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Energies renouvelables

Le taux de couverture des énergies renouvelables dépasse 25% au 2e trimestre 2019

Chaque trimestre, le gestionnaire du réseau électrique français RTE, le Syndicat des Énergies Renouvelables (SER), Enedis, l’Association des distributeurs d’électricité en France (ADEeF) et l’Agence ORE dressent un état des lieux détaillé du développement des principales filières françaises de production d’électricité renouvelable.

Ce document vise à accompagner le déploiement des énergies vertes en France tout en permettant aux décideurs de suivre les grandes trajectoires de notre transition énergétique.

La 19e édition de ce Panorama de l’électricité renouvelable a été publiée à la fin du mois de juin. Grâce à des données chiffrées précises, ce panorama permet de connaître les évolutions du parc renouvelable et les volumes d’électricité propre produites au cours du second trimestre 2019. On apprend notamment que l’électricité renouvelable a permis de couvrir plus d’un quart de la consommation électrique française entre les mois d’avril et de juin.

 

Le parc renouvelable français dépasse les 50 GW de puissance

Transition énergétique oblige, la tendance est perpétuellement à la hausse pour les énergies renouvelables françaises. Selon le dernier Panorama de l’électricité renouvelable, la France a en effet vu progresser la puissance de son parc de production renouvelable à hauteur de 578 MW entre avril et juin 2019.

Légèrement supérieure à celle du premier trimestre (457 MW), cette puissance supplémentaire permet d’établir à 52.225 MW la puissance cumulée totale du parc renouvelable. Un chiffre que se partagent en quasi-totalité trois filières : l’hydroélectricité (49%), l’énergie éolienne (30%) et le solaire (17%).

Au niveau de la production, l’ensemble du parc renouvelable a généré 27,1 TWh d’électricité au cours du second trimestre 2019. Un volume qui permet ainsi de répondre à 25,5% des besoins électriques des citoyens français.

Les énergies renouvelables ont couvert 21% de la consommation sur les douze derniers mois, soit 1 point de moins par rapport aux douze mois précédents, du fait de la baisse de la production renouvelable hydraulique que n’a pas compensé une légère contraction de la consommation (-1,5%)”, précisent les auteurs du Panorama de l’électricité renouvelable.

 

Solaire et éolien assurent la majorité de la croissance

Grâce au raccordement de 310 MW de nouveaux projets au cours du second trimestre 2019, la filière éolienne voit sa puissance totale atteindre les 15.661 MW. Entre avril et juin, les turbines françaises généré quelques 6,6 TWh d’électricité propre, soit une progression conséquente de 28,8% par rapport à la même période de 2018 (notamment en raison de meilleures conditions de vent).

L’énergie éolienne a ainsi permis de couvrir 6,3% de la consommation nationale d’électricité sur le deuxième trimestre 2018. Avec 4 TWh produits, les régions Hauts-de-France, Occitanie et Grand Est ont contribué à près des deux tiers de la production éolienne métropolitaine durant le deuxième trimestre 2019”.

Du côté de l’énergie solaire, 243 MW ont été raccordés au réseau électrique au cours du second trimestre 2019.

Le parc français atteint donc une puissance totale de 8.936 MW, qui a permis de produire plus de 3,8 TWh d’électricité sans aucune émission de gaz à effet de serre. Soit une progression de 7,1% par rapport aux volumes générés par les panneaux solaires français au second trimestre 2018.

Sur les douze derniers mois, l’électricité produite par la filière solaire a atteint 11,6 TWh. Avec 3,8 TWh produits au deuxième trimestre 2019, la filière bat un nouveau record avec une augmentation de la production de 7,1 % par rapport au deuxième trimestre 2018. La Nouvelle-Aquitaine est la région la plus productrice, avec 3,2 TWh, devant l’Occitanie et la région Provence-Alpes-Côte d’Azur (respectivement 2,5 TWh et 1,9 TWh)”.

 

L’évolution de notre réseau électrique, le défi de ces prochaines décennies

La France compte porter à 40% la part du renouvelable dans son mix électrique d’ici l’horizon 2030. Un objectif tout aussi louable qu’ambitieux dans le cadre notre transition énergétique, mais qui va nécessiter une véritable mutation de notre réseau de transport et de distribution d’électricité (dont la moyenne d’âge atteint désormais 50 ans).

L’évolution de notre mix électrique et les enjeux de la transition énergétique entrainent depuis plusieurs années une multiplication des ressources énergétiques et l’apparition de nouveaux modes de consommation. Un phénomène qui devrait se poursuivre dans les prochaines années en raison de la stratégie bas-carbone du gouvernement (connexion des parcs éoliens offshore, développement de l’électromobilité…) et qui va nécessiter d’adapter et d’optimiser les infrastructures de transport d’électricité.

Chaque année, l’entretien et le développement d’infrastructures de transport d’électricité nécessitent un investissement de 1,36 milliard d’euros. Selon le gestionnaire du réseau de transport d’électricité, cette somme devra être portée à 2 milliards au cours des 15 prochaines années.

L’objectif est d’accueillir les nouvelles installations de production d’électricité, qui se caractérisent par leur nombre, leur disparité de taille et de répartition, et une production variable pour ce qui concerne l’éolien et le solaire, tout en garantissant la sécurité et la sûreté du système électrique”.

 

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