aux entrepreneurs de s’appuyer pleinement sur les ressources de notre communauté.

L’éducation est un axe également, dans la mesure où avec les entreprises, nous travaillons à la carte des compétences de demain – comment les identifier, comment aider les établissements éducatifs à les intégrer rapidement, comment aider les jeunes à s’orienter dans leur vie professionnelle et à arriver mieux préparés sur le marché du travail. La CCIFER s’implique particulièrement dans le développement de la formation professionnelle en alternance.

 

Enfin, à la veille d’élections européennes majeures, quel message souhaitez-vous adresser à vos membres, aux entreprises françaises en Roumanie et à celle qui souhaiteraient s’y implanter ?

L’Europe est un catalyseur important de la relation franco-roumaine – ce lien est visible également au niveau économique. Le premier partenaire commercial de la Roumanie c’est l’Union Européenne. 2007 était l’année où il y a eu le plus d’investissements étrangers en Roumanie. Les financements européens sont un contributeur important à l’économie roumaine. Nous pourrions donc dire à nous investisseurs que grâce à l’Europe, l’économie de la Roumanie est plus robuste, plus stable, mieux connectée. Réciproquement, l’Europe bénéficie des talents roumains, d’un marché de 20 millions de consommateurs, d’un laboratoire d’innovations et de technologies, et d’une opinion publique roumaine résolument pro-européenne. Le partenariat entre la Roumanie et le reste de l’Europe est équilibré et gagnant. Si votre société n’est pas encore présente en Roumanie, rejoignez les nombreuses entreprises qui y ont réussi et la CCIFER saura accompagner votre projet.

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CFAS – M. Patrick MOLEINS

Président du Club d’Affaires Francophone de Sibiu (CFAS)

M. Patrick MOLEINS

Pouvez-vous nous présenter le Club d’Affaires francophone de Sibiu que vous présidez, ses missions et compétences ? Quels sont les secteurs d’activité que vous regroupez ?

– Fondé en 2015, dans le cadre de la coopération entre les départements de l’Ille-et-Vilaine (France) et de Sibiu (Roumanie), j’ai l’honneur de présider le Club Francophone d’Affaires de Sibiu (C.FAS) depuis son origine. Notre association réunit une quarantaine d’entreprises et ONG de la région de Sibiu (Sud-Est de la Transylvanie). De l’entrepreneur individuel au groupe international, cette organisation accompagne ses membres dans leur implantation, leur développement et leur promotion.

– Reconnu pour son activité fructueuse, c’est également un lieu de rencontre des acteurs économiques locaux et un espace de dialogue favorisant la création d’opportunités d’affaires entre ses membres, mais également avec les autres acteurs économiques, institutionnels, et partenaires du C.FAS, notamment par le biais de notre partenariat avec la CCIFER.

– A vocation multisectorielle, le C.FAS organise régulièrement des événements afin de :

  • Défendre les intérêts des entreprises francophones et promouvoir la francophonie d’affaires
  • Accompagner le développement des entreprises locales en organisant des événements BtoB et networking
  • Promouvoir la formation professionnelle et soutenir son développement en Roumanie
  • Promouvoir la langue française dans les établissements universitaires par un lien fort avec l’université L. Blaga de Sibiu.
  • Etre porteur de projets communs répondant aux besoins des membres.

 

– Construit à l’image et sous l’impulsion du CFA de Cluj-Napoca, nous co-organisons chaque année scolaire les « Prix des Clubs Francophones d’Affaires » pour les lycéens de Transylvanie sous la forme de sections thématiques, afin de promouvoir la francophonie d’affaires et les entreprises francophones implantées dans la région.

– Sont également organisés des réunions mensuelles afin de favoriser la synergie entre les membres et de mieux agir en réseau, des conférences thématiques en fonction des besoins de ces derniers et des actualités juridiques, législatives ou financières, ainsi qu’un événement régional de networking et de BtoB intitulé « Les Rencontres Francophones d’Affaires de Sibiu ».

Plus d’informations sur le site internet : cfasibiu.ro

 

Célébration du 14/07/2018 a Sibiu » – De gauche à droite : P. Moleins , Président du CFAS – Mme Daniela Cimpean, Présidente du conseil du département – Mme Michèle Ramis, Ambassadrice de France en Roumanie et Mme Astrid Fodor, Maire de Sibiu.

Vous êtes également le Directeur Général de la société NTN-SNR Rulmenti à Sibiu en Roumanie, pouvez-vous nous présenter votre entreprise, son développement depuis sa création il y a plus de 10 ans, vos secteurs d’activité et leurs zones géographiques de commercialisation ?

– NTN-SNR Rulmenti a été créé en 2004, et fut l’une des premières entreprises implantée sur la zone industrielle de Sibiu. Aujourd’hui, nous comptons 1100 employés, 3 batiments de production de plus de 30.000 mètres carrés, pour fabriquer quotidiennement 100.000 roulements de roues et de boite à vitesses, ainsi que 9000 transmissions pour nos clients, constructeurs et équipementiers automobile implantés en Europe.

– A l’origine, ce sont des produits et moyens transférés de France qui ont permis le démarrage de l’usine.

– Désormais, des moyens neufs, et modernes, sont industrialisés sur Sibiu, afin de produire des roulements développés en Roumanie pour de nouvelles applications. Ce développement ne peut se faire que par un haut niveau de performance, notamment en qualité.

– Notre centre Technique local, constitué d’une équipe d’ingénieurs roumains, conçoit les futurs roulements, expertise des roulements et transmissions, en liaison étroite avec le headquarter basé en France, à Annecy.

Quels sont vos projets de développement pour les années à venir ?

– Nous avons plusieurs projets importants sur notre usine :

  • Compte tenu de l’évolution des salaires en Roumanie, et de la pénurie de main d’œuvre, nous devons accélérer les actions de productivité, afin de rendre pérenne cette usine.

Cela passe par de l’automatisation, de la montée en compétences, et des produits à plus forte valeur ajoutée. Actuellement, Nous démarrons notre premier robot d’assemblage de roulements.

Nous investissons également beaucoup dans la formation interne, mais aussi l’enseignement dual avec deux collèges locaux.
La réussite dans ces différents chantiers va nous permettre d’industrialiser de nouveaux roulements plus complexes, notamment pour les véhicules électriques.

  • Nous terminons notre quatrième bâtiment, qui va nous permettre d’intégrer les gammes d’usinage et d’assemblage de nos transmissions, afin d’avoir un bâtiment dédié à l’ensemble de cette activité, pour optimiser nos flux, en-cours, et le service client.
  • Le centre technique va poursuivre son développement, et intégrer de nouvelles activités.

 


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LEROY MERLIN – M. Frédéric Lamy

Directeur Général de LEROY MERLIN ROUMANIE

« LEROY MERLIN un investisseur positif encore pour 100 ans ! »

 

M. Frédéric Lamy

Vous fêtez votre 10ème anniversaire en Roumanie, pouvez-vous nous présenter la société LEROY MERLIN Roumanie, son histoire, sa politique de développement, ses implantations géographiques ?

Notre entreprise a commencé son histoire en Roumanie en 2009. A l’époque, une petite équipe a commencé à travailler sur la connaissance approfondie du marché de l’habitat roumain. Ce travail a duré près de 2 ans et a abouti à un concept marchand correspondant parfaitement aux besoins des clients. Nous avons ouvert à cet effet notre premier magasin à Bucarest en 2011 qui a recueilli d’entrée un très bel accueil de la part de nos clients. En 2014, nous avons accéléré la croissance de l’entreprise en procédant à l’acquisition d’un de nos principaux concurrents autrichiens – a l’époque en difficulté – et nous avons mené pendant près de 2 ans un grand programme d’intégration et de transformation de l’entreprise.

Leroy Merlin Roumanie, c’est aujourd’hui une entreprise rentable, composée de plus de 2,200 collaborateurs et un réseau de 17 magasins présents dans toutes les grandes villes et agglomérations roumaines.

 

Vous êtes aujourd’hui numéro 2 en Roumanie comment expliquez-vous un tel résultat en si peu de temps ?

L’atteinte de cette position est la conjonction de plusieurs facteurs essentiels à nos yeux : la parfaite connaissance de nos clients et le concept marchand le plus adapté et abouti en permanence, une relation durable et une expérience en magasin et sur le web, des équipes roumaines engagées qui ont su adhérer à notre culture d’entreprise fondée sur le progrès, le développement du potentiel de chacun et l’envie de réussir collectivement…et aussi un peu de chance !

 

Quelle image retenez-vous de la Roumanie entre votre arrivée et aujourd’hui ? et surtout pour les années à venir ?

La première image que je retiens de la Roumanie est la générosité de ces habitants et nos équipes. Ici, même si le niveau de vie est parfois loin de celui des pays d’Europe de l’Ouest, les gens sont prêts à tout donner à la fois dans la relation aux autres mais dans leur engagement professionnel. Pour les années à venir, ce qui me marque chez nos amis roumains est leur envie d’apprendre en permanence et de progresser très vite. C’est un peuple curieux, avide de connaissances et nous partageons ensemble de vraies valeurs humaines. Nous serons encore présents de longues années dans ce pays que nous aimons tant !

 


LEROY MERLIN ROMANIA
Str. Icoanei nr. 11 – 13,
București, sector 2, 020451
www.leroymerlin.ro

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FiNEXPERT

Mme. Manuela FURDUI, Gérante Associée

Mme. Manuela FURDUI

Madame FURDUI, vous dirigez une grande entreprise spécialisée dans l’industrie de consultants financiers et comptables en Roumanie depuis plus de 15 ans, qui jouit d’une excellente réputation sur le marché et qui est internationalement connue. Comment avez-vous réussi à agrandir l’entreprise dans un pays qui a rejoint l’UE en 2007, et quelles sont les différences majeures que vous avez remarquées avant et après l’intégration du pays ?

Comme pour les autres pays au cours des dernières années, l’adhésion de la Roumanie à l’UE en 2007 a ouvert de nouvelles perspectives à l’économie locale : non seulement les entreprises locales ont augmenté leurs chiffres d’affaires en ayant accès à des fonds et aux clients de l’UE, mais aussi les acteurs internationaux de l’UE peuvent désormais accéder au marché local sans autre obstacle. C’était un défi pour les services financiers qui devaient s’adapter à cet environnement commercial en mutation rapide. Chez FiNEXPERT, nous avons résolu ce problème en mettant en œuvre plusieurs mesures : former des personnes aux normes internationales, offrir à nos clients des services de conseil pour accéder aux fonds européens et aux fonds d’aides d’État.

Notamment pour FiNEXPERT, l’adhésion à l’UE signifiait une collaboration avec des sociétés de conseil du monde entier, ce qui veut dire un échange d’expériences, un élément important dans le développement de notre entreprise.

 

Maintenant, près de 11 ans après l’adhésion de la Roumanie à l’UE, que pensez-vous du marché et quels sont les aspects qui ont un impact significatif sur l’environnement des entreprises locales ?

On pourrait dire que 11 années d’adhésion à l’UE ont complètement transformé l’économie roumaine. Toutes les industries ont bénéficié d’une demande accrue ainsi que d’un accès aux fonds et au savoir-faire de l’UE. L’harmonisation de la législation locale avec celle de l’UE a généré un terrain plus clair et plus égal pour tous les acteurs. L’industrie, le commerce, l’immobilier et les technologies de l’information et de la communication comptent probablement parmi les principaux bénéficiaires de tous les secteurs. Cependant, les infrastructures de transport encore inadéquates entravent un développement encore plus rapide de l’économie. Des avancées significatives ont eu lieu à bien des égards mais, à quelques exceptions notables près, le capital local reste fragile par rapport au capital international, le marché des investissements et la bourse étant l’un des moins capitalisés de la région.

 

D’après votre expérience et en tant que professionnel de haut niveau dans le secteur de la finance et de la comptabilité, que devrait examiner une société roumaine ou étrangère investissant en Roumanie en matière de conseil financier ?

La création d’une entreprise en Roumanie est assez simple, avec un processus d’intégration allégé pour presque tous les types d’entités juridiques dans la législation locale. Des conseils professionnels répondant aux normes les plus strictes sont fournis par des consultants financiers locaux et internationaux ayant des bureaux en Roumanie.

Il existe cependant quelques avantages concurrentiels que tout investisseur devrait prendre en compte lorsqu’il investit en Roumanie, en fonction du secteur d’activité :

  1. Un environnement fiscal qui peut être considéré comme l’un des moins onéreux d’Europe : impôt unique de 16% ; exonération fiscale pour la R&D ; exonération fiscale sur les salaires provenant d’activités informatiques et de R&D ; exonération fiscale des bénéfices réinvestis, etc. ;
  2. Disponibilité des fonds de l’État / de l’UE et des régimes d’aides d’État
  3. Dernier point et non des moindres, la disponibilité d’une main-d’œuvre qualifiée dotée d’une solide connaissance de la technologie et des langues étrangères ;

 

Madame FURDUI, nous avons vu que la Roumanie a pris la présidence du Conseil de l’UE en janvier 2019. Pourriez-vous nous indiquer 3 atouts clés à prendre en compte à partir de l’année prochaine par les investisseurs étrangers dans leur recherche d’opportunités d’affaires en Roumanie ?

• La disponibilité d’une main-d’œuvre talentueuse, pleine de ressources et hautement qualifiée à des coûts compétitifs, non seulement en Europe occidentale, mais aussi dans les pays voisins ayant accédé à l’UE plus tôt que la Roumanie.

• La « profondeur » du marché – malgré les onze années d’adhésion à l’UE, la Roumanie est un grand pays (à la fois sur le plan géographique et sur le plan démographique) qui offre de nombreuses opportunités dans plusieurs domaines.

• La plus forte croissance économique en Europe durant la dernière année

• Un environnement de faible taxation

 

Comment définiriez-vous l’environnement fiscal en Roumanie pour 2019 ?

La Roumanie a été depuis de nombreuses années et est toujours l’un des environnements fiscaux les plus attractifs de l’UE en termes de niveau de bénéfices et de taxation des dividendes, ce qui a suscité un intérêt marqué de la part des acteurs internationaux.

Au cours de la dernière année et en particulier des derniers mois, le gouvernement a adopté plusieurs mesures fiscales en dépit de l’opposition du secteur des entreprises. On ignore encore quel serait l’effet de ces mesures et l’incertitude qu’elles ont engendrée n’est pas bienvenue, mais même dans le pire des scénarios, la Roumanie reste une destination attrayante pour les investissements.

 

Y a-t-il des indicateurs qui pourraient vous inciter à penser qu’une nouvelle crise économique mondiale risque d’arriver ?

Ce qui me préoccupe le plus, c’est le niveau de dette souveraine accumulée, en particulier après la crise de 2008, susceptible de déclencher une grave crise économique mondiale. La Roumanie se distingue dans ce domaine particulier, avec un niveau de dette publique faible par rapport à son PIB, mais compte tenu des économies interconnectées de l’UE et du monde, nous craignons que cela affecte l’économie roumaine.

 

Pouvez-vous nous dire quelles sont, à votre avis, les industries dans lesquelles les investisseurs devraient placer leur argent ?

La Roumanie a encore besoin d’investissements dans de nombreux domaines. Si je regarde de près l’évolution de ces dernières années, le secteur des technologies de l’information et de la télécommunication est un secteur très dynamique qui est passé du modèle de service de support multinational au modèle de développement de logiciels.

Les entreprises qui développent des solutions pour atteindre une productivité accrue en automatisant, ou en numérisant des activités, et en repensant les processus métiers constituent un nouveau segment de l’investissement.

Quelle que soit la catégorie d’investisseurs, les conditions générales pour attirer des capitaux sont l’amélioration des infrastructures, le développement du marché des capitaux au plan national, l’accès au marché bancaire pour le plus grand nombre possible de citoyens, la simplification des procédures pour obtenir des conseils professionnels, et la prévisibilité législative et fiscale.

 

La Roumanie 2019 est-elle un enfer fiscal ou un paradis fiscal pour les investisseurs ?

Pour la plupart des secteurs (secteur bancaire exclu), il est certain que 2019 ne sera pas un enfer budgétaire en termes de résultats nets, car le niveau de taxation est encore assez faible par rapport aux autres pays de l’UE. Néanmoins, comme je l’ai déjà mentionné, l’environnement des entreprises est préoccupé par le manque de prévisibilité budgétaire induit par les nombreuses modifications fiscales qui se produisent – sur une courte période de temps sans une consultation appropriée avec l’environnement des entreprises.

 

Quels sont vos plans d’activité pour FiNEXPERT pour les 5 prochaines années ?

De mon point de vue, l’un des plus grands défis à venir de notre entreprise est la numérisation et l’automatisation des processus.
Je pense personnellement qu’aujourd’hui, un comptable ou un auditeur devrait se concentrer plus que jamais sur le développement de ses compétences en communication, en numérique et en gestion. Le travail comptable ne va pas disparaître mais il va se transformer en s’adaptant aux défis technologiques. Le changement de soi est la clé pour aller de l’avant. À cet égard, en 2019, nous nous concentrons sur la numérisation de nos processus opérationnels tout en gérant les défis appropriés de nos politiques de ressources humaines liés à l’ère numérique.

 

37 Grigore Mora Street, 011886,
Bucharest, Romania
Office : +40 21 529 95 00
www.fin-expert.ro

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Ro France Prod Impex

Ion Ciolacu, Consul honoraire, et Michele Ramis, Ambassadrice de France en Roumanie

Ion CIOLACU

Binational, roumain et français; Gérant et associé de la société Ro France Prod Impex, Consul honoraire de France à Brasov, Président de l’Alliance française de Brasov.

 

A propos de Ro France Prod Impex

Ro France Prod Impex est une société au capital franco-roumain, installée à Brasov depuis 1995. La société fait partie des TPE et est spécialisée dans l’importation de France et la distribution en Roumanie des produits de maroquinerie. Elle commercialise les produits dans une boutique, ainsi que dans plusieurs grandes surfaces de Roumanie.

Depuis 20 ans, le marché roumain a énormément évolué en bénéficiant de l’appartenance à l’UE et représente aujourd’hui le deuxième marché des pays PECO. Il offre des perspectives intéressantes de développement pour les PME, françaises ou francophones. Les entreprises peuvent bénéficier d’un bon niveau professionnel des employés et collaborateurs, beaucoup d’entre eux parlant français ou d’autres langues étrangères.

La saison France-Roumanie peut contribuer à une meilleure connaissance et compréhension des deux pays et des deux peuples, l’objectif étant d’approfondir les excellentes relations bilatérales franco-roumaines mais aussi contribuer au renforcement de l’UE de demain.

 

RO FRANCE PROD IMPEX
Tél. : +40 744 566400
http://www.rofrance.ro

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EGETRA

Depuis 1994, EGETRA Romania SA soutient les relations commerciales franco-roumaines

 

Faisant partie d’un groupe familial français qui possède plus de 70 ans d’expérience dans la logistique et les solutions de transport international, la société enregistrée en Roumanie offre déjà son expertise à des entreprises françaises et roumaines dans une multitude de domaines, comme l’industrie du vin et des spiritueux, l’aérospatiale, la pharmaceutique et l’industrie d’automobile, mais aussi les industries de l’impression et de l’édition et bien d’autres.

Outre les services de fret routier international, fret maritime, fret aérien, services logistiques et dédouanement, nous sommes toujours disponibles pour tout conseil concernant les particularités de la chaîne d’approvisionnement de votre secteur spécifique.

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LEXINGTON

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LEROY şi Asociaţii

 

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Groupama

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TRANSPORT

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DPDgroup – M. Olivier TSALPATOUROS

Vice-président des affaires européennes de DPDgroup

Contribuer à des villes plus durables

 

M. Olivier TSALPATOUROS ©Patrice Maurein190

Pourriez-vous nous exposer en quoi la logistique urbaine est clé ?

Le marché du dernier kilomètre est en croissance, et cette croissance devrait être exponentielle avec l’explosion du e-commerce. En 2017, 57% de la population européenne achète en ligne. Les acheteurs en ligne réguliers réalisent en moyenne 45 achats par an (soit environ un par semaine), au Royaume-Uni, marché le plus mature en Europe, ils réalisent 82 achats en ligne par an. Les e-acheteurs recherchent des produits qui ne sont pas disponibles dans leur pays, et ils recherchent de bonnes affaires, plus de 50% d’entre eux ont déjà acheté sur un site étranger, en particulier britannique, et de plus en plus chinois .

C’est pourquoi, en 2025 le volume global de colis livrés à des particuliers devrait doubler en Europe : quasiment 15 milliards de colis devraient être livrés chaque année dans les villes. Parallèlement, les villes mettent en place de plus en plus de programmes visant à réduire drastiquement la congestion et la pollution.

Dans ce cadre, le défi pour les experts de la livraison comme DPDgroup est de favoriser les villes durables : en innovant chaque jour pour un service de livraison « smart » à nos clients, en optimisant les processes de livraison en centre-ville, et en développant une flotte urbaine de véhicules de plus en plus agiles.

Quel est le positionnement de DPDgroup en matière de logistique urbaine?

Les initiatives de DPDgroup en matière de logistique urbaine visent à améliorer la qualité de vie au quotidien en zone urbaine, en offrant à nos clients des options de livraison plus variées, tout en réduisant notre impact sur l’environnement.

La façon dont DPDgroup souhaite aborder la logistique urbaine avec les autorités locales a pour but de travailler ensemble pour repenser la mobilité urbaine de manière pragmatique et permettre une vie économique dynamique en centres-villes.

Il n’y a pas de solution “unique”, car chaque ville a une géographie, une capacité, des objectifs stratégiques et des besoins différents: des solutions et une réglementation innovante doivent être adaptées à chaque cas.

 

 

DPDgroup prend en considération les besoins inhérents à chaque ville, afin d’adapter son réseau de micro-dépôts et sa flotte alternative.

Entre 2013 et 2017, l’empreinte carbone a été réduite de 16% sur l’ensemble des colis livrés par notre groupe.

 

©PatriceMaurein279

A quoi ressemblera la livraison du dernier km demain ?

Dans un contexte de digitalisation, la livraison du dernier km d’ici 10 à 20 ans continuera à gagner en personnalisation. Grâce à l’utilisation d’interfaces digitales, les destinataires finaux auront accès à de multiples options de livraison : les options alternatives de livraison en dehors du domicile se multiplieront sans doute et occuperont une place beaucoup plus importante qu’aujourd’hui.

Les volumes de colis livrés dans le monde devraient augmenter drastiquement, obligeant tous les acteurs à concevoir de nouvelles solutions. L’intelligence artificielle, l’analyse prédictive seront des éléments indispensables à la gestion des flux de livraison.

La flotte de livraison sera composée d’une vaste gamme de véhicules : poids-lourds électriques, véhicules électriques, vélos, triporteurs, complétés de véhicules autonomes roulants et volant.

Dans cette réflexion autour de la livraison du futur, DPDgroup et le Groupe Renault ont établi un partenariat pour définir des scénarios de livraison avec le concept car EZ-PRO, un véhicule 100% autonome et électrique. Ce projet s’inscrit dans le programme innovation et RSE de DPDgroup, qui vise à répondre aux demandes des pouvoirs publics et des citoyens.

En tant que prestataire de services, dans quelle mesure contribuez-vous à dessiner le paysage urbain de demain ?

DPDgroup est fortement engagé et volontaire dans les programmes de logistique urbaine qui sont essentiels pour contribuer à bâtir le centre-ville de demain. Des investissements en R&D, une flotte à faibles émissions et des micro-dépôts situés en centre-ville, sont essentiels dans la mise en œuvre de solutions toujours plus flexibles, responsables et innovantes.

  1. Eurostat
  2. DPDgroup E-shopper barometer 2017 est une étude conduite par Kantar TNS auprès de 24,871 répondants dans 21 pays d’Europe

 


 

DPDgroup est le numéro 2 de la livraison de colis en Europe. DPDgroup combine des technologies innovantes et un savoir-faire local pour proposer des services simples et flexibles, aux expéditeurs comme aux destinataires. Avec son service Predict, DPDgroup établit de nouveaux standards de service en mettant le client au cœur du processus de livraison.

Avec plus de 68 000 experts de livraison et un réseau de plus de 32 000 points relais, DPDgroup livre 4,8 millions de colis vers 230 pays et territoires chaque jour à travers les marques DPD, Chronopost, SEUR et BRT.

DPDgroup est le réseau international de livraison de colis de GeoPost, qui a enregistré un chiffre d’affaires de 6,8 milliards d’euros en 2017. GeoPost est une société holding détenue par le Groupe La Poste.

dpdgroup.com

 

 

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AGRICULTURE ET DEVELOPPEMENT RURAL

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SBM Développement France

a proposé en Roumanie une technologie alternative pour protéger les cultures de maïs et de tournesol contre le Tanymecus dillaticolis, un dangereux insecte régional du sol

Dans les conditions pédoclimatiques spécifiques du sud et du sud-est des terres agricoles roumaines, environ un million d’hectares de cultures de maïs et de tournesol émergentes sont exposés chaque printemps à cette attaque d’insectes du sol.

 

Attaque de l’insecte Tanymecus

 

Les insectes mangent les jeunes plantes émergentes et lorsque l’infestation est importante, la culture peut être totalement endommagée, ce qui oblige les agriculteurs à réensemencer leurs cultures. La méthode de protection standard utilisée par les agriculteurs roumains au cours de la dernière décennie était le traitement des semences (TS) avec des insecticides systémiques de la famille des néonicotinoïdes (NNI) (à base d’imidaclopride, de clothianidine et de thiamétoxam en tant que substances actives).

Les plantes émergentes contiennent une certaine quantité d’insecticide provenant de la graine traitée et les insectes affamés attaquants sont tués par ingestion. Il arrive souvent que l’attaque par un insecte dépasse le seuil économique. Dans ce cas, des traitements supplémentaires avec des insecticides foliaires sont obligatoires, sans quoi la culture serait compromise. Conformément à la directive européenne 485/2013, l’utilisation d’insecticides néonicotinoïdes en tant que produits TS est interdite. Les agriculteurs roumains ont perdu la solution habituelle bon marché et simple pour de nombreuses grandes cultures. Sous la pression des associations d’agriculteurs, les autorités roumaines ont réussi à obtenir une dérogation de la Commission européenne chaque année de 2014 à 2018 pour l’utilisation d’insecticides TS néonicotinoïdes interdits dans les cultures de maïs et de tournesol.

SBM était présent en Roumanie avec BELEM 0.8MG / PICADOR 0.8MG enregistré par reconnaissance mutuelle pour la lutte contre les larves de taupin (Agriotes spp.) dans différentes cultures, notamment le maïs et le tournesol.

Dans ce contexte, la société SBM a commencé en Roumanie depuis 2014 des essais systématiques, utilisant ses insecticides microgranulés performants, pour développer une nouvelle méthode de protection préventive contre les insectes Tanymecus dans les cultures de maïs et de tournesol. Les produits BELEM 0.8MG / PICADOR 0.8MG ont été enregistrés par la Commission d’enregistrement nationale du PPP le 26.11.2017 sur la base des résultats expérimentaux d’essais réalisés par le laboratoire de recherche-Institut de développement pour la protection des végétaux du GEP (Autorisation de zone UE, cf. art. 33- 39 Reg.1107 / 2009) pour lutter contre le Tanymecus dillaticolis sur le maïs et le tournesol en Roumanie. Fondamentalement, la méthode consiste en deux applications: la première à l’ensemencement et la seconde à l’émergence de la culture, chacune utilisant des dispositifs spécifiques.

 

Première application à l’ensemencement (Fig.2) :

Les microgranules sont éliminés par un granulateur monté sur une machine à ensemencer et appliqués dans le sol autour des graines, à l’aide d’un dispositif spécial Fishtail DXP (brevet déposé SBM), à un débit de 12 kg/ha (96 g/ha de principe actif à base de cyperméthrine). Les graines et les plantes émergentes sont protégées contre les parasites du sol jusqu’à leur émergence (BBCH 00-09).

 

La deuxième application sur la surface du sol à l’émergence de la culture :

Les microgranules sont appliqués à raison de 12 kg/ha à partir d’un granulateur monté sur le semoir ou tout autre équipement utilisant un dispositif spécial Fishtail DXP T, en bandes de 15 cm de large, le long des rangées ensemencées, assurant ainsi une barrière insecticide pour les jeunes plantes émergentes et en croissance.

 

Rampe d’application en surface conçue par SBM et fournie en Roumanie pour des essais de démonstration (6 rangées avec microgranulateurs, dispositifs DXP®-T et protection contre le vent)

 

En raison des caractéristiques spéciales des granulés: densité (environ 1,4 g/cm3), nombre: 3 000 microgranules/g, stabilité: à la lumière, à la température et à l’eau, la persistance et l’activité insecticide du produit sur le sol durent plus de deux semaines après l’application sur le sol.

En 2017 et 2018, SBM a mené des essais expérimentaux et de démonstration dans des fermes de production de cinq comtés du Sud-Est, dans la zone connue pour son degré élevé d’infestation par ce ravageur.

Les essais de démonstration ont été réalisés sous la supervision de chercheurs du GEP et la validité de la méthode a été confirmée par les résultats et par les agriculteurs impliqués. Dans des conditions d’attaque légères et moyennes (ce qui est le cas général rencontré dans la pratique), l’efficacité de la méthode SBM était proche de la méthode utilisant des semences traitées avec des néonicotinoïdes.

 

Commentaires finaux

À la suite d’études sérieuses et cohérentes, les spécialistes de l’EFSA ont conclu que la classe d’insecticides de type néonicotinoïde était nocive pour les abeilles et les autres pollinisateurs. Sur la base de ces études, la Commission européenne a décidé d’interdire l’utilisation de cette classe d’insecticides dans toutes les cultures de l’UE en 2019. La protection des abeilles et des pollinisateurs est considérée comme essentielle pour la protection de l’environnement et de la vie, et l’utilisation d’insecticides de type néonicotinoïde sur les cultures agricoles est considérée comme nocive et inacceptable.

La technologie SBM utilisant des microgranules à base de cyperméthrine comme barrière insecticide contre les attaques de Tanymecus sur les jeunes plantes émergentes est une nouvelle méthode de protection des cultures prometteuse pour les agriculteurs roumains.

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LIMAGRAIN – M. Emmanuel BERTHE

Responsable du pôle d'activité Europe du Sud-Est LIMAGRAIN

Emmanuel BERTHE

La société LIMAGRAIN est une entreprise française, qui a fêté ses 50 ans il y a peu. Pouvez-vous en quelques mots nous présenter son histoire, ses domaines d’activité et ses implantations géographiques ?

Quatrième semencier mondial, LIMAGRAIN s’est donné comme mission de faire progresser l’agriculture pour répondre aux enjeux alimentaires mondiaux.

Nous sommes un groupe coopératif créé et dirigé par des agriculteurs français depuis 1965. Notre maison mère, la Coopérative LIMAGRAIN fédère près de 2000 agriculteurs, installés au centre de la France dans la plaine de Limagne Val d’Allier (Auvergne).

LIMAGRAIN crée, produit et commercialise des semences de grandes cultures (LG), des semences potagères (Vilmorin, Hazera, HM. Clause) et des produits céréaliers (Jacquet, Brossard). Nous sommes présents dans 56 pays et comptons plus de 10 000 collaborateurs.

 

Votre budget recherche est important, quels sont vos grands axes de recherche ?

En effet, avec la Coopération et la Persévérance, le Progrès scientifique constitue les valeurs fondamentales de LIMAGRAIN. Nous investissons près de 15% de notre chiffre d’affaires dans la Recherche et le Développement.

Uniquement pour nos activités de Grandes Cultures (Maïs, Tournesol, Colza d’hiver, Blé, Blé dur, Orge, Protéagineux), notre équipe de recherche compte près de 1000 chercheurs répartis en Europe, Amériques, Asie, Afrique et Australie.

Notre axe premier de recherche est bien évidemment l’obtention de variétés de très haute performance, adaptées aux conditions pédo-climatiques de chaque région de culture.

Néanmoins, les changements climatiques marqués occasionnent de nombreuses contraintes sur les cultures et bien évidement sur les exploitations agricoles. Chez LIMAGRAIN, nous souhaitons apporter plus de sécurité aux agriculteurs, en leurs offrant des innovations de tolérances aux stress (sécheresse, maladies…).

 

Siège social Limagrain ©Bouchet

 

Les produits que vous proposez représentent une véritable avancée pour l’agriculture, ils sont déjà utilisés dans de nombreux pays, quels en sont les caractéristiques et les avantages ?

Comme mentionné précédemment, l’Agriculture ne peut se satisfaire d’une unique approche globale. Seule une compréhension des contraintes locales, un travail intense sur les facteurs d’amélioration et une réponse adaptée peut être la clé de la performance agricole. C’est également pour cette raison que Limagrain a installé ses filiales proches de ses marchés.

Les variétés que nous proposons sur chaque marché répondent à cette approche locale.

En revanche, nos innovations techniques visant à améliorer les performances en situation de sécheresse (HYDRANEO pour le Maïs), la tolérance aux maladies/stress (Résistance Orobanche en Tournesol, Résistance TuYV pour le Colza d’hiver…), ou le développement de nouvelles pratiques culturales (agriculture de précision…) répondent bien à des enjeux européens.

 

La Roumanie représente un marché agricole très important en Europe, quelle est votre politique d’implantation en Roumanie, où en êtes-vous dans le déploiement de vos produits et solutions ?

Limagrain est actif en Roumanie depuis 27 ans. Nous avons eu la chance d’être les acteurs et témoins du développement de ce formidable pays.

La Roumanie présente un potentiel agricole exceptionnel. Un développement soutenu a été opéré depuis les 20 dernières années permettant notamment, un doublement des rendements céréaliers et l’accession de la Roumanie sur le podium des plus gros exportateurs européens de Maïs et de Blé.

Le potentiel de développement demeure encore considérable et surtout incontournable pour la croissance économique du pays car la part de l’agriculture dans le PIB de la Roumanie est de 4.8% (vs 1.3% en moyenne dans l’UE).

A l’instar des autres pays membres de l’UE, la Roumanie va poursuivre sa « mutation agricole » par le biais de l’amélioration des pratiques et techniques culturales, l’utilisation de variétés toujours plus performantes et le développement de l’agriculture de précision.

Sur le plan économique, l’augmentation des investissements visant la transformation agro-alimentaire sera un facteur clé du développement de la Roumanie, valorisant localement la production agricole et diminuant de fait, les importations de produits de consommation finis.

Limagrain souhaite accompagner ce développement aussi bien à travers nos services, nos conseils et nos produits destinés aux agriculteurs, qu’en partageant notre vision et expérience de la coopération ou de la structuration de filières agro-alimentaires.

 

Quelles sont aujourd’hui, vos attentes majeures concernant la Roumanie, et plus généralement, à la veille d’élections européennes, quel message souhaitez-vous adresser à la Roumanie, l’Europe et l’ensemble de nos citoyens consommateurs ?

Le monde agricole se réinvente sans cesse et conditionne notre indépendance alimentaire et notre performance économique sur un marché mondialisé.

Nos citoyens consommateurs sont de plus en plus conscients de l’importance que revêt la sécurité alimentaire. Nous jouissons en Europe, d’une des agricultures les plus performantes, qualitative et respectueuse de l’environnement. Il est important que nos institutions européennes valorisent et protègent ces filières aussi vertueuses que stratégiques.

Enfin, la Roumanie regorge de ressources aussi bien humaines que naturelles. Cette population incroyablement pro-européenne a besoin de la coopération et bienveillance des autres Etats membres pour continuer à se réinventer sur le plan social, économique et politique.

 

 

Pour en savoir plus, retrouvez-nous sur :
www.limagrain.com ou lgseeds-europe.com ou lgseeds.ro

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TIMAC AGRO ROUMANIE

membre du groupe ROULLIER : des consultants professionnels de haut niveau

M. Adrian Dragan

« Nous traitons chaque ferme, chaque culture et chaque sol de manière personnalisée, nous possédons la recette d’une agriculture de qualité !  »
– Adrian Dragan, PDG de TIMAC AGRO en Roumanie, en République de Moldavie et en Ukraine

 

TIMAC AGRO Roumanie, avec un chiffre d’affaires de 35 millions d’euros et plus de 2 000 clients, a la plus grande partie de son portefeuille composé d’agriculteurs de taille moyenne. En tant qu’entreprise spécialisée dans la nutrition des plantes, elle propose aux agriculteurs roumains des produits de qualité adaptés à chaque culture et à chaque stade de la végétation afin d’augmenter la productivité.

 

Vous êtes le Président Directeur Général de TIMAC AGRO Roumanie, Moldavie et Ukraine, pouvez-vous nous présenter votre groupe, ses activités et missions ?

« Depuis 12 ans que je suis membre du groupe ROULLIER, nous avons visité au moins 30 pays. Le groupe ROULLIER est connu dans plus de 100 pays et sa présence sur le marché roumain est très importante du point de vue de la recherche, du développement et de l’échange que nous pouvons avoir avec les agriculteurs de tous les pays. Nous présentons des solutions non conventionnelles pour le tournesol, le maïs, le blé, le colza et les cultures cultivées par la grande majorité des agriculteurs roumains. Nous sommes également présents au Maroc, où nous sommes capables de planter différentes cultures dans des conditions désertiques. Le groupe propose des solutions pratiques à tous les problèmes rencontrés en agriculture. »

TIMAC AGRO Roumanie, membre du groupe français ROULLIER, est entré sur le marché roumain en 2006 et a connu une croissance deux fois supérieure à la moyenne.

 

 

Notre modèle repose sur des consultations hautement professionnelles à la ferme. Nos produits incluent une technologie de pointe et sont adaptés aux cultures en Roumanie. L’équipe compte 122 collaborateurs engagés au service des agriculteurs. Nous sommes probablement la plus grande force de vente du secteur agroalimentaire et sommes donc présents en permanence dans tout le pays, ce qui nous aide à visiter et à interagir avec environ 6 000 agriculteurs chaque mois.

Notre mission est d’aider les agriculteurs à atteindre une agriculture durable et une rentabilité accrue. Pour cela, les consultants en nutrition des plantes de TIMAC AGRO sont passionnés par leur métier ; ils traitent chaque ferme, culture et sol de manière personnalisée et proposent des solutions appropriées pour des résultats optimaux. Nous sommes sur le terrain et donnons des conseils à chaque étape importante : de la préparation du sol jusqu’à la récolte.

TIMAC AGRO Roumanie a su saisir la diversité sur le terrain et a beaucoup investi dans des schémas conçus pour identifier la meilleure solution pour les agriculteurs et pour développer une carte mondiale des sols afin de créer les produits les mieux adaptés à la Roumanie. De nouveaux produits de la gamme TIMAC AGRO Roumanie ont été créés pour répondre aux problèmes de sol, accroître leur potentiel et fournir à la plante la nourriture nécessaire de manière progressive et sans perte.

 

A la veille d’importantes échéances nationales et européennes, quel message souhaitez-vous délivrer aux agriculteurs ?

« J’encourage les agriculteurs à se renseigner et à comprendre en permanence les opportunités offertes par la pratique de l’agriculture de précision, comme nous pouvons le constater dans les pays développés » – Adrian Dragan, PDG de TIMAC AGRO en Roumanie, en République de Moldova et en Ukraine.

 

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