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M. Frans TIMMERMANS

Vice-Président exécutif en charge du "Green Deal" européen

©Europaparl Media Center

La Commission travaille pour présenter en septembre 2020 un plan d’analyse d’impact.

La présidence britannique a annoncé aujourd’hui que la COP26 serait reportée en raison des efforts déployés pour contenir la pandémie de coronavirus. Elle se concertera maintenant sur la date la plus appropriée pour la reprogrammer.
Au nom de la Commission européenne, je tiens à assurer la présidence britannique de la COP26, la CCNUCC, l’Italie en tant qu’hôte de la pré-COP et tous nos partenaires internationaux et la société civile, de notre ferme engagement à faire de la COP26 un succès. Je tiens aussi à réaffirmer notre obligation à concrétiser le « Green Deal » européen que nous avons annoncé en décembre 2019 dans l’intérêt de la santé de notre économie et de notre population.
Nous sommes conscients que l’activité diplomatique mondiale est actuellement ralentie par la crise du coronavirus. Nous comprenons que cette décision est prise pour éviter que la COP26 échoue à répondre aux attentes en raison d’une participation insuffisante. C’est logique.
Quant à la Commission européenne, nous nous engageons à poursuivre nos travaux au niveau national et international pour préparer une COP26 ambitieuse, lorsqu’elle aura lieu. Sur le plan européen, nous avons mis en place les principaux textes législatifs nécessaires pour atteindre nos objectifs actuels en matière de climat et d’énergie pour 2030. À long terme, nous nous sommes engagés à atteindre la neutralité climatique d’ici 2050 et avons proposé une loi sur le climat qui rendra cet objectif juridiquement contraignant. Le travail législatif sur cette proposition a commencé, malgré les circonstances actuelles difficiles.
La Commission est en train de déployer des efforts pour présenter, d’ici à septembre 2020, un plan d’analyse d’impact visant à relever les ambitions de l’UE pour 2030. Ce plan vise également à réduire les émissions de gaz à effet de serre de 50 à 55 % par rapport aux niveaux de 1990, et elle s’y tiendra. Il en va de même pour les travaux nécessaires à la présentation d’une contribution nationale renforcée à la CCNUCC, conformément à notre engagement au titre de l’accord de Paris.
Nous continuerons également à travailler intensivement avec nos partenaires du monde entier, par tous les canaux disponibles. Le but est de partager nos projets et les encourager à faire preuve d’ambition et à travailler ensemble sur d’autres éléments clés du programme climatique mondial, comme le financement durable et l’adaptation aux effets du changement climatique.

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