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Mme Brune POIRSON

Secrétaire d'État auprès du ministre d'État, ministre de la Transition écologique et solidaire.

Où en est l’Europe après les accords de Paris ?

 

Malheureusement nous le savons à l’échelle mondiale nous sommes sur une trajectoire qui est bien en-deçà des objectifs que nous nous sommes fixés dans le cadre de l’accord de paris et des engagements que collectivement nous avons pris.

C’est pour cela que l’Europe a une responsabilité absolument particulière et essentielle, elle se doit d’être la plus ambitieuse possible. C’est ce que nous avons fait en nous fixant des objectifs ambitieux notamment en matière d’énergies renouvelables, mais si nous voulons atteindre ces objectifs il est essentiel que nous prenions nos responsabilités en nous donnant les moyens d’y arriver.

En ce qui concerne les énergies renouvelables, nous pensons qu’il faut mettre en place des étapes clés entre aujourd’hui et 2030, afin de mesurer nos avancées à chaque étape, et ne pas nous réveiller à la veille de 2030 et nous rendre compte que nous sommes bien loin de nos ambitions. S’agissant des objectifs à atteindre en matière de réduction de CO2, la France sera intransigeante concernant les centrales à charbon et les mécanismes de capacité, nous ne voulons pas que le contribuable européen finance indirectement des centrales émettrices de CO2.

La France affiche une forte ambition en cohérence avec les objectifs nationaux qu’elle se fixe, notamment sur le plan climat comme vous avez pu le voir l’année dernière pendant le sommer « One Planet »

Le président de la république l’a encore rappelé, plus que jamais il y a urgence à agir et à surtout se donner les moyens de nos ambitions !

 

La France est-elle disposée à mettre un terme à la régulation des prix de l’électricité afin de favoriser l’émergence d’un marché unique européen ?

 

Nous ne pensons pas qu’il faille mettre fin aux tarifs réglementés, il est essentiel de protéger l’ensemble des consommateurs et notamment des petits consommateurs européens et c’est pour cela que la France est en faveur du maintien des tarifs réglementés.

Je rappelle que cela n’empêche pas par ailleurs l’émergence de tarifs de marché. Cela n’est pas contradictoire.

 

 

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