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La réforme de la constitution en Ouzbékistan reconnue par la communauté internationale

L’Ouzbékistan, comme beaucoup de pays de l’ancienne URSS, ont mis en place depuis leur indépendance un certain nombre de réformes constitutionnelles afin de parvenir à l’ouverture politique et se lancer sur le chemin de la démocratie. Si les choses prennent du temps, Tachkent mène toutefois depuis cinq ans un programme actif de modernisation afin de pérenniser ce développement politique.

 

Un dialogue national pour une nouvelle Constitution

 

La nouvelle Constitution actualisée devrait créer une base juridique solide et une garantie fiable pour les stratégies de développement à long terme du pays. Aujourd’hui, le « Nouvel Ouzbékistan » est en passe de devenir un État fondé sur des principes démocratiques, des principes et des normes universellement reconnus concernant les droits de l’homme et les libertés, et dont le but ultime est de créer une vie libre, prospère pour les Ouzbeks.

Ces réformes en cours ne deviennent irréversibles que lorsqu’elles sont soutenues par le peuple. Ainsi, plus de 150 000 propositions ont été reçues sur la plateforme citoyenne en ligne « Meningkonstitutsiyam.uz ». C’est plus de 25 fois plus que l’audience publique de 1992. 56% de ces suggestions ont été faites par des hommes, 40% par des femmes et 4% ont été faites de manière anonyme. Les propositions envoyées par les Ouzbeks de l’étranger ont également été prises en compte, discutées en détail avec la participation de la communauté scientifique et présentées à la Commission constitutionnelle.

De plus, la participation active des ONG, des médias et d’autres institutions de la société civile, des juristes, de la communauté universitaire, des « groupes de réflexion » dans les réformes constitutionnelles, ont contribué à favoriser le dialogue avec la population. Plus de 400 conventions mondiales et régionales, déclarations, résolutions internationales adoptées dans le cadre de l’ONU, de l’OSCE, de l’OCS, de l’UE, de l’Organisation de la coopération islamique, ont été étudiées afin de faire évoluer la Constitution. Pour la première fois dans l’histoire de l’Ouzbékistan indépendant, le projet de loi constitutionnelle, basé sur la participation directe et l’initiative des institutions civiles, devrait protéger la société, le genre, les droits de l’enfant, les droits de l’homme, en particulier la dignité, les droits et les libertés des personnes handicapées. Le tout afin de parvenir à un Etat social.

 

Le soutien de la communauté internationale

 

Des représentants permanents et des experts des missions de plus de 40 États membres dans les régions d’Asie, d’Europe, d’Amérique du Nord et du Sud et d’Afrique, ainsi que des employés de diverses structures de l’ONU, ont participé à une « table ronde» internationale sur les réformes constitutionnelles en Ouzbékistan organisée par la représentation ou bèque au siège de l’ONU à New York. Lors de cet événement, l’accent a été mis sur le fait que pour la première fois la loi constitutionnelle a été discutée par toute la nation, afin que la réforme constitutionnelle corresponde aux intérêts de chaque citoyen, indépendamment de sa nationalité, de sa religion, de son âge, de son sexe et de son statut social. Les efforts visant à assurer l’inclusivité de la réforme ont été particulièrement reconnus.

Plus de 100 forums nationaux et plus de 40 forums internationaux, y compris à l’étranger (États-Unis, Grande-Bretagne, Corée, Pologne) consacrés à la réforme constitutionnelle en coopération avec des organisations étatiques et non gouvernementales internationales ( de France, Arabie Saoudite, Suisse, Japon, Inde, etc) ont eu lieu pour faire avancer le texte.

Plus de 500 experts internationaux et des représentants permanents de plus de 40 États, ont participé à la «table ronde» internationale sur les réformes constitutionnelles en Ouzbékistan. Avec une conclusion partagée largement : les amendements à la nouvelle Constitution de l’Ouzbékistan sont bien conformes aux objectifs de l’agenda de l’ONU pour le développement durable jusqu’en 2030.

 

Henri Fourcadis

Journaliste indépendant

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